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S, E U

venus célebres par leur

gén~e

&

par Ienrs études.

il

naquit en

1628.

Philippe

n.

nomma pour précep–

teur de Dom Carlos, Morzillus ,qui étoit alots

él

Lou–

vain; il s'embarquadans les Páys-Bas pour etre plurór

aupres du jeu,ne prince. I.l/it naufrage ,

&

périt

el

la

tleur de fa Vle.

n

a pubhe avant l'age de

25

ans

~

l°.

un commentairelatin

inPlatOl1is Timozum.

2,0.

De

confcribm dd lúfloriá

,

libeLlus.

3°.

De regno

,

&

regioS

inJiitutione, Libri tres,

&c.

Monardés

(

Nicolas ) • médecin, floriífoit au xvj.

fiecle ,

&

mourut en

1578. 11

fe ht une grande répu–

tion par la pratique de (on art ,

&

par les ouvrages

qu'il mit au jour.

1°.

D e flcandd vena in pleuritide ;

Hifpali,

15 39 , in-

f

o.

2°.

Derojis, malis útris,au–

ral1tiis ,

(,>

limoniis .

Anruerpire ,

I

565,

in-4°.

3

o.

De

las drogas

de

Las Indias,

el

Séville,

1574 ,

in4°.

Ce

dernier livre a été tradqit en anglois

&

en fi'anc;ojs

par Antoine Colino

Pineda

(lean) , théologien , entra dans la (oeiété

des jéfuites en

1572.,

&

mourut en

1637

agé de

80

811S. Ses commentaires latins

(m

Job

&

{llr l'Ecclé–

baile, forment quatte volumes

in-foL.

(

Le ,hellalier

DE J AI.lCOU RT. )

SÉVILLE, (

G¿og.

mod.)

ville

de

l'Amérisue (ep–

tentrionale, vers le hout occidental de lile de la

Jamai'que, aífez pres de la mer, avee un port.

Long.

299.38.

tatil.

,8.

4 2.

(D.

J.)

SEULLLET S, f. m.

(Marine.)

ee fO,nt des plan–

ches qu, (ont pofées (ur les parties inférieures

&

(ll–

périeures du fabord , qui

~ouvrent

l'épaifl'eur dl!

bordage ,

&

qui empechent de pourrir

le~

m

_mbres

du val{reau en

y

entrant.

00

appelle

haulC1lr d,fiwL–

lees,

la partie

dll

coté du vaiífeau compúfe entre ¡e

pon~

&

les fabords. .

SEVIR , v. n.

(Gram. )

punit, cMtier;

la

cour

fl1llt

contre les gens de robe íi.lbalrernes quifont mal

leur devoir.

'IR ,

f:

m.

(Antir¡. romo

)

oom

d~un offi~iet

chez les Romains. II

y

avoit deux fortes de

flllirs :

les p-remiers étoient des déeurions des úx décuries

d~s chevali~rs

romains.

L.es

feconds étoient

les

prin–

<Ipaux officlers des colomes , auxqllels on aecordoit

rneme le tirre

d'Auguflatcs.

Le trimalejon de Pé–

trone

elt

titré de

p 1lir

Augufie , au pié du troJi>hée

'Gue lui érigea Cinnamlls ion tré{orier.

(D.

J.).

SEULAGE ,

f.

m. (

Comme"e.)

terme normand

qui úgnifie

magajinag.:.

f/oy~Z

MAGAS fNAGE.

SEULE ,

f.

t:

úgnifie en Normandie

magaftn. Yoy e{

MAGA IN.

SEU~LON

, f. m. (

Droit coutum.)

le

flullon ,

ftiLLon

.ou

ji'~o,n

<.le terre , a qllatre piés de largeur,

&

cem vlOgt pIes de longueur.

Tr<voux .

(D.

J.)

SEUMARA ,(

Géog. anc.)

ville de l'Ib¿rie. Stra–

bon ,

t.

X l.

p.

.501 .

diI qu'elle étoít ha,ie

fUI'

un ro–

cher au bord de l'Aragus ,

el

{eize fra des de la ville

Harmozica.

(D.

J. )

SEURE

ou

SEURRE ,

(G/ag.

mod.)

en latin bar–

bare

Sumgium;

petite ville de France dans la Bour–

gogne, (ur le bord de la Saone

&

du diocere de Be–

fan~on. ll

y

a des allgllfuns , des capucins, dellx cou.–

vens de religieu(es

&

uo college. Elle efr la douzieme

qui d pute allx états de Bourgogne.

(D.

J. )

SEURE,

LA, (

Géog. mod.)

ri viere de France en Poi–

~OL!.

Elle eommence

a

porter bateau

a

Nior t , &.fe

Jette d ns, la mer

au-de.íf

~us

de Mamns. On appe'fie

c?D?Jnun mem cette nVlere

Seure niortoife ,

pour la

difhngller de la

Seuré nantoift,

laquelle tombe qans

la LOtre pres de Nantes.

(D.

J.)

E RER, v. att.

(Gramm .)

c'efi oter a un enfant

l'u(age dI! lait de (a nourrj e,

&le

fai re palTer

a

une

nourriture plus folide.

EVRER,

(Jardinage.)

on dit

flvrer

un arbre, une

marcorte quand on la fépar du tronc d'oll elle pttn ,

&

qu'elle a pris racine dans la terreo Cefi ainú

Toml XV.

S

E

X

qu.e

1'on éleve les jfs,

l,es

tilieuls , les

toigrtar ..

úers , les orangers en partle ,

&

les autres arbres

d~

fleur , la eh¡.¡¡-mille

&

la viane.

SEURET~

,,r.

f. ,(

Conl1::er. )

aíflll'anCe,

précaUt~ofi

que ceux

qUI

negoc~ent

&

contrac.tent enfemble ont

co~ltume

de w endre ,

&

doivent prendre pOllr n'etre

pOlOt trompes. La paroJe, on au plus l'écrit des

hom~

mes, devtoit etre ,

&

eíl: en effet, la plus arande

1:.1-

reté des hon'nétes gens; m¡iis la malice

&

la

ehicané

de la plll part, obligent fouvent de prendre d'aurres

précalltions , meme é!vee eeux qui ont le plus de

r~"

putation de probité;

&

e'eft ce qu'on appelle prendre

(es

fluretés.

Le

c~lltionnement,

le naf1í.iífem-:nt, les

gages , les endofiemens , les {ouCcriptions

&c.

{ont

autant de

fe uretés

que

1

'on peut prendre rui;ant le ca–

rati re des gens avec qui 1'on traite ou des affaires

dont il s'agit.

D i?

d~

Comm.

(D.

J. )

.

SEUSl E,f. f.

(Plclmie.)

on nommefmfmen

B

'é.

tagne,

U1;

gr~Qd

fi let ou efpece de {enne, dont fe

f~r~

v ent les eqll1pagcs des vaiífeaux qui '10m

a

la

p¿ch~

de la morue , pour p rendre le petit p oiílon don t on

fait

rhame~on

des lignes avee leiquelles on peche la

momeoChaq ue batiment a ordinairement trois

I(¡':J~

m s. roye{

SEINE.

(D.

J.)

SEUI/O-MONS , ( G/og. anc. )

momagne de la

Scandinavie , Pline;

Lib. I V,

c.

xiíj.

en fait une mora

tagne immen le, égale

é1UX

monts Riphées, Tous

tes

G éographes s'aecorder1ta dire que Pline dé{jgne par-Id;

cette grande ehaine de montagnes qui s'étend en fur"

me de crolf1ant,

de¡JUis

l'extrémité feptentrionale de

la Scandinavie,

&

vient finir au promontoire Gm'

briq,ue, apres avoir traverfé toute cette

gran ~e

pea

ninlule. Cette montagne eft connue aujourd'hni [ous

dítférens noms; une partie entr'autrcs cfr appdlée

Skars;

on donrre

el

une autre le nom de

Suia,

&

¡'¡

UI1It !

troiíieme cd ui de

Doffrafiel.

(D. J.)

SEX , (Géog.

(fflC.)

Ex , S EXI

OU

SEXTI ,

car

ce mot s'éerit différemment, ville de l'Efpagne. bé–

tique. Pline

,lib.

111.

C.

j.

donne

el

eette ville

1",

íllr–

nom de

Firmum Julium;

&

les habitans font ap,pellés

Exi..tani ,

par Strabon. On croit que c'eft préfente–

ment

f/ele{-Malaga.

(

D.

J. )

SEXAGENAIRE,

f.

m.

&

f.

(Gram.)

qui a atteiot

l'age de

60

ans. Il ya des cafuiftes qui di{peofent les

flxagenaires

du jeftne. Ce n'efr pas I'age, mais la né..

'cefIité , qui difrenfent des loís. La ¡oi

Pappia

Pappea

défend le ma riage ame

flxagénaires.

SEXAGENE ,

1:

f.

( Gram. )

la

úxieme pan ie du

zodiaque

~

le

Jexagene

efr don e de 66 degrés,

&f

com~

prend deux úgnes.

SEX AGEN ARIUM

de

ponie do/icere,

(Hi(l.

Rom.)

priver un v ieillard fexagenaire ( c'cfi a-dire

qui a

60

ans ), dl! droit de doofl er fQn fL1ffrage danS

les életiions

el

Rome ; paree que le peuple paf[oÍt fuI'

une e[pece de perit pOOl, pOlLr aller

j ew~r

(a ballote

dans l'urne pour élire les magi1hats ,

&

on rejettoit

les vieillards quiavoient

60

ans, au eas que quelqu'un

de cet age fe préfendit.

(D.

J. )

SEXAGÉSIMALE, adj.

(Aritltnrit.)

les fraétion!l

Jexagéjimales

font des fraéti01'1s dont les dénomi na–

teurs procedent en

rai1.on

(e~agéellple;

par exemple;

une prime ou une minute

=

ro,

une fecondez

J

6'00 '

une tieree

==

~6'

-

f/oye{

D EGRÉ ,

MINUTE,

&c.

Autrefois

o~·

n:ofe fervoit que des fraétions

flxagl–

fima/es

dans les opérarions afuonomiques,

&

on s'en

fert enoore dans bien des cas ,

voye{

LOG!STIQ uE~

Cependant l'arithmétique décimale

~

au}ourd'h,!l

f,

rt

en llíage , meme dans les ca1culs allronoml–

es.

ans

c~

fraétioJ1s, qu'on no/mme

au~

(raflionJ

a

ronomir¡ues,

le dénominateur erant

tOllJOU~S ~o ,

ou un mulriple de

60.,

on le {ousentend

ordmarre~

menr

&

on

D

'ccit que le nwoérateurq,u'ort met

pl~

,

~

/