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310

C HE

·Chrétiens. l..esmains & les jambes du patient étant

-attachées fur le

chevalu

avec des cordes,on J:enlevoa

&

on l'étendoit de te

U

e force que

to~s

fes.os

en étoient

<:lilloqués: dans cet état on lui

appl~qu.Ott_fW:

le COfJ.?S

des plaques de fer rouge, & o,n !m dechir_01t les ca–

t és avec des peignes de fe r qu on nommon

ungula_;

pour rendre ces plaies plus f<:níibles , on

les,frotto~t

·quelquefois de fel & de vma1gre, & on les r ouvron

J orfqu'elles commens:oient

a

fe refermer. Les auteurs

qui ont traité

de~

w_urm.ens

d~s

martyr,s , en ont don–

n é la figure , qm fan fremll'

1

humamre.

Cer iníl:rument barbare n'a pas éré inconnu aux

modernes ' non plus que la coi"Itume de mettre les

accufés

a

la torture ' pour tirer d'eux l'aveu de leurs

crimes. Le duc d'Exerer, gouvernet!l' de la T our fous

le regne d'H enri VI. avec le duc de Suffolk & d'au–

l:res, voulant introduire en Angleterre les lois civi–

les , commencerent par fa ire apporrer dans la tour

un

chevalet,

qui efr un fupplice que la !oí civile or–

clonne en beaucoup de cas; &on I'y voit encore: on

appella dans ce tems-la cet infrrument ,

La filie du duc

d'Exmr. (G) (a)

CHEVALET,

outil d'Arque!nifier;

c'efr un iníl:ru–

m ent de fer ou d'acier long de íix pouces, épais de

¿eux,

&

large d'un, fmmonté de deux petits piliers

quarrés ' qu..i y font ard!tés

a

dememe en- deífous

avec vis

&

écrou, longs auffi de úx pouces,

&

lar–

ges

&

épais d'un demi- pouce ; le pilier a gauche eíl

percé par en- haut d'un trou rond , dans Iequel fe

.paife la broche d'une boite ; I'autre pilier efr coupé

.en deux,

&

les deux moiriés font alfemblées par une

charniere perdue: tm peu au-deífous de la charniere

efr un trou qui répond a l'autre trou de la branche

gauche ' & qui fert pour fol!tenir

1

'autre coté de la

broche qui rraverfe le

chevalet.

Certe branche fen–

due eíl fermée par en- b as avec une vis : au milieu

d e cette broche efr la bolte; cette broche fort un

p eu en - d.ehors du coté droir'

&

l'on y monte une

-fraife pour abattre

les

inégalités que l'on a faitcs dans

le baíTmet en les cretúant avec la gouge. Les Arque–

bu'íi"ers pofent ce

chevalet

dans l'étau, & font to ur–

n er la fra..ife dans le baffinet par le moyen de la bolte

&

de l'archet'

a-peu-J?n~s

comme les forets.

CHEVALET ,

barre a c!tevalet ,jo1u de clzevalet , che–

valet

a

p latine ;

voyez

Farticle

BAS AU MÉT!ER.

C H EVALET ,

terme de P affementier - Boutonnier;

c'efr un pieu de bois d'environ quatre piés de hau–

teur, enfoncé en terre, qui a

i\

[o n

extrémi~é

fupé–

r ieure une poulie; a cen e potthe efr attache un I?e–

t.it

morceau de bois fait en forme de íifflet , qm a

chacun de fes bouts a un crochet de fer tournant. Les

Boutonniers s'en fervent pOLll' couvrir la carrifanne,

&

pour reto rdre la guipure.

CHEVALET,

en termes de Cardeur,

efr une efpece

a e prié-dieu qui porte une groíTe droulfette' fur la–

q uelle l'ouvrier brife la laine ou le coton avec une

autre qu'il tient dans fa main : ce qui rend cette opé–

r ation auffi aifée que s'il falloit ten ir les deux drouf–

fertes.

Voye:¡:

D RAPIER, DROUSSETTE.

CHEVALET , (

Chamoifour.)

repréfenté

Planc!te du

C/u:moijeur,

jig.

1.

eft compofé de deux montaos de

h o1s de cinq piés de haut , fur lefquels efr allemblée

u~e ~averfc

de

m~

me Iongueur. Certe traverfe a une

g

0

1

tnere dans toute fa longueur pour recevoir une

r e_g e

bois auffi Iongue, qui s'y ajufre parfaite–

me2t.b eíl: entre cette regle aui efr mobile

&

la pie–

c e e l O!S

a

gouttiere fi:xe, qt/on fait palfer une peau

pour a ttavail!

L

¡

11.

r

'

0 ·

·

er. a reg e ea tenue 1erree par tm

e m qu• entre dans un des montans.

CHEVALET fed"t

Cl

.

d'

.

de bois

couché~

en.

t '

en

zarpenune'

une_ptece

3lLX

u elles elle eíl: travers (ur deux au tres pieces '

1u

qii.

¡

d

t

Pzrpendiculall'e. Ce

dzevalet,

le

P

5

mp e e ous' en en LLne infinité d'occafiOns,

CHE

mais

fur-tou~

a

f<?LI~enir

les planches

qui

fervent de

pont aux peutes nv1eres.

CHEVALET,

en urmes de Chauderonnier

,eft.un

banc

garni de deux gros anneaux a chaque bout ' on pa!fe

&

eíl: retenue une forre de bigorne

a

rabie

&

a

boule

ou autre, par le moyen des coins dont on la ferre

au~

ta nt qu'on vem .

.Vor•:c PL.I. du Ch':udero_nnier,fig.

13 •

&

la.fig. 7·

qm

reprefente un ouvner qtu travaille fur

le

chevalet.

CHEVALET , (

Corderie.)

i!

y

en a de deux fortes,

ceux des efpadeurs & cenx des commetteurs qui

font

tn~s-différens

les uns des autres. Le premi;r efl

une íimple planche aífemblée verricalement au bout

d'un_e, piece de b::'is couchée par terre, qui Iui fert

de,r1e; le bout d en-haLit de cette planche eft échan.

ere demi-circulairement. Le fecond eíl un treteau

fur lequel il

y

a des chevilles de bois; il'ferr

a

fuppo;

ter les torons & les cordons, pour les empecher de

poner aterre.

Voye:¡: L'article

CoRDERl E.•

CHEVALET,

unne d• Corroyeur,

c'e!l. un inílru–

ment de bois fm lequel les Corroyeurs étendent leurs

cuirs pour les drayer. Le

clzevalet

ell une planche af–

fujettie obliquement fur un pié; ce pié eH un alfem–

blage de neufo u onze pieces de bois ,

d~nt

deux ont

trois piés de longueur, rrois pouces de haut,

&

qua–

tre de largem. Ces deux pieces de bois

fonr

pofées

par terre,

&

font éloignées !'une de l'autre par qua–

tre ou Úx perites traverfcs c¡ui enrrent dans !'une

&

dans l'atitre.

A

u milieu de

ces

jumelles font des mor–

toifes , dans Iefquelles on place deux monrans de

meme groífeur & d'un pié de haut'

qui

fonr joims

par en-haut par une traverfe auffi de meme groífeur.

La planche c¡ui forme le

chevaln [e

met entre deux

des petits barreaux de bois par un bout, fon milieu

efr appuyé fur la traverfe d'en-haut, & le haut de la

planche fert pour y étendre la peau ou cuir

a

drayer.

.Voye:¡: Lafigure

B.

Planc. du Corroyeur,

qui repréfenre

un ouvrier qtú draye une peau fur le

chevalet• .Voy<(

l'articlt

CORROYEUR.

CHEVALET, eft une machine dont fe ferventles

Couvreurs

pour fol!te nir leurs échaffauds lorfqu'ils

font des entablemens aux édiñces couverts en ar–

doife,

&

pour continuer de couvrir le refle du com–

ble de meme matiere; car pour la tuile ils n'en font

point ttfage. Ils donnent encore le meme noma des

paquets de natte de paille, c¡u'ils mettent fous leurs

échelles lorfqu'ils les couchent fur les cambies,

IJc

fm-tout fur

x en ardoife.

CHEVALET,

en termes de D oreur furhois;

efpece

d'écheiJe fm laquelle les D oreurs placent leurs

qua–

dres pour les dorer. Le

cheva!et

efr compofé de trois

branches ' dont !'une joiie a volonté entre les deux

autres

&

{e

nomme

queue;

& les deux de devant font

retenu~s

enfemble par deux rraverfes, dont celle du

bas eíl plus large que celle d'en-haut. Ces deux der–

niers piés ou branches du

c/zevalet

{on t

percés

pre~que dans toute

leu~

longu:ur

?e

pluúeurs

~ous,

ou

l'on fiche des chev1Iles qm renennent les p1eces , fe–

Ion Ieur grandeur, devant le

chevalet. Voy<{ Lesfig.

&

12.

P lanc. du D oreur.

CHEVALET,

( Hydr.)

en terme de

J.:féchanique ,

eíl: un rreteau qui fert a échaffauder' {c¡er

d~

long'

& poner des tringles de fer dans une machine hy-

draulique.

(K)

.

CHEVALET DU TYMPAN ,

terme d'Jmpriment ;

c'efr une petite barre de bois auffi longue que le

rrm–

pan eíl: larue alfemblée en-travers fur deux peutes

barres de

boi~

qui font enchaífées

it

plomh dans

d{.

morroifes derriere le rympan , {ur la pl_anche du co •

fre. Ce

chevalet

ferr a íot,renir &

re~mt

le rympan,

étant un peu courbé en forme de pupitre , Lorl'llle

I'ouvrier eíl occupé

a

y pofer fa feuiUe, ou

qutlL

fortir de deífous la platine> il releve le rympan

W: