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CHY

f

é

mcu

a

la

place de l'attraélion de cohéúon des

éY–

l

ODÍc.ns,

artra ion qui ne (auroít avoir lieu enrre

e

s

r

ps

confid~ré

comme m01Ócre ,

pui(~u

la ma–

ucrc, le fujct de propriété des corps n cfl quun

'rrc abflrair ,

''"'Y'\

Pn1

IPES,

&

que

1

s corps

nú(i iblcs nc s' uarent emr'cux que fc:lon ccrmins

rappom q•ú fuppo cnt néccffaíremcnt l'hétérogé–

n~1t

·;en un mca,par unepropríét rcl ativc,

nul–

lemcnt par une propriét abloluc.

P't>y.

RAPPORT.

Jc pu•s d monrrcr a uíli que ceuc (olubilité en ac–

re, o u l'union chimique ( auíli-bien que l'union ag–

gr ·g rivc ou l'auraf.hon phyliquc )

cll

fans cclfé

conttc-balanc e par la chaleur,

&

no n pas

alt<rnte

par la ro.\pullion. Ainfi jc diffcre d

es

ewrorúen (ur

ce poinr

~

dcux égards;

paree

9.uc

je onnois la

cauC.

de la

rép~tUi

n , q111 ell: ro1 ¡ours le fcu ;

2.

0

p aree que jc conlidere fa

ohélibiliré & la chalcur

mmc dcux agens qui

(e

conlfc-balanccnr

&

qui

l

' eu vcnt fe furmont r r

iproqucment ; au lieu que

es

w10nicn confide.rcm l'auratlion

&

la rcpul–

lion ommc dcux phénomencs i

folés ,

dont l'un com–

m cnce quand l'aurre linít.

Y oy.

F.Eu,

M1s

tBtLITÉ,

RAPPORT.

Le rapporrs

&

la chal eur que nous avons fubfij.

ru és

!'aura

ion

¡\ la repnltion des Phyíicicns

modcrne , (ont les dcux gr<1nds prin ípes de tous les

phénomencs de la

11imit.

oih\ les prcmicrs Línéamens de ce qu'on pcot ap–

peller

jáphntia

himi

a.

Q uclqucs clcnü-philofophcs

fcront peut - ·ere ccnt.!s de croire que nous nous

{ommcs éle

é

aux

gén~ralités

le plus hautes; mais

nous fa ons bien au ontrairc, que nous nous

en

{ommcs

tenu

aux norion

c¡ui déc01Lient le plus

jmmédiatemcnt des fairs

&

d s connot!la nccs par–

cic•Liicrcs ,

&

quí peuvenr éclairer de plus pri:s la

pratiquc.

En

cfii

t il ne fcr it pa impoíliblc de fui re difp:rrol–

tre come

e di Clínaion que nous avo ns ranr mul–

ripliécs; rous e afpetl dilfércns (ous lefquels nous

avons

conftd.!ré le corps, en jerrnnt la-ddl'us un de

ces coups d' ·i l fupérieur , dans lcfquels on montre

d'nucanrpl11s cl'<lrenduedans le gérúe , qu'on ident.ilie

<In antagc les aufes

&

les

!l~r

.Mai ces cffort nui·

r oic:nt.\ lu

C.

ien

'~praciquc

dan.s tous ceux<IUÍ n'au–

r ient, rú cene npacic.; de vuc qui fai t cmbralfcr

&

les plus grande chole

&

les plus pctírcs , ni cctte

aptirudc qtr'onr

orraíns hommcs exrraordínaírcs,

de con enrrcr dans

1

mJdirnúons les plus abflraí–

tc romes leur fucuhé

inrelle uellc ,

&

de fortir

de c<:tcc efpc e de

1

rhargíe phílolophique oh tous

lcurs en fo nt pour ainft clirc Ji1fpendus , pour en re–

prcndrc l'ufagc a ec plu de

i

aciré

les difpcrfer

avec a idité har tous

1

obj esqui le

nvironnenr,

&

C.

aíli nncr d.: !'importante

urieufe minutic

des d tnils.

·eH Y

&e.

Et la IOel'lce

dit:

un certain degré de feu Hkhe

l'aggré~arion

de l'or, détruit celle de l'eau , attaque

la mixuon du plomb

&

la compofition du nitre, e -

cite

des

réa

'fs

dans le ra rtre, le (avon, un extrait

un arúmal.

La

manreuvre

&

la fcíence o nt pareille·

mcnt leur langage dans l'cxpoliüon des phénomenes

de l'all:ion des mcnll:rues. La manreuvre die : J'acídc

rúcreux trop concentré n'arraque poiml'argenr, mais

étendu d'unc certaioc quantité d'cau

&

excité par un

errain degré de chaleur, ille dilfout.

La

(cience dir :

l'union aggrégatíve de l'acíde concentré cft (upé–

rícurc ¡\ Ion rapport avec l'argenr. , & l'eau ajoutée

au mcnll:nre rclilche cette aggrégaúon que la chaleur

rclilche davanragc cncorc,

&c.

La

manreu vrc ncgé–

néralífera jamais; mais la

C.

iencc díra plus généra–

lement ici: dans rom a8e de dilfolurion, la tendance

a

l'union míx rive furmonte l'union aggrégatíve.

La

M.!raphyfiquc n'a rien die d'unl! maniere abf–

tr aite dans tous les príncipes que nous a ons pofés

plus hauc, qui ne pui1rc

éuc

craduit pour les objcts

parúculi rs en langa¡;c de manreuvre , comme nous

v enons de l'exécuter dans ces exemples ,

&

récípro–

quemenr,

&c.

Mais íi la

Cllimic

a dans fon propre corps la dou–

blc langue, la populaire

&

la fcicntilique , elle a en–

rre les autres (ciences narurclles fa man.iere de con–

ccvoír, comme il efi évident par ce que nous avons

expofé ailleurs fort aulong ,

&

par ce que nous nous

érions réfcrvé d'ajoCtter ici pour achevcr le cableau

de la

Chimie

par ce qu'clle a de plus diilingué; c'efi

que la plí"ipart des qualítés des corps que la Phylique

regarde comme des mo des, font des fubfiances récl–

les que le chimifie fait en f<lparer , & qu'il fai t ou

y

rem nrc, o u poner dans d'aurres ; rels fom entre

autr s , la couJeur , le príncipe de l'infla.mmabitité ,

de la faveur, de l'odeur,

&c.

Qu'tjl-eequt

l<fiu,

dít le phylicíen?

n'tjl-u ptU

un

<orps lclw.ulf1

a

un

ut

point qu'i!}ttt< de La lumierc

,,.

4/Jonáantt? car un fir rouge

&

hrúlant, qu'1f-ce

4 Ulre

chofi que

dufiuJ

&

qu'rJI·c< qu 'un

charbon ardcnt

,ji

ce

n 'ejl

du

boi.s rouge

&

hrálan~?

eWt:on,

Opt. quajl.

C ependant un charbon embrafé e fi auíli peu du

feu, qu'une éponge ·imbibée d'eau ell de l'eau; car

le chimill:e peur au!li bien enlcver au charbon ,

&

montrer

a

part le príncipe de l'inflammabilíté, c'ell:–

i\-díre le feu, qu'exprimer l'eau d'une éponge

&

la

recevoir dans un v a1lfeau.

La couleur confidérée dans le corps coloré efi,

pour le phylicien, une certaíne clifpofition de la fur–

fuce de ce corps, quí le rend propre

a

renvoyer tel

on te! rayoo; maís pourle chímíll:e, la verdure d'un•

planre eílinhérentc ¡\ un certai o corps réfioeuxverd •

~u'il

fair eolevcr

a

cerre plante ; la couleur bleue de

1

ar¡¡ille efi dí"ie

a

une maliere métallique qu'il en fair

aufii féparer; celle du jafpe, qui femble

u

parfai re–

ment une avec cettc fubll:ance foílile , en a pour–

tant été tír<le

&

recenue , felon la fameufe ex:périence

de Becher.

'

U

ne obfervation qu'íJ ell:

a

propos de faire, c'eíl:

cp.re

dans l'expoúríon des phénomencs de la couleur

le

p

hyJi

cíen & le chínúll:e djfeot

fe~en;reor

des ch<?–

fcs

cli.ll:

i'rentes , maís non contrad•BoJTes. Le

hi–

rnill

fa

it (eu]ement un pas de plus ;

&

il en fera un

{ccood

(j

quand vous hú demaod!!tez. en qubí con–

Gll:e la

~ouleur

daos cette réfin e verte de la planee •

ou dans cetre (ubíbncc m rallíque de l'argille ,

i!

o'en ell: pas encore r duir dans fa réponfe

a

recou–

rir

a

une certaine difpofition o cule

e , & s'il co

nooit

un corps, _un

~re

phvúque

une

fuhllan.ce

partí–

culiere qu'rl pm.lfe aJÍigner

omme le fu¡et ou la

aufe ele la couleur : or

iJ

connoir ce corps, (avoir

le phlogill.ique; en un mot, rant qu'il ell: quellion

des pro pri

; t '

des

mi~'tes

, le chimille en rrouve

la raifon daru

1

urs

pri~

ipes ou dans la rn.ixtion m2-

G

g

ij