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SEY

d'A

ugtt{fe ,

mtnfis

A ugujlus,

comme

00

avoitdonoé

au mois précédent, le nom de

J

utes

-

f..1Jar ,

en l'ap–

peJlant

7Ilenfis Jldius.

(D.

J. )

SEXTULA ,

(Poids

&-

Monn . rom.)

nom chez les

Romains , qui déúgnoit la

Ú.

ieme partie de l'once.

On fail: que l'as romain valoit une livre ,

&

fe

divi–

foit en douze onces; on appelloitflxtarH, la úxieme

partie de

l'as,

c'efr-a-dire

d

lI X

onces.

Quadrans,

la

quatrieme partie , c'efr-a-dire trois ooces ;

trims ,

la

troiúeme partie, c'eil-é\-dire quau'e onces ;

q!únctmx,

cinq onces

;fimis ouflminis,

la moitié de l'as, c'efr–

a-elire fix onces

;jeptunx ,

fept ooces ;

bes ,

huit on–

ces;

dodrans,

neufonces;

dlxtans

,

dix onces;

deunx,

ome onces : ¡'ignore les

mots

des parties de l'once ,

mais on fait que

fexlula

étoit la Ílxieme partie de l'on–

ce.

(D.

J.)

SEXTULE, f. m.

(Comm.)

petit poids dont [e fer–

vent les Apoticaires, pour pefer les drogues qu'ils

compofent ou débitent;

ü

peCe un fcrupule plus que

la dragme ou le gros.

Voye{

DRAGME, GROS, SCRU–

PULE.

D iElionn. de Commerce.

SEXTUMVIR AUGUSTAL,

(Antiq. Rom.)

on

fait que ce fut Tibere qui infrirua la fo ciété des pre–

tres

appel1ésJodaLes .AugujiaLes,

en l'honneur d'Au–

gufre mis au nombre des dieux, pour lni offrir des fa –

critices dans les temples, qu'illlli avoit fait élever.

Ils

ne furent pas feulement établis

el

Rome; les prin–

cipales villes des Gaules en eurent allffi ,

&

fur-tout

celle de Lyon ,

Ol!

étoit ce temple fameux, conCa–

cré

el

la mémoire d'Augllfre paríoixante nations qui

y avoient placé chacune leur !tatue avec leurs fym–

boles, ponr juílifier

el

la

poíl:érité qu'elles avoient

toutes contribué

a

fon embelliífement.

Il

y avoit

cette différence entre .les

jextumvirs augujiaux

~

éta–

blis

el

Rome,

&

ceux des alltres villes , qu'ils n" –

toient que fix dans les provi nces ,

&

que les pre–

miers étoient plus di!tingués

&

en plus grand nom–

bre. Ils étoient vingt - cinq

¡\

Rome, efont vingt - un

furent tirés au [ort entre les principaux de la ville ;

les quatre autres furent Tibere lui-meme , Drufus ,

Germanicus

&

Claude. Néron,

&

quelques-uns de

(es fucce'Ífeurs le furent auffi dans la fuite; mais

a

mefure que 1'on s'éloigna du fiecle d'Augufre, l'or–

dre des

j ¿xtltrnvirs augujlaux

s'avilit

&

s'anéantit

également par-tout.

(D.

J.)

EXTUPLE, adj.

en Mlifique;

efr le nom que plu.

úettrs ont donné aífez improprement aux mefmes

a

deux tems, compofées de úx notes égales, tro

~

pour

chaque tems ; ces fortes de mefures ont été appel–

lées encore plus mal-

el -

propos par quelques fran–

c;ois,

nzefures

a

jix tems.

On peut compter cinq efpeces de ces mefuresjex–

/Up/es,

c'e!t-a-dire autant qu'il ya de différentes va–

leurs de n9tes depuis celle qui eft compofée de íix

rondes, appellée en France

triple dejix pour un,

&

qui s'exprime par ce chiffre

~

, jufqu'a celle appellée

triple de

6'

pour

16,

qui efr compofée de fix doubles

croches feulement ,

&

fe marque ainfi

.6 6 ,

La pli'Lpart

de ces di!tinélions font abolies aujourd'hui,

&

elles

font n effet aífez inutíles , puifque totltes ces diffé–

rentes figures de notes font moins des mermes diffé–

rentes, que de modi6cations de mouvement dtI He

au

lent dans la meme e[pece de mefure ; ce qui fe

marque ncore mieux avec un feul mot écrit a la te-e

de

1

air qu a c tout ce fracas de chiffres

&

de no–

t

gui ne (eryent qu'a embrouill r un art

d

'ja aiTe

difficile en foi.

Voy({

TRIPLE,

TEMS,

MESURE, VA–

,LE R DE 'OTE

6

C.

( )

EYA

ou

EA,

(G 'og. mod.)

en latín

Stna,

petite

vil! de Ponugal, dans la province de Beira au pié

du

moot Herminio ntre ette montagoe

&

le Mon–

de

d nt le [ommets font toujours

cou vens~de

neige.

(D.

J.)

E

Y AH

f.

m.

(Hifl.

mod.)

efpeces de

mojne~

T,

rm

r.

S E ·Z

tttrcs-; ils ont des monafreres, mais lorfqu'ils en

{Ol:t

une fois fortis ,

tlS

n'y rentrent plus,

&

paífent

!

re:1e de lem vie

a

courir de coté

&

d'autre

&

a

fair

les

y~gabonds.

En leur.

p~nnant

leur congé, leur

fuper.leurs les

t~x;nt

¡\

une i?mille d'argent, ou

:i.

une

c~rtalOe

quantlte de provIÍlons qu'ils font obligés

. d envoyer an cOllvent , faute deanoi l'entrée leur en

efl: fermée. Lorfqu'unfly ah

arri~'e

dans une ville il

va au marché ou dans la íalle qui efr ¡tupres de' la.

grande moCquée ,

l1t

il crie de tonte (a force,

ó

di

'u ,

envoyer..-moi cinq

mitle

écus, ou mille meJures de ri{

&c.

Apres avoir rec;ú les -aumones des ames

dévore~,

le

moine mendiant va faire le me,me métier dans un au.

tre endrolt,

&

vit toujours errant ju{q n'a ce qll'il aie–

amaífé la fomme

a

laquelle il a été taxé.

11

ya chez'

les Indiens

&

dans les etats du gran¿::mogol une gra'n':

de quantité de ces pieux fainéans , qui vicnnent fou.

vent infefrer les états du grand - feigneur,

el

qui

ils

[ont fi fon

a

charge , qll'un viíir fit dire

a~1

orand-mo.

gol qui avoit fait des offres de fervices au

{~dtan,

que

fa

pLus grande

fa

veur que

maj4lé

1

ndienm

p-ítt

faire

ti

Jan.

maltre

,

hOll d'

empéchcr que les religieux mendians

de fes états n'entraJ/fm t fur

c,ux

de fa Izauu¡¡e. Voye{

Cantemir,

Hifl. Ouomane.

SEYMA~-BASSY

, (. m.

(Hifl. Turq.)

premier

lieutenant des janiífaires ; i! commande en particulier

ceux qu'on

appelle feymenys.

Lodq ue l'aga marche

en campagne , il prend le titre de (on lielltenant

é\:

Conílantinople , il peut mettre fon propre cachet

(ur

les ormes gn'il donne: enfin, il a re maniement de'

toutes les affaires des janiífaires.

Duloir, (D.

J.)

SEYNE,

(G¿og. mod.)

en l¡¡tin du moyen age

S e–

dena,

petite ville de France, dans la haute-Proven–

ce, chef-lien d'une viguerie de meme nom , fur

uoe

petit,e riviere qui fe ¡ette dans la Durance.

(D.

J.)

SEYSSEL,

(G¿og. mod.)

petite ville de France,

dans le Bugey , [ur le Rhone, qui la divife en deux

parties ,

&

qui en ce lieu commenCe

a

etre naviga–

ble; on y décharge le {el qui.vient du pays pour le

tranCportet en Savoie.

LOllgit. 23.31 .

Latit.

48. 44.•

Sey./feL

(Claude de) Cavant du feizieme fiecle, prit

le nom de cette ville dans laquelle il étoit né ; il pro–

feífa le D roit a Turin, de vint maitre des requetes ,

confeiller de Louis XII. éveque de MarCeille,

&

fi–

nalement archeveque de Turin ,

Ol!

il finit (es jours

en

fpO.

Il

a publié plufieurs traduélions

&

ouvra·

&es de différens genres. Son

hifloire de Louis X I

r.

a

eté réimprimée plufieurs rois. Sa

grande M onarchie de

France,

traduite en latin , par Sleidan, tit

du

bruit.

Il

y foutint une opinion fort extraordinaire pour

un

maitre des requetes , & pour un éveque; c'efr ql

a

le roi eíl dépendant du parlement.

(D.

J.)

SEYTA, (. m.

(Hifl. mod.fuperfl.)

idole fameufe

adorée par les Lapons. Ce dieu e!t une pierre qui n'a

aucune forme cléterminée, non-plus que fa femme

&

fes enfans qui ne (ont alltre chofe que des maífes

de pierre informes, auxquelles les Lapons font des

facrifices,

&

qu'ils frottent avec le fang

&

la graiffe

des viilimes, qlli font communément des rennes. Le

hafard ou l'art ont donné

a

la partie fupérieure de

quelques-lInes de ces pierres une forme dans laquelle

on a cm trouver la reífemb!.ance de chapeaux. Le

líen Ol! font placées les idoles efr

¡\

l'endroit OtIle

lac

de T ornotreCch forme une riviere

&

une cataraél:e.

SÉSANNE, (

Giog. mod.)

petite ville de France ,

dans la Brie, au dioceCe de Troyes , fronciere de la

Champagne,

el

25

lieues au (ud-efr de Paris , dans

une plaine entouree de coHines du cotéde la Brie ;

&

~urtlne pe~ite

riviere qui n'a .r0int de nomo

Sér..anne

e',plt fondee avant la fin du

VJ.

fiede ,

&

(ulette alors

a

~es,feiuneur

de Breques.Elle a ét ' ¡ointe au do–

maine du

co~té

de Troyes,

&

6nalement réunie

a

la

couronne avec

la

Champagne. En

16

p elle fut ré–

duite en c ndr s

par un

incendie ,

&

rétabüe quel–

S

ij