Table of Contents Table of Contents
Previous Page  339 / 940 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 339 / 940 Next Page
Page Background

CHE

hambre des communcs , doit avoir au moins cinc¡

CCOIS livrcs fl rling de rente : a la rigucur e'e(\ a la

provincc

qu'il~

repréfententa payer tous leurs frais;

mais aujourd'hui il arrive rarcment qu'on

1'

XJgc.

Yoyt{

PAR L

ME T .

(C)

(a)

HEVA LIER

DV

U

1

, (

Jrifl.

mod. d'Angl. )

or–

drc militaire en Angleterre. On a déja donné fur cct

ordre ,

au mol

BAI

, un détail inllrufrif, auquel

nous n'ajourerons que peu de lignes.

11

ell fingulier qu'on ignore le tems de l'inllitu–

tion de cet ordre de chevalerie , qui Cut en honneur

au moins depuis Henri

1 .

jufqu'au tems de Char–

les

11 .

&

qui dcpuis ce prince fm cntierement né–

gligé,

&

prefque oublié jufqu'en

17~~,

que le roí

eorgcs

l.

le rclfu!i ita par une créarion de trente–

fix nouveaux

c/uvalurs.

La cérémonie

fm

fomptueu·

(e ; ello cotua plus de trente mille livrcs flerling au

roi,

&

c¡uatrc ou cin

q ce

nts

il

chaque

cluvalier.

Le

duc de Monrauge en

ti.tt

nommé grand·maltre ,

&

ette dignité lui valu

t fe

pt

á

huir mille pieces. Le

chcvalicr

Robert

alpole , des.lors regardé comme

prcmier minillrc, porra l'étendart. Le roi pour con-

ilier plus de aveur

a

cct ordre relfufci té, déclara

qu'il feroit comme la pepiniere des

chevaliers

de la

jarretiere. Mai

les defirs, les intencions , les volon–

t~s

des rois, ne font guere mieux réalifées apres leur

mort que celles des particuliers.

Art. communiqul

par

M. le chevalier DE JAu OURT.

HEVAL! R DAR O ET , (

Hijl.

mod. d'A ngl.

)

clalfc de nobles en Angleterre, entre les barons

&

les limpies

chtvaliers. Yoy<{ lt mot

BARO ET ,

&

ajoürez·y le détail fuivant.

La prodigalité de Jacques J. le mettant

toujour~

a

l'étroit, il cut enfin rccours en 16 14

a

un pro¡et

formé par le comre de

alisbury : c'étoit de créer

des

chtvalitrs baromrs ,

c¡ui faifoicnt

un

corps de no–

blelfc mitoyen entre les barons

&

les chevali ers or–

din3ircs. Le nombre en fmd'abord lixé

a

deux cents;

mais le roi n'en lit que cent

a

la premiere promo–

tcion, fuivant RapinThoiras ,

&

feulement dix·n ttf,

fuivant Tindal.

D ans les afles de ju!lice on devoit ajoüter aux

ritre

de ces

chcvalius

celui de

baronu,

ave

e

le

no

m

de

jire'

&

leurs femmes devoient etrc

~uali­

li~c

de

lady.

Lcur place

a

l'armée fut

tabhe au

&ros pr

s

de l'étendart du roi, pour la défenfe de

la

perfonne. Afin de donner quelque couleu r

a

cette

nouvelle inllirution, les patentes porterentqu'ils en–

rreticndroient hacun

JO

foldats en lrlande pendant

troi ans ,

il

ralton de huir fous par jour pour cha–

c¡ue foldat, ou qu'ils payeroient mille quarre-vingt–

quint.e

li

res llerling,

&

que le roi fe chargeroit

d\:ntretenir

ces

troupes en Irlande. Auffi eíl-ce la

outume pour eux qui depui ce tems-la ont été

re~us

a et ordre' d'a oir une quittance endolfée

a

lcur

!cure patente de la mcmc fomme de mille

quatrc-vingt-quiOIC (ivrcs flerling, deflinéc au

me–

me

uf:tge ·

faute d'un parcil endolfemcnt, plu–

fi eur

f.11roncts

furent oblige , fous le regne de

har–

le

U.

de paycr ceu e fomme de mille quarre-vingt–

quime ti res llerling.

l'oy<(

T indal.

.drt. ommuni-

qul par

l.

le hevalier DE J

O RT.

H

Lt

R.

(Jurifp.)

ous avons en cette ma-

tiere .\ par! r de plu!ieurs fortes de

htvalicm ;

fa–

oir, le

chcvalius du gua ,

les

hcvalius d'ho1znmr,

' le

ht~•alicrs ~s

lois.

'htvalitrdu

f.""

en

lUl

officier d'épée prépofé

a

la

¡;arde de la

·¡ e avec un certain nombre d'hommes

:\ pié.u

a

heval. Le guet n ' roir autrefois en faflion

CJUC

la nuit

'en pourc¡uoi

1

eh< alicr du guu

éroit

a¡ pdlé

pr.rfi8us

igi

tun.

Préfentement :\. Paris une

pnrñc du guct monte

a~úli

la ga rde le jour. Le

eh<–

.zlur du

s:uu

d Parí étoit établi des le t ms de

.

Louis: il-avoit voi: d : ·

~ti

y

Iorfqu'on jugeoit

Tome 1/J,

C HE

" 13

les prifonniers pris par fa compagnic, fuivant un

déclaracion du

1.7

o vembre 1643 ·

e1 officc. a é1'

fupprimé ; celui qui cll pr fentement

a

la

t~te

du

guet a le tirre de

commandant.

n avoit auffi créé en 1631

&

163 3 des offices

de

chtvalicr du guu

daos tomes les grande villes ;

mais ils Ont ét

fupprimés en

1669

1

a l'excepcion de

ceux qui étoient eré s plus anciennement, rels

que

cclui de Lyon.

Cluvali<r d'!tonntur,

ell un officicr d'épée qui a

rang , féance ,

&

voix délibérative daos certaines

compagnies de julli e: il y en a daos quelques cours

fup rieures , daos les bureaux des finan ces ,

&

dans

les préfidiaux: ils ne peuvent affiller au jugement

des proc

s

criminels qu'ils ne foient gradués.

Voy<{

les ldits , dlclarations,

&

arr

·u

indit¡ul s dans

Brillon ,

a u n10t

chlvalitr, n .

.5.

1tcvalitr dt jujliu ,

ellun titre que prennent cer–

tains

chcvalicrs,

pour fignifier qu'üs n'ont point été

difpenfés des preuves de noblelfe.

'htvalier s lois,

éwit un officier de juffice auquel

le roi conféroit le titre de

chtvalicr.

On dillinguoit

autrefois ces

chevalicrs

des chevaliers d'armes. Guil–

laume Flotte chan celier de France, Guillaume Ber–

uand, Jean du

hallelier ,

imon de Buey premier

préfident du parlemenr , Pierre de

enniville , rous

nommés en 1

340

dans une déclaracion de Philippe

de

alois pour le privilége de l'univer!ité de París ,

font qualifiés

chtvalitrs

m

lois.

Froilfard,

liv.f. ch. lxxvij.

dit pareillement

que

Simon de Buey éroir

chevaliu

m

lois.

ll

donne áulii

la mi!me qualité a Renaud de ens.

Plufieurs chanceliers

&

autres magillrats

fi.~ren&

fai ts

chcvalicrs.

Jacques de Beauquemar premier préfident du par–

lement de Roiien, fm fait

cluvalicr

par

harles

1X.

le

1.6 Septembre

1

~66.

Y oy<{ le

traitl

dt la nobliffo p«

de Laroque,

c/1ap. cv.

(A)

HEVALIER,

(. m.

(Ornit. )

p/uvialis major.

Ald–

limofa vmctorum.

Gefn. oifeau aquarique qui pefe fept

onces : il a quinze ou feize pouces de longueur de–

puis la pointe du bec jufqu'au bout des pattes; l'en–

vergure ell d'environ vingt-deux pouces; le bec e!l:

mince'

&

de couleur noire,

a

l'exceprion de l'angle

de la piece inférieure qui ell rouge; il a deux potr

ces

&

demi de longueur. Le fomme t de la rete, la fa–

ce fupérieure du cou , le delfus des ailes, les .!pan–

les,

&

la partie antérieure du dos, font de couleur

brune

m~l

e de couleur cendrée ou blancharre: les

bords des plumes du fommer de la

t~te

font blancs.

&

le milieu ell noir : le croupion

&

le delfous de

l'oifcau font blancs.

JI

y a vingt-fix grandes plumes

brunes dans les ailes ; les cinc¡ premieres font d'ua

brun fon é , & leurs barbes inrerieures font parfe–

mées de points blanchíltres ; les dernieres grande

plumes font de couleur moins foncée, & ont de pe–

tires taches blanches: la queue a environ rrois pou–

ces de longueur; elle ell compo!i e de douze plumes

fur lefqucllcs il y a des bandes rranfverfales

&

on–

doyantes, alternativement bmnes

' blanches. Les

pattes font fort longues,

&

dégaraies .de

plu~es

¡ufqu'a deux pouces au-d !rus de la prem1ere arucn–

lation; lcur couleur efl mélée de erd, & de cou–

leur tivide: le doigt pollérieur ell petit; les ongle

font noir ,

&

le doigt exr riettr eft uni au doigt du

milieu :\ fa nailla nce.

On a clonné le nom de

cht valitr aux pil.s vcrts

a

cet oifeau ,

a

caufe Je la couleur de fes piés; il

y

en

a un autrc que l'on a nommé le

~he.valier

aux

pih

rougu ,

par e qu 'il a les piés d'un jaune rougeiltre :

fon be ell un peu plus court que celui <lu premier ;

fon cou

fa tcte fonr d'un brun endr ; il a une li–

gne blanche au.Oelfus

des

_yeux; au relle ces d ux

o· au•

.,; fe r

IIi

mblent, Willughby ,

ornith.

Rr