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COM

VoiHt

a-peu~pres

t out ce que nous pou'Vons dire

{ur les

conieees,

dans un ouvrage de la nature de ce–

lui-cí. T o ut ce que nous·avons dit fur la nature des

.orbites que oes corps décrivent .., & fur leurs mou–

vemens? .peut etre regardé comme vrai géométri–

.quement. ll n'en -eíl:.pas de meme de leurs queues '

&

de la nature ·des paFticules qui les c:ompofent<

· .no us n'avons faít qu'ex,pofer fur cela les conjeétures

Jes plus ,probables. Les obfervations nous appren–

dront dans la·fuite ce qu'on doit penfer de leur re–

tour. <:¿e qu'on peut au moins alfíher , c'efi c¡H'i·l

.réfulte des obfervations que les

cometes

décrivent

d es orbiteS a-pea-pres paraboliqtleS, c'efi-a-dir e crui

_peuvent etre trait-ées comme paraboliques dans 'ta

partie de l'orbite de la

comete

que nous pouvons

.appercevo ir. Si ces orbites .font des ellipfes , le re–

t our de

La

comete

e fi certain ; fi ce font des para–

bole~.

o u des hyperboles , le ·retour efi. impoffible.

.Le

celeb~e

M. Newton nous a donné la méth0de de

calculer leurs mouvemens ;

&

ce problem_e , !'un

.d es plus difficiles de 1'Aílronomie, ell expliqué fort

.au long ·¡¡ la fin du troifieme livre de fes

princip<S.

·M. le Monnier, de l'académie royale des Sciences ,

n o us a aufli donné, en 1743, un o u vrage intitulé

la

thlorie des cometes

,

in.

8°. Cet o u vrage peut en-e

·

con~u

comme divifé en cinq parties. Dans la pre–

miere , qui a pour titre

tli:fcours

j iu

la

ehJori~

des come.

tes,.

M. le Monnier expofe les principaux phénome–

n es du mouvement des

cometes

,

&

les plus impor–

tans p,réceptes de 1' Afironomie qui leur ell: propre.

11 donne enfuite un précis de la doétrine de M. New–

ton fur les

cometes;

&

il termine ce difcours par le

cal cul de l'orbite de la

comtte

de 1742

1

d'apres. la

·méthode de M. Newton, a laquelle il afait

<;¡.t¡~elqtj:es

changemens.

La feconde partie contient l'abregé de I'Afrrono–

mie cométique, ou la Co¡nétographie de M. Halley,

qui

efi imprimée en Latín a la fin de, l'Afironomie

de Gregori,

&

dont M. le Monnier n_ous

d_on~e,

la

traduétion avec les notes de M. Wh11l:on mferees

dans le texte,

&

accompagnée des r emarques

&

d es expfications du_tradnéteur.

.

.

La troiíieme partle efi un fupplément

qlll

contte[\t

une hifiolre abregée de ce qu'on a fait depuis le com–

.menéement de ce fiecle, pour perfeétionner la théo–

.iie des

cometes.

Les cÍeux au tres parcies cohtiennent des

recl¡e~cbes fur les pofitio ns de différentes étoiles,

.S:

fur

'les t ables du foleil , qui n'ont qu'u n rapport

ind~reél

au fond de l'ouvrage , mais

n'en f9n t pas moins

utiles ni moins importantes. Cet ouvrage efi encere

orné du pla:iifphere de Whifiorr ,

o~t

font repréfen–

t ées les trajeéloires ou orbites de toures les

cometes

les mieux connues,

&

les deux planifpheres célef–

tes de Flamfieed, réduits en petit avec beaucoup

d 'art

&

de propreté. Ainíi o n peut a{ITtrer qu'iJ eíl

. peu de livres qui dans un

1i

petit volume , comien–

nent tant de chofes curieufes

&

~triles

fur

13

fcience

qui en fai t l'objet. Au!Ii

l'ac~démie

a- t -.elle

íu~é ,

comme on le voü par l'extratt de fes regtfi res , Im–

primé au commenceme'nt de ce livre

_,

qu'un

o uvra–

ge

íi

utile

a

l'avancementde l'Ailronomie

&

au pro–

h~s

de la vraie phy{ique

célcll:~,

?e

p~:)Uv_oit

que

l ,. 1re honneur

a

fon

au~eur

1

&

etOit tres-d1gne de

lmpreffio n.

1 C etéx

qui

v ouclront fe contenter d'une expoíition

.Pus g nérale

&

plus fi'mple de la théorie des

come-

d

tes ,Mpourron~

avoir recours au petit o uvraae de M.

e aupertuts

· ·

1 ,

0

a

l'

'tntan e

fu tre

fur

La comete ,

qut

parut

e~

1

74

2

,

oc~aíion

de la

conute

de cette année.

L auteur

y

expltque a

b

d' ' ( ,

&

de d arté le

(

fi'

vec eaucoup e egance '

tes

&

'met

~

ef e ,de M. Newton_fur les

come-

,

Y

e yfieme

a

la pon ée du commun

~es

leéteurs,

·

COM

'M.

Euler, 'géometre

íi

célebre aujourcl'hui dant

toute l'Europe, a auíii fait imprimer

a

Berlín, en

1744, t tn ouvrage

inti~ulé

theoria planuarum

&

co–

mcearum

,

dart> Iec¡uel il don ne uhe m 'thode nou–

velle

&

dift'érente de celle de M. Newton, pour dé·

ternúner le mouvemc:nt des

cometes.

ll a paru depuis le corn'mencement

de

ce íiecle un

aífez grand nombre de

cometes;

les principales ont

été celle de 172 3 , dont M . Bradley a donné le ca[.

cul dans les

tran.failions pf,ilo.fophiques

ele la fociété

ro:yale de Londres ; celle de 1729, celle de 1737

&

celle de 1744. La premiere a été calculée pa;

M. Deldle, la feconde par M. Bradley, la tr-oiíie–

me par M. le Monnier,

&

pluíieurs autres All:ro–

nomes. Celle de 17

2

3 a été rétrogacle , les autres

ont été direé\es; celle de 1744 ell: la plus brillante

&

la

pln~

rema¡;,quable qu'oh ait

vtt

depuis 168o.

Finillons ce long arricle p ar une obfervation bien

propre a humilier les Philo[ophes. En 1596, dans

u~

tems

ott

l'on étoit fort ignorant fur les

cometes,

pa–

rut un traité des

cometes

du íieur Jean Bernard Lon–

gue , philofophe

&

medecin , olt font réfutés les

abus

&

témérités des v ains aíhologues qui prédi.

fent ordinairement malheurs a l'apparition d'icel–

les, traduit par Charles Nepveu chimrgien du

roi;

cependant en 168o , les Pbilofophes étoient encore

tellement dans l'erreur fur ce fujet, que le fameux

Jacques Bernoulli dit , dans fon ouvrage fu r les

co.

meces,

que fi le corps de la

comete

n'ell: pas un figne

v.ifible de la colere du ciel , la queue en pourroit

bien erre un. D ans ce meme muté , il prédit le re–

tour de la

fOmue

de 168o pour le 17 Mai 1719_,

dans le íigne

~e

la Balance. Auc,un ailr?nome,

d~t

M. de

y

o¡raire , ¡;te fe concha cette mut -la ; mrus

la

comete

ne pana point.

(O)

C o

1\1

¡¡--rE, (

Artificier. )

Les Aniñ;iers

appe~lent ainfi les fufees volantes dont la tete ell lunu·

neufe auffi bien que la queue , a l'imitation des

CO·

metes:

quelques-uns les

appellenrjlamboyames. Voy.

f'USÉ!i

VOLANTE.

COMETE

ou

de

MANILLE,

(jeu

dela)'jeu

de car–

tes qui fe joiie de la

manier~

fuivante.: l'enjeu ordi–

naire efi de neuf fiches, qut valent dix ¡etrons

c~a­

cune,

&

de dix jettons; l'on pe_ut c_omme l'oo von,

perdre au jeu deux ou troLS mtlle ¡ettons daos une

féa nce. On fe fert de toutes les cartes , c'ell-a-dire

,des

cinqua'?te-d~ux

:_

&

l'?n

¡>cut y joiier d,epuis

d~tlX

perfonnes ¡ufqu a cmq ; le ¡eu a deux n efi

ce~~~

. dant pas ¡¡ beau qu'a tro¡s

&

au-de{[us.

n

y a de l a·

vantage a taire au

¡eu de' la comete.

Les

car~e~_bat•

tues, coupées a l'ordinaire, fe partagent aux

JOUet~S

trois

a

tr<>ÍS , OUquatre a

q~t~tre,

&

de cette man!e–

re · vinot-fix

a

chacunJi on 1ouedeux perfonnes; dix·

fept' íi"c:efi

a

trois'

&

¡~en refi~ u~e

qu:on ne p_eut

pas

V

OÍr ;

a

quatre, tret7.e ;

&

a Cinq

~IX>

&.

1l en

refiera encere deux qu'on ne pourra pomt vo1r non

plus.

·

T outes ]es canes étant données , on les

~rrang~

felon l'ordre naturel en

commen~ant

par \as , c¡,m

dans ce jeu ne v¡¡ut qu'un, par le deux ,,

~-

rrots,

ainfi du refie jufqu'au roi. On commence a ¡ouer par

telle carté qu'on veut mals il efi plus avantageux

de joiier d'abord celle' donr il y a le plus

d~ cart~S

de fui te· ainfi en fuppofant qu'il y

a]t

deput~

le

lX

des

cart~s

qui fe fuivent jufqu'au roi , on les

¡e~t~ra

tomes !'une apres l'autre, en difant fix ,_.fept •

u~~,

·

· 'il

manqu01t

neuf, dix, valer , dame ,

&

r01;

ma~s

S

fi . /

une de ces canes on ñ ommeroit ceUe

qt

11

e . 1

m:

médiatcmenc

deva~t,

&

on diroitfan.s,teli<

~a;~•? ~

feroit celle qui devroit fuivre

cell~

qu on

~eca

are •

c'étoit le huir, par exemple , qtu manqu_at.. ans{j :'

féq uence, o n

diroitjéptju~Js

huít,

&c. le

¡ou~ur

w–

v ant qui auroit la carre done l'autre

manquero!r,c~n­

cinueroit en la jerrant

>

& diroit coJllme le pre,a¡¡er