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'43'S

-5 ,P .A .

mination;íl

[econd~ra ~a ~atu;e

er;- pO'Q,frant,.Jes

hU–

-meurs -vers les couiOlrs wdiques ;

a~fi" Ja~ma!s

aífer–

vi

par la théorie

a

telle ou

tell~ pratlq~e,

li,n en fera

'que.plus

éclair:~

rour

~1~eux

[alúr

&

fwvre

1

obfe~va''fion;

d'ot: íl reíulte eVldemment que quand

n:

eme

les f<>ndemens de ce fyfreme

feroiefl~ ..a~ffi f~)}bles

qu'ils font folides , ii n'en feroit pas mo!os wnmment

,préférable

el

tous ceme que nous connolífons.

(m

~

SPASMODIQUES

ou

CONV·~JL.9IVES,

matadas.,

:(Médecine.)

en partant des princlpes que nous avons

expofés

a

l'art-icle précédent,SPAS,ME,tolltes les

mal~-dies mériteroient certe qualmcatlon ,

pa~'ce

CJ1;l.e ;-ou–

~tes

dépendent d'un fpafme plus ou moms ,general.;

mais nouS avons remarq,llé qu'il

r

en aVOlt,

011

cet

'état n'étoít que fecondalre pro<!hut pa,r u,n vice

~1tl­

moral,

&

que dans d'autres le fpafme etOlt

~ífe~tlel,;

'ce 'font <:elles que 'nous avonó plus partlculíere'–

ment appellées

fpafmodiqlles,

~

auxquelles con a

..{ouvent donné le nom de

matadas nerveufls. Voye{

'ce mOl.

Dans ceUes-ci le

fpafme

beaucoup plus con'"

fiderable fe manifeíl:e pour l'ar-dinaire par des

(ympto'm~s extérie~IrS

plus appropriés ; tels fom les

'convulíions, les friífons " les tremblemens, les

h~c¡uets, les naufées, les doulel,¡fS vagues " les de'–

l'aillances fréquentes , les laffit,lldes,

l~s

ven;s ,

&c.

Tous ces fymptomes vanent , ftuvant

1

~f'¡pece de malad-ie

qu'~ls

-accompagnest"

&

fe

re~'niífent en plus ou mOll'lSgrand nombre;, on connOlt

'qae

ces maladies font

purementJPafmodtques

ou ner–

vetlfes , par l'abfence des fignes quí

~araél:ér,ife~t

les

'affeél:ions humora,les ,

&

le genre nnxte qUl

re~ulte

de la combinaifon de ces deux efpeces efr marque par

le mélange de leurs

phénomene~.

Le~

maiadies qui !?n,t en

génér~l

reconnue.s

~0;1i'

fpafmodiques

font

1

epllepfie ,

1

hypocondnaclte ,

l'hyftéricité les attaques de convulfion, l'aíl:hme

COI'lvulíif

le~

palpitations de cdmr, le hoquet,l'opif–

totone

&.

l'emproíl:otone, l'incube ) les mouvemens

convulfifs, le priapiCme, le

ténef~e

,

quelqu.es

efpe-–

ces de coligue,

&

furtout

'~a

colhque.

vulgalr~ment

-appellée

de piomb

ou

des petntres

,

le ns fardomque ,

i'éclampfie ou épilepúe ,des .enfans ,

~'hi~ra~o(o'S,

le

chorea f ar;ili viti,

le

beflberrl,

maladle mdienne, la

toux ., l'é\ernument , le baillement;

&

p.luíieuts au–

teurs y rangent auffi

~es

affe,él:íons

arthríti,ql~es

,la mi-–

graine , les fievres

~n~er~llttentes

&

gen,eralelTlent

toutes les maladies penochques; on pourrouaugmen–

ter encore cette liite par l'énumération des maladies

des différentes partíes quí peuvent

etrefpajinodiques;

il n'eíl pas poffibl'e de déterminer parmi ces motladies

ceBes qui font

frriél:ementfpafmodiques,

d'avec cel–

les qui font mixtes , parce <fue les memes maladies

p euvent varier dans différens fujets au point de mérí–

ter d'etre rangées tantot dans une claífe

&

tantqt dans

une atltre.

Il

n'eíl: pas poffible, par la meme raifon, de donner

un pronoíl:ic général qui puiífe convenir

el

tontes ces

maladies , paree que les unes font tres-dangereufes,

comme l'épilepúe, les attaques de convulúon,

&c.

les autres n'entrainent

a

leur fuite aucune efpece de

dange ,comme la plupart des fievres intermittentes;

nous renvoyons le leél:eur aux articles patticuliers

de chaql1e maladie que nous n'avons faít que nom–

mer; nOlls n'entrons pas non plus dans aucun détail

(ur

l~

trait,=ment qni convient a chaque maladie, il

¿ oit varier non·feulement felon les maladies,mais

fe~

Ion les différentes caufes auxquelles elles doivent etre

attribuées ; il faut attaquer le vice humoral dans cel–

les otile fpafme apparent en efr le produit , dans les

atltres il faut avoir reCOllrs aux nervins, roborans ,

t0niql:les , anti-{paCmodiques : de ce nombre font les

'préparations d'opium, les odeurs fétides, le fel féda–

tif,

les amers

&

furtout le quinquina; les calmans ,

al10rlins

J

nar.(;otiques ne doivent etre employés que

SPA

pour ca'lmer

1a

,v101en.ce

d~s acéi~ns;

les ftomachi.

gues amers " les martlau'X

~ont1:res-efficaces

pOllr dé–

tni:Íre la cau{e de la maladle, pour donner le ton aux

vai-ífea,trx, fortifier les nerfs ,

&

les rendrc moms mo"

biles; mais dans lenr adminíftration, iI faut bien

, prendre 'garde qu'il

h'y

ait

au~.un

vice hllmoral , íls

fe'roient alors funeftes en 'arretant des motlvemens

fpaJinodiques

fouvent fálutaires

~

les plaifirs ,

la

diffi.

pation , 'les promenades en vOltúre ou

a

c~eval

, ou

meme

a

pié , les fpeélades , les concerts .udent hes–

efficacement a leurs effets fans qu'iI en, réfulte le

moind-re inconvenient.

S

p

'A

SM

o>})

1 Q

u

E S,

'mouvemens',

&

SPAS'ME)

(

Séméio(.

)

outre les maladies dO,nt les

JPafmes,

con–

vulfi6ns, on

moutlemens JPafmodlques

font les fymp_

t-omes eífentie-ls

&

caraél:ériíl:iques , il

Y

en a ou ces

fymptomes ne font que des accidens plus

011

'moins

graves, gui en varíent ,

&

pour l'ordin::tire

~ugmen'tent le danger. Sans entrer 'dans aucune difcuffion

thé<:>ríque ,noüs altons extraire des úuvrages dti grand

Hippocrate,

&

de quelques autres médecins obfer:.

'vateurs, les faits

&

les axiomes au flljet des ftg'nes

qu'on peut tirer

du

JPafml:

&

des

m~uv"emen,s

Jfafmqdi–

ques,

OH

'convulfifs. Lefpa:fme

dOlt etre lCl iegardé

comme exaél:ement fynonyme

a

convuijion:

noús

nous íel'virons índifféremment de l'un

&

l'autre

-mot.

'

Les ·convuifi.ons

"lui ft'trviennen't

~

l'effet

d'tm

émé.

tiql1e,

a

'une fup etpurgation,

a

la paffiofl iliaqüé,

A

un flux immodél-é des regles, ou des hémorrhoide's ·,

a

une hémorragie confidérable,

el

une bleífure;

a

des veilles exceífives ,

a

un délire continuel,

'Ó'c.

font, fuivant les 0bfervations d'Hippocrate ', 'de

Wald'fchnud, de Baglivi ,

&e.

prefque toujours mor–

telles.

Dans les fievres 'aigues avec h'eaucoup d'ardeli'r

~

l~s

dífrenfionsfpa{i71odiqU'es

font d'un mauvais augure.

Hipjoc. a:phor.

' 3"

lib. Vll.

Il

en

Ifft

de

meme

de's

fpafmes

qu'accompagnent les dauleurs v'ives

dan5

les

entrailles ,

aphor.

66.

lib. IV.

les

mouvemens

cMyut-

.rz/s

des mains ou des piés furvenus dans le cours d'une

fievre aigue, indiquent de la malignité

,coac. praÍlo't.

cap.

j.

}lO.

44.

ils annoncent une mort prochaíne ali

phrénétique qui en efr attaqué,

ibid. cap.

ij.

nO)

/0.

Les

mouvemens JPafinodiques

font, fllivant l'obferva:.

tion d'e Riviere, moins dangereux au commence,"

~ent

d\Ioe maladie, que lorfq'u'elle éfr parvenue

él

l'

état nxe ; moins dangereux iluffi dans les enfans que

dans les adultes,

&

dans les femmes que dans les

hommes. Hippocrate a remarqué qu'elles

y

étoient

beaucollp plus fujettes,

,

Il Y

a moins

a

craindre de la hévi'e qui 1llrvient aux:

convu.ljions

,

que des

conyuljions

qui furviennent

a

la

fi'evre,

Hippoc. aphor.

2.6.

Lib.lI

.

il arrive meme fou–

vent que la fievre diffipe toutes les affeél:ions

¡pafmo–

diques, aphor.

.57.

Lib. IV.

cependant lorfqüe les

con"

vuljions

arrivent dans le cours de la fievre,

&

qu'el–

les difparoiírent le meme jour, elles fOl1t ceífer la ne–

vte

le meme jour ou le lendemain , ou le fur-léride–

main; mais fi elles durent plus d'un jour, elles de·

viennent un mauvais figne,

coac. prtenOl. tj.

nO.

:1.3

o.

Les mouvemeils cónvulúfs font les avant - COllreurs

de plufieurs maladies;

&

Sydenham a remarqué que

les

~etites

véroles qui en étoient précédées dans les

enfans, étoient ordinairement bénignes

&

difcretes;

les tenfions

JPafmodiqlles

du dos font , fuivant

Waldf~

chimid,

fa

milieres aux malades attaqués de la petite

vérole, de la rougeole,

&

des fievres pétéchiales.

Les interruptions de voix

convulfives

qui s'obfer–

vent dans quelques fievres , annoncent la folie,

&;

un danger preífant,

Hippocr. coac. pramot. cap. jx.

nO.

4.

la difrorllon

Jpafmodique

du nez, des fOllrcils

1

des yeux , ou des levres , efr un figne mortel dans les

malades déja affoiblis,

id. ¡bid.

,ap.¡.

n~.

74. le

tef~