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CLE

CLAU E

, (

Clog.)

ville d'Allcmagne dans le

Ti rol , pres de la rivicre d'Eiak.

LAU E BO RG, (

Clog.)

villc de la Tranf–

lilvamc ,

s'affi mblcnr ordinaircmcnt les états

du

>ays.

LAUSENTHAL ,

(

Clog.)

pctite ville d'Alle–

magnc en Franconie , .fámcufc par fes mines.

CLA

10

f. f. (

Jurifprud.

)

dans ccnains par-

lemcm, lignilic

appoinument.

e tcrme vicnt du

La–

lÍo

cauja

eonclufo,

ce qu'on appelle au parlemcnt de

Paris, dans les proccs parécrit,

appoinumtnt

de

con–

elufion. A

u parlemcnt de T ouloufe ,

d11u.fion

fe dit de

tout appointemem ou reglcmcnt

c¡u.i

imcrv.icnr fur

les demandes

&

défenfcs des parucs.

Y

oye~

ü

Jlyi<

du

parlunmc

de T oulorifi ,

par

Cairon,

p. "177·

t~8J .

5o.¡. 51 o. J19. 529 .

.5J.5.

J84. 6J9

&

665.

On fe

{en auffi de ce tcrme au parlement de Grenoble.

.Voy<{

Gu •pape,

dlclf. 201 .

&

ibid. not. (A)

LA

U

OlR,

(.

m.

Ut

bácimuzt

,

cll le plus pctit

carreau, o u la boutitre qni fcrme une affi(e dans un

mur continu , ou entre detLx piédroits. (

P)

LA

THAL, (

Clog. )

villc d'Allemagnc dans

le Hart?. , dans la principauté

de

Grubeohagcn ,

a

l'.!leéleu r de Hanovrc , tameufe par fes mines.

LA

U

TRAL , adj. (

Jurifprud.)

fe dit de tout

ce qui apparticnt

a

un cloitre de retigieux.

Le pnettr

daujlrttl

ell un religieux qui a le gouver–

nemem du monallere : on l'appelle

c/aujlrat,

pour

le diil:ingucr du prieur commcodataire c¡ui n'ell pas

régulier.

On appelle

officcs claujlraux,

dans les monalleros

d'hommes , certaincs fonélions qui n'étoiem au tre–

fois qu de limpies oflices,

&

q11i par fucceffion de

rcms ont été conlidérées commc de vrais titres de bé–

néfi es ; tels

C.

nt les oflices de chambrier, d'aumo–

nier, d'jnfirmier , de cél rier, de- facriílain,

&

au–

tres femblables. L'abbé nomme :\ ces oflices.

D ans les maifons ott on a introduit la réforme

1~

plupart de ces o Rices om été fupprimés,

&

réu:

ms avec tous leurs revenos¡\ la manle des .rcligicux.

D ans l'abbaye de Saint- D enís en France,

i1

y

avoir un grand-prieur , un fons·prieur,

tm

chance- ·

licr garde des fccau · , gra nd-aumónier, grand-con–

feífeur , grand boureiller, grand-pannetier , grand–

prev t ,

~rand-maréchal

ft\odal ,

&

un graod-ve–

neur de

1

abb

, qui

toienr tous offices

claujlraux

poíféd~s

par des rcligieux.

(A)

CLA

,

C.

m.

ttrmcdc /Yfedecine,

ell le nom que

les Mcdccins donnem

a

une doulettr lancinante, :\

la tare, oit elle fe fai t (emir ordinaírement au-def–

fus des :r.eux, c'ell-il-dire au finus fron tal , de telle

lorte qu il femble au malade qu'il lui entre aéluclle–

mcnt dans la tllte'une vril!e ou un poins:on · ce qui

a fait donncr

a

cette maladie le nom de

clavus.

Quel–

c¡uefois le

cla.vus

n'affeéle qu'un co té , quelquefois

auffi tous

les

dcux.

On rega rde cctte maladie comme une efpece de

lievre intcnnitrcnte paree qu'cn elfet elle rcprend

&

qtÜttc le mabdc il des périodes r glés. Elle ell

c¡uelqucfois quocidienne, quelquefois elle n'ell que

IJerce.

l o

:1

ftEVRE.

On la

terit en donoant au malade un émétique

un peu avam

·un peu apres l'acc s

a

quoi oo ajou–

te , pour plus d'efiicacité une dofe convenable de ·

qttinquina , comme pour les fievres inrcmuttcntes.

elquefois auffi la faignée

les diaphor tiques

per m la cure J fans qu'il foir befoin d'autres

re–

mede .

lramf<rs.

Quclquefois

les

hyfi

riques ont au fommet de la

t~c

une douleur mblable que ydenham appelle

lmu_rltyjilri

u.r.

roy~

PA

ION liY TÉRI Q

E.

(b)

L V

f. m.

d.u~J

r

.n.tit¡uitl ,

bande

OU

fi

t de

';lrprc , que les fénatcurs

' - les

hevaüers Ro–

w:un portoiem fur la poirrin

&

qui

.!roít plus ou

r.

llf,

'

,

CL

E

515

moins brge, fclon la dignité de celui qui le portoit.

'cll de ces diJférent s largeursqu'ell venuela diffi–

rence de la nmique

augu¡licla

ia

,

&

de la nmiqu

latic/a••ia.

~'{

LATl CLAVtA.

ct omement étoit ar.pellé, felon quelques-uns,

clavus

,

clou , paree

~u

il éroit femé de petites pla–

ques rondes d'or

OU

d arJleOI femblables

a

des tlhcs

de clou. Le P.

anrel

jduirc, (ourienr que le

da us

ne conúftoit qu'en des elpeccs de fleurs de coulc1tr

de pourpre, coufucs

litr

l'étoffe.

D ifl.

ti•

T dvoux.

LAZOM E

E , (

Glog.

1111c.)

ville d'Afie dans

l'lonie,

&

l'unc des dou<e ancicn nes de cette pro–

vince; elle avoit Smymc

a

l'oricnr,

&

Chios

a

l'oc–

cidcnt.

CLE

~

CLE,

f.

m. (

Serruruie.

)

inllrumeot de fer qui

fert il ouvrir

&

fcrmcr une ferrure. On y dillingue

trois parcies principales , l'aoneau , la tige , & le

panneton : l'anneau ell la partie évuidée en cceur

ou autrement. qu'on cient

a

la main quand on ou–

vre ou ferme la lerntre ; la rige cílle petit yliodre

compris entre l'dnneau

&

le panneton; le panncron

ell cetre parrie faillanre il l'autre e rrémité de la

el/,

&

placée dans le mí!me plan que l anneau. On voit

que le panneton étant parriculierement deCliné

a

faire mouvoir les parties intérieures de la ferrure,

doir changer de forme , felon le nembre , la quali·

té, la difpoúrion de ces parties. Pour faire une

cU

ordinaire , on preod un morceau de fer proporrion–

a

la grotrcur de la

cll;

on ménage

A

une exrremité

une portion d'étofle pour le panneton;on forge la cige–

On ménage a l'aurre bout une aurre portion d'étoffe

pour l'anneau; puis on fépare fur la tranche la

c/1

qui

eft pour ainú dire enlevée; on doone au marteau

&

a

la fotge'

a

1'

toffo! deil:inée pour le panneton ' la for–

me la plus app1ochée de celle qu'il doit avoir; on

perce a la pointe l'étoffe dellinée pour l'aoneau

,

qu'on a auparavant applatie au marteau ; puis on

acbeve la

c/t!.

a

la lime

&

a l'étau. On vcrra dans

nos Planches de errurerie des

c!ls

de pluúeurs Cor–

tes, tant limpies qu'ornées , tant ébauchées que li–

nies, rant

Á

panneton plaris qu'a paoneton en

S,

ranr

folides c¡ue forées, tanr

a

limpie forure qu'a forures

mulcipüees. Les

clés

limpies font telles que ceUes

<J,UC

je viens de décrire ; elles fo nt quclquefois terminees

par un bouton : les

clés

ornées font ecHes dont l'ao–

neau évuidé

&

folide en pluiieurs endroits , forme

par les parties folides

&

évuid es des dclfeins d'or–

nemeos ; les

c!ls

a

pannetons plats font ceUes doot

cen e partie terminée par des furfaces paralleles , a

par-tout la

m~me

épailleur

;

les

clls

a

pannetoo en

S

,

fom celles ou cette partie

a

la figure d'une

s_

Pour former les ventres de l'S avec plus de

f.~cilité,

on fore le panoeton en deux endroits ; ces forures

fe font au foret

a

~·ordinaire;

00

enleve enCuite

a

la

lime le rene d'épaiífeur d'étoffe qui fe rrouve au-de-

~

la de la forure,

&

1'

fe trouve fa ite. Exemple:

8 ,

foit

1

&

2

les trous ou forures, il ell évideot

qu~e~

enlevant les parties

3

&

4,

on formera une S. Les

cüs

folides font celles done la rige n'ell point percée

par le bout d'un rrou pour

y

re

cevoir un

e broche ;

les

du

percées to nt celJes ou le bout.de la rige foré

pem recevoír une broche. QuelquefoLS cene forureJ

au lieu

d'~tre

ronde

ell en óers-point , ou d'une

autre fo rme únaulicre. Pour la faire fucilement, on

commcnce par" pratiquer

a

la cige

au foret , un

trou rond · pu is a l'aide d'un mandrio d'acier bien

rrempé ,

&

ligur.! comme la forure qu'on veut f3ire,

on donne a ce rrou rond

en y fors:ant peu

-a -

peu

le mandrin

a

coups de marreau , la figure du man-

drin mem

ou de la broche qu on veut etre res:ue

dan la

f<

Si labro be

efi

en fleur de lys ,

T

t t

ij