S H E
(oreÍl ;
de rendre leurs reCpeas aH [oleil
&
a
la
ltme,
qui {ont les d ux yeux de la divinité; de re[peéler
parelHement les animaux qui [om regardés corrune
plus purs que le autres, tels que la vache , le huffie ,
&c.
parce que les ames des
homme~
pa{fent dans ces
animallx: c'eíl pO\lr cela que les Bamans frottent leurs
mai(ons avec lem fiente, daos l'idée de les (anilifier
par ce moyen.
La troifieme partie du
shajlu
établit llne diílinaion
entre les homm es,
&
les clivi(e en quatre tribus ou
cla{fes : la premiere eíl celle des bramines , ou pre–
tre chargés de l'iníl:ruélion du peuple ; la feconde eíl:
eeHe des kutteris ou nobles , dont la fonélion eHde
commander aux hommes ; la troifieme efr celle des
shlldderis, ou des marchands , qui procurent aux au–
tres leurs be(oins
él
l'aide du trafic ; la quatrieme claífe
eH celle des vi(es , ou arti(ans. Chacun eíl obligé de
demeurer dans la claífe
OH
tribu dans laguelle
ji
eíl:
n ~ ,
&
de s'en tenir aux occupations qui lui (ont aíIi·
gnées par le
slzafler.
Suivant les
b~'amines
, le
shajler
fut donné par Dieu
lui·meme
¡'¡
Brama, qui par (on orelre le remit aux bra–
mines de fo n temS pour en communiqner le co ntenu
aux peuples de l'Indoíl:an , qui en con(équence
[~
di–
viferent en quatre tribus qui (ubfLítent parmi eux
JlI(–
qu'a ce jo\.¡r.
SHEAD'S - TINNEMOUTH
()u
TINMOUTH–
CA TLE, (
Géog. mod.)
\Tille d' Angleterre dans le
Norchumberland. C'eíl une place forte
él
l'embou–
chure de la T y ne, qui lui donne
(011
nomo Dll tems
des Saxons, on l'appelloit
TUllna-Ceajltr ,
&
~es
an–
cien l'avoient nommée
Tunnécell:lm.
Elle eíl défen–
dtle par un
ch~lteau
fortifié , finlé fur un rocher battn
de la Oler,
&
inacceHibl-e de delix cót€s. Les Ro–
mains y tenoient une e(cadl'e pour s'oppo(er aux def–
eentes de pirat
, &
pOlU fai re des conr[es fur l'en–
hcmi en cas de b foin.
(D.
J.)
SHEAFIELD, (
Géog. mod.)
gros bourg
~
marché
d'Angleterre dan
Y
orck-Shire , [ur le Derby , all–
clelTus de Rotherham .TOlltes les maifons de ce bourg
font bihie en brique
&
on pierres de taílle.
II
~,ly
f~lÍt
nn grand trafie de blé,
&
les meilleurs couteaux
cl'Angleterre.
(D.
J. )
SHEBAN, (
Géog. mod. )
ville
&
fortereife de
l'
rabie-heureu{e dans le pay d'Hadramont ,
él
1 1
ihtions ou
60
parafange de anaa. Cette ville Dorte .
aufii le n0111
d'H .Jdramo/Zt. (D.
J. )
HE
TEA
ou
CHECTEA ,
(Hifl. modo
)
c'eíl: le
nom d'une feae des bramines ou pretres indiens , qui
croient contr toutd les au res
~ue
RamOfl
,
Brama ,
Y iJlnoll
&
Ruddiren
{ont de etres {ubordonn 's
el
/¡
a¡
ou
~l ~¡
de q\ i feul il ont dérivé leur pou–
" oir,
&
qu'il regardent comme le créateu I'
&
le
modérateur de l'univers. es ( aair s , qlli {ont des
el '¡íl:es , n'admettent point l'autorité du
Vedam
ou
li
re {acrt! ; de plus , ils r fufent de croire les chofes
qui ne tombe nt point f01ls leur fens ,par on{i'quent
il ne croient au nns myíl:eres. Les Indiens les regar–
dent amOle des h rétiques dangereux , qui ne mé–
TÍt
nt que d etre xtennin 's.
HEFF
R ,
(G 'o"'. mod.)
bourg
a
march
~
el' n–
gl 'terre n
B
dtordshire.
(D.
J. )
HEI (, f. m.
u rm d rdatiOll
nom de celui qu'
a
I
foín de mo(qllées n
Eg
pre ,
&
dom la
charg~
r
"1
ond
a
elle
imans
a
onílantinople. IIs
f
nt
¡ Ius u m in de
sh,'ks
dans chaque mofquée fe lon
fa
oran cur -
r,s
re" nus. D an les grandes mo{-
~
il en a
\m
quí ett le h
f&
n a rien
a
fai re'
dans I petit mol' ué ,tou
1
shtiks
ont
• uyrír le
t
mpl ,
I ' a '"l
eH r pour le pri re
( . d 'filer ni' mble our ú ir leur courtes d vd–
t '
ns.
P
"
ifi.r.: {·o."l
¡;
U
J
p.
17"
(D.J.)
SH
_ SHEI'K-BELLET,
terme
de
~·l.1-ti
n,
non-1
d'llh
offi–
cier
tur~
en Egypte , qui eíl: le
che~
de la viile
&
qui
efr place par le p[asha. on mplol efi d'avoir foi n
q.u'il n'arrive aucu?e inno ation qui pu'
{fe
préjudi...
cl er
a
la Porte ; malS tollte fon autorit ' dép\md uní",
quement de ion créclit ; cal' le gouvernement d'Egyp te
eíl de telle nature , que fouv nt ceux
a
qui l'on con'"
fere les moindres poíles ont cependant la plus urande
influence,
&
qu'un caya de janiífaires ou
d~s
ara–
bes trouve le fecret par fes intrigues de gouverner
malgré le pacha meme. Pocock ,
deJcription d'Egypte
p.
163. (D.
J.)
,
SHELF,
f.
m.
(Minéralog.)
eíl ce que les
mine\lI's~
particul~erelI~ent
dans les mines d'érain, appelIent
la
ture-g!aifi
:
lis entendent par-la une fu rface imaai–
néÚre de la terre , que la íecouífe des eaux elu d
' Iu~-e
n a jamais pu ébranl r: ils pr 'tendent que toutes
l~s
veines de plomb
&
autres min' rallX étoient paral–
leles
a
cette couche de terre; que cepenclant depuis
le déluge les unes fe font élevées
&
les autres ren"
foncées.
Par
shelf,
ils entendent cette furface dure on
en~
veloppe de la terre qu'on rencontre fous la terre
franche,
&
qui eíl: ordinail'ement de l'épaiífeur d'un
pié; car ils fllppoícnt que depuis le déluge la terre
a
acq~is
une nouv,elle en,v<;loppe ,de terre végétable,
ou qm eíl telle qu elle a ete formee par la corruption
des végétables
&
des animal1 .
Foye{
D ÉLUGE,
STRATA,
Fos
ILE, MINE ,
cS·c.
SHEPEY , (
Géog. mod. )
ile d'Angleterre, formée
par deux branches de la riviere de Medway , dont
i'une coule
a
l'occident
&
l'alltre
a
l'orient. Cette ile
peut avoir environ
2.0
milles de tour. Son terroir eíl:
fertile
&
abondant en paturages. On y voit deux ou
trois bo ns villages outre Quéetisborough, gros bourg,
accompagné d'un
ch~teau,
bati dans le iv. {iecl par
Edouard
III.
On crOlt que
S hepey
efr la
Toliapis
de
Ptolomée ,
l.
11.
c.
i¡j.
(D.
J.)
SHEQUE,
f.
m.
(Hifl. anc.)
les Arabes nOinment
sluques
les chefs de lellrs tribus. Les anciens Grecs
les appelloient
phylarques;
ce fut un de ces
sheques
Olt
phylarques arabes qui, femblables
a
Sinnon, eut l'a–
d rene de faire gouter
él
Craífus un plan de guerre
contre les Parthes, dont le but étoit la perte de ce
général ,
&
il réuffit dans fon projet. Les anciens ne
s'accordent point fu r le véritable nom de ce fourbé
fL célebre dans I'hiíloire romaine ; D ion CaíIius
1 .
nomme
Ab{~ms,
Plutarque
Ariamnes,
Florus
Ma–
{eres
&
Applen
Acbarus.
Quoi qu'il en foit , l'armée
fut tail! ' e en pieces ; CraHus périt dans des marais
pleins de fo ndrieres ,
&
fa défaite fllt le plus terrible
~chec
que les Romains euífent eífuyé depuis la ba–
taillc de annes; on leur tlla vinot mille
homm.es&
iI
Y
en eut dix mille de pri . Arfabaze recut la
tet~
d CraíIlls
al!
miEeu d'un feílin de noces ;
'&
la joie
fut telle
a
cette "tle , qu'on verfa de l'or fondu dans
la bOliche de cette tete , pour fe ;JlOquer de la
foifin~
(atiable que ce romain avoit toujour.s eu de ce métal.
D ion allius,
L. 1I.
c.l.
lortls,
1.
111.
c.
ij.
(D.J.)
HERARD I A, f. f.
(Botan.)
nom donné par
M.
aillant
el
un genre de pla nte , en mémoire de
GlIillaume de h ' rad le plus fameux boraniíl:e de ion
fiecle.
La Aeur de ce genre de plante eíl: labjée
&
n'a
qu un
p
' tale divifé en cinq parries par les bords;
la levre fup .ri ure en contí nt deux,
&
l'inférieure
trois; fon ovaire qui efr placé au fond du calice dé–
g .
nere n une capfule {ecb quí contient deux le–
mences obloRgues.
L
on pellt alou er que fes feui lle
nai
nt
deux
a
deLLx,
oppoíi' es : ;\Lller en ompre
trelz efpeces.
(D. J.)
PmR
RN,
(G
'OD '
mod. )
gros bourg
¡\
m ar~
ch\! d'Anoleterre , dans Dor{ hire v rs
1
nord
de
la yaH '
e
°nomm
'e
Whit -harto
Ce
b
lrg a ' , au
e~