~HY
<'l~Cl!ta¡xn¡ui
•
r.e,Jyifje.-les
J11orts; de :[upiter
tranj–
-m'!i~
en
·W.~e
d'or • du•combat d'Hercyle
&
d'An–
.tbée; des prodiges..Oe la lyre <l'Orpb4e; de Pirrha
~ .P~
Deucaljon;
de
G orgone qni
lapidifi<
tour ce
su!
l~_vQit;
_de Midas,
a
q:ui Bacchus accorda le don
fa tal"de convertir en or tour ce qu'il toucl:¡oit; de,Ju–
.pit~A"ófl-lÍ
emporte G:i!niroede au
ciel,
,fous
la forine
-d'une.,aigle ·; de D edaJ
&f.
d'kare ; du nu11ge Cous le–
quel Jt
¡pi.t.erenvelopJ>é joiüt d'Io,
&
la dérobe ;\la
..cqlere de.Junon; di} Pbenix qui rena1t de
(a
ccnd[e;
~h;
rajcunilfement d',i.&Con,
&c.
AuiTi
Rob~n-Dt~val
R .Ytz_llmjú
pr-étensl-il,
.d~ns
un traité inrintlé
d<,v<–
-{itate,
6;.
anfiquitate artis Chiqlim
,
imprimé en
1
6o
1.,
qu:il
n':r,~
aucune,de ces allégories. dont
o~
pe trou–
N.C.
la
ve~
;a)>le clé
~
les_procédes de la
~úmit.
: !¡:';!
clfe.;..:
quel_efl:._le vrai: _chill,l_ifie, Je
chi~ifl:e
un
peu
JalO!~JC
de-ce qw_appart1e nt-a
Con
art,
qu.• pfa
Ce
~e{[
iúc
("!15
~iolen
e
d~'l¡¡
fable des trava.u d'Her–
f!f$;!9S
J;el}le cm_e¡Jtdcs f!Ommes dujardÚl des Hef–
J>!;!ldes_, .apres la défa_ite du
drago~
qui les
g~rdoir;
de la !!fJln•frion du hon de la roret de Nemie; de la
"biche
~·x
piés d'ajraifl tuée fur le mont Mena!e ,
-{{e,
Oh
.íi
les
Chimhles avoienr éré plus érudirs, o u
ll
}ftt.otJes érudits ( Kircher pa cxemple) plus cbi–
JTJtfl:e~,
.1}ll\!lle moi1fo n d'inter.prétations
a
mire n'au–
.r,n~.nt
-Mf¡pas trouvé dans les Centences de
Z oroa(–
tt~ , ~es
)ly.mnes q'Orphée, les fyrp boles de Pytha–
gsu.e._)
lcp ep>b!e?'es , )es hiéroglyphes , les tables
m)ift;ques;, les erugmes , les gryphes , les parremies ,
ll{
\O}~
J,es
i mres
in.ílr~ens
de
~'art
de voiler la v ri–
t[.,_d9Jlt
pn_fe .feryoif d9ns les terns
Otl
elle étoir
a\jt¡l'?
_r:~ p~élé9',
'l¡l
·~ !5-· m,é~·ite.
de !'erre, o\1 le peu–
P.!c.
b!~!l"\PErétte .e,t<?¡t¡uga
m
digne de la conn01rre,
o
'1
l'on
1
cJqyoit. q\'e..c,'étoit la profl:ituer que de L'ex–
pofe¡
oú!e nue
'l'f¡<
yeux du yu lgaire ,
&
oi1le phi–
lo{qph~
j
loux,d'.;tev¡:~ \~ne
barnere entre lui
&
le
refl:e,
d~rAO¡Ijl:u:nes
,
é~oit
!Jl?inS ';\ bl.1mer deJa manie
~·}.1
4:Y9Ü
ge
lj.
cach¡;r, que de
ro
elle de faire croire
flllW
l'!~ f¡¡~poi
;_«ar on peut regarder la prcmiere
f'?.!f1ID~. finfiriment,1J1.eill¡mre
.que cette indifcrétion
gyi
1
a.qivylgu.éedepuis par tant de colléges ,
tant.defacu1tés , ta nt d'académies plantées, comme difoitlc
moin~.Bacon
,
1
in omni cajlro
&
in
omni hurgo.
Les
do~tze
t:Ja1res
ou
chefs d'exylicarions dans lefqucls
Kjré-er adivi(é Con
gyrnn":Jmm hieroglyphicum,
fe fe–
r gisnt réduites par q_uelques connoi1fances de la
C!Jirnj~,
a
la cijxieme leule, ou il auroit encore été
in6nime[\t moins court
&
plus hardi. i
M,
Jablons–
ki1'lV9it été chimifie, il
Ce
feroit bien gardé de oir
dans
1¡~
fu11,1eufe rabie d' lfis ú heureufement Cauvée ,
par le c;ªebre cardinal Pierro Bembo , du fac de Ro–
me,
j!a.J:tle connétable de Bourbon, la (uire des fl!tes
c éléb):ées,e n Egypte
du.ral\t roure l'année ,
Y. Miflt!l.
IJ.~
ro.ti{¡.,
tome
Y l.
mais bien au lieu d'un almanach
qe c;al{i,net Egyptien , un tableau du procédé divin
de la tranfmutation hermérique.
A
u refie, ceux qui
ferontcurieux de favoir comment les Chimi.fies l'em–
portent ft¡r les limpies érudits, comme interpretes de
t'Jllíloire
&
de la table, peuvent confulter principa–
le,rrent. _
Majc.ria.rca.naarc..anorumomnium
arcaniffuna,
~,pluúeu.r:s
o uv rages de
P.
J. Fabre de Cafl:elnaudari
( .F'IJ>er Ca/lriaovidarimfo),
medecin de Montpelli r,
fur-tout fon
Panchimicum,
fo n
Hercul<s Pio htmi
us ,
&
fon
A !chimijla Chriflianus.
!'lllieu de ce détail, voici une de ces explications
qtu pourra recréer quelques
1
éleurs : elle ell du cé–
l
bre Blaife Vi_gener e. et autaur pr ' rend qu'il fuut
e~tendre, ~ar
la
f~le
de
Prom thée p.uni pour a oir
de.robé le teu du etel, que " les dieu.x envierent le
»
fe~.
aux hommcs, pource que par le moyen d'ice–
., lut üs fonr
venus~
péné trcr
daos
les plus prownds
»
&
cachés
fecrets de la nature de laquelle o n ne
•
p
ut bonnement découvrir
&
;onnoirre
les manie–
»
res de ETO ' r, taru
11
op r
ratitremmr,
íin
n
_eH
"que par fon
·con~e-pi '
• .•que le5 Crees
ap
»
J't<t.l\U<ff
>
la r
_fOIU!;I~)fl
&
Jeparation des
rules •
".menta u-es qw Ce
.f.utpar le feu donr
procede
1'
"xéc~tion
de
~ous
_les
artille~
prefque qu
l'..Jpn~
" de
_1
homme
~
efl: lfiVcnté.
1
c¡ue les pr mi
0 • 1 _
" 01ent
autr~
mftrullllent ' outtl que le feu,
comm•
• on a
~L~
vou- modernement dccouv
rt
d
Jn.
" des
occ!~ent~le ;~omer:,
en l'hymnc d
\"u!C
'IJ.II,
" met qu tceltu a1f,ftc de
Mm
rve enCeignercnr
aux
, humains leur arritices
beau; OU\tragcs
3
;un
".auparavant ae
oitf:l.tméd'habiter en des c;v mes
, &
rochers creux.
a
g~tife
des beres fauvage . \
u·
" lant inférer par tinerve la d 1fe des Arts • ien·
" ces, l'emendement 'indullri ,
1
feu
parVuJ.
, cain qui les
m
•t
a-ex
lcution.P r quoi les Egyptiens
»
3VQient COUtllffiC de marÍer ces detL\: d 'ites
.,nfem·
ble
(mariag<rifj>eaahi<) ,
ne
v<>ttlant pa.rll d notcr
n
autre choJe , finon q ue de l'em ndemenr procede
"
l'~nvenrion
de wus les Arrs
&
M
tiers; que le fctt
" puis apr '
s cffi
élue ,
&
met de pui1fan
e en a
ion;
''
nanz agens in toto /zvc mu11do,
dit Jobancius,
nort
n
qi
aliuá quam ignis
6·
ealor
~
" que Pallas
&
Vulcain allumerent, <."Xcitercnt,
di
" Homere; qui
ñn
la caufe, comme on peut voir
, dans Pbilofl.ratc , en la nailrance de inen e,
"
qu'~lle quitt~
les Rhodiens, par e qu'ils tui
Caaí–
" fiotent fans teu, pour aller aux Athenicn "·
Le chimifie le moins cllTicu. de antiquit-:s de
r.
art, ne pourra s'empí!cher de r COitrJr
a
Philofinne
Cur la citat.ion
de
Vigenere,
&
le moins en houliafie
ne pourra
(e
refufer
a
l'application qui
(e
préfenr
ra
a
fon efprif de l'allé9orie de linerve quiuaml
Rhodicn's pour les Atheni'ens, paree que ceu -lA tui
facrifioient fans fe u. acrifier
a
1inerve fans fe
u,
di·
ra'-t-il avec rranfporr, c'efl: évidemment 'oppliqu
1
aux recherches
phyú~ues
, en négligeanr le; le
de la
Chimi<:
&
combten en etr. t ontinuera-r-il,
de
Cacrifices modernes fáits funs feu
a
Min rve phyli·
cienne , pOrte le caraélete d'offrandes rejené
p¡r
la déefie.
Quelques autcurs
(a
la rete defquels on peut placer
ce Fabre de afl:elnaudari que nous avons cité plus
haut) dont la manie de voir en tour
&
par-tour kJ
biéroglyphes de la
Chimi<,
ne s'efi pas
épUtl~~
(ur
les fa bies Greques , Egyptiennes,
& Ph
m
trnn ,
(e
font encore ¡errés
&
fur les ouvrages all '
oriqu
de l'ancien
&
du nou veauTefiament,comme
1
Can·
tique des canriques,
&
1'
Apocalr.pfe;
&
fur ks
li·
~res
de l'hiil:orique le plus pofiti , tels
que
lePen–
tateuque,
&
les Evangélifl:es: travers dan lequ
1
on ne fait s'il y a plus d'irrél.igion que de folie. Au
refie , fi c'efl: folie plutot qu'irréligion, il faut avou
que la maniere Jigurée propre aux Oric.ntaux
ne
pou·
voit guere manquer de menre en jeu des ima¡;¡na–
tions
{i
voiúnes du dtlréglement.
Mais de rous les auteurs qui ont écrit
en
(3veur
de l'antiquité de la
~umi<,
nul ne s'ell monue
plus
profond, plus férieux, plus avide de rémoignagC$,
&
plus adroir
a
o urdir ces longs t.i1fus, ou accro–
cher entr' ux ces aromes de preuvcs dont n
avons fuir menrion au commencement de
ces
conlí–
dérat.ions hilloriques , que le élebrc chimill Obus
Borrichius, dans fon trairé
dt
ortu
&
protrtJ!u
!ti"''":
Il
fe déclare, fan héfiter, pour l'opiniondeceuxqw
font remonrer !'origine de l'an ¡ufqu'au.r te1Jl.S
'l'"
ODI
précédt: le déluge.
JI
efl: dit au quauieme chapnse
la Genefe, de Tubalcain qu 'il
futnudleRJOr
&fobu•
cunaa gen<ra
tZTÍJ
&
fvri.
Tubalc:ain fut done uo (
rnifie •" car Tubalcain n' pu in
enter, fo"c:t'
~·
,, fe ·onner ces o uvrages, fans l'an de rrou
a
'
" mio s ,
d 1
s
1e.r,
de
le rille:r,
le.
1