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CHE

&

un denier 1ournois.

JI

n'e!l pas du pour limpie

renouveUement de foi.

Enfin , par les coí\rumes de

bSteau-neuf

har-

tres,

&

Dreu-c, le

chcval tic findtc

e leve

a

propo r–

tiC1n de la valeur du lief.

uand le lief efi cntu?r ,

e'

ll-;\-dire quand il vaut 6o fols de racbat , le

che–

val

efi dí\ ;

&

le

chcval

cntier vaut 6o fols.

i le ficf

vaut moins de 6o f. de revcnu, le

chcval

fe paye

a

proportion ; il fe demande par aaion,

&

ne peut fe

leve qu'une feulc fois en la vie du alfa( , lorfqu'il

doit rachar

&

profit de lief.

Anciennement le

clzcval ticfirvi<t

devoir 2tre ef–

fayé avec le bautbert en ero uP.e

qtü étoit l'armurc

des chevaliers ; il fa lloir qu'tl

ñu

ferré des quatre

piés;

&

fi le

chcval

éroit en 1at de faire dout.e licues

en

un

jour,

&

autan1 le lendemain , le feipneur ne

pouvoit pas le reñtfer fous prérextc qu'il etoit trop

foible.

V oyez

le

chap. 129. tles lrablij{emens de France.

V oy. aujji la B ibliot. du droic Fr. par

Bouchel ;

&

le

gloj[. de

M.

de Lauriere , atrmot

chevalde fervice.

(A)

C HEVAL TRAVER A T,

(JuriJP. )

efi (e heval

de fervice que le vaffal qui tient

a

hommage plein,

doir par la mutarion du feigneur féodal en cenains

endroits du Poitou; fav

oir, dans le p

ays de Gaíl:ine,

Fontenay, Douvant

&

Mervant.ll

ne faur pas con–

fondre ce

clteval

avec celui qui eíl: dtt par la mutation

du vaíral. On appelle le premier,

clzeval traverfont,

paree que étant dft pour la mutation du feignettr,

&

devant o2tre payé par le vaffal des le commencement

de la mtttarion, ce

cheval

paffe

&

traverfe roüjours

i!U fttjer médiar

&e

fuferain qui leve le rachar du fief–

lige du feigneur féodal

&

immédiar du alfa!; au lieu

que le

cheval

qtti eíl: du par la mutarion du vaíral ne

devant e.tre payé qu'a la fin de l année de la muta–

tion, ce

cheval

ne palfe ou ne traverfe pas toftjours

a

u feigneur fuferain

&

médiar, mais feulement lorf–

que la muration de la part du valfal qtú 1ient par hom–

mage plein, précede celle qui arrive de la parr du

feigneur féodal immédiat qui 1ienr par hommage

lige du feignettr fuferain.

U

en eíl: parlé dans

l'article

t 6 8

&

t8.S de

la

colaume de Poitozt.

Lorfque la mu1arion arri e de la part du valfal

donr le fief e!l renu par hommagc plein, l'hériticr du

vaifal, fuivanr

l'article t6.S de la me·me coÚJume,

doir

dans les m@mes endroitsdu Poi1ou, au feigneur

fi'o–

dal immédiar,

a

la fin de l'année de la mu1ation, un

d teval

de fervice, fi dans l'an de la murarion du va f–

fal qui 1ienr par hommage plein, le feigneur féodal

immédiar vient ;\ déceder ;

&

fi fon ficf renu

a

hom–

maae lige court en rachar , l'heririer du valfal don1

le

ffef

eíl: tenu

a

hommage plein' par

l'article t68.

de

la coiitume de Poi1ou , eíl: obligé de payer ce

cheval

de fervice non

a

l'béririer du feigneur féodal décedé,

mais au feigneur fuferain

&

média1 qui leve le ra–

cha1 du lief..lige ;

&

ce

ch<vai

palfant ainfi au fei–

~neur

m dia1

l'exclufion de l'h ririer du feigneur

1mmédiar, il femble qu'on pourroir l'appeller auffi

clzeva/ travufiuu,

comme le prenúer dont on a parlé;

cependa~1 o~

n appelle proprement

~lzeval

traveifanJ

~~e

celw qut efi dft pour la mu1atton du feigneur

/odaJ

par le valfal qui cient

bommage plein.

Yoy.

tJ~ffoure

f.

de Lauriere,

a

u mot

chcyal tra>ufam.

J

J,

;:EVAL l\IARI ' , f. m.

hippocampw, (

Jrzji.

tUU.

~

1

o~og.)

poilfon de mer : felon Arrheéli

on l'a.

ftn

11

~ts

au nombre des infeBes.

U

e!l d'une figure

G

h;;:i~l:rc ~~·on

a prétendu quru reffembloi1

¡\

une

orps ; cp ll a <¡ueuc,_

&

~n

cite>

al

par le r !le du

qut a donrf.:'f'<tUOI on 1a nom?'

chn-al marin :

u de

1 . (;"u

.1

ces compar.ufons c'efi que la

qurnme ( s

ch~':u~

1

e

(~

ontoum e en dilf.!rens fens

que rapport

la 1 es •

1 .que k relle du

corps a

qu

J.

clt

1

la

~"le'

Cncolure

&

au

poitra.il

d'un

n a pour

gurc.

ct

UÚo

a de5

e

n1aill

(ur

CHE

tour le corps ; fa longu ur

fi d neuf

pouc~

38

plus ; il n'etl pas plus g

que le pou

e ;

tl

~un

allongé

n forme

de

1uyau crcu

qut

ti

s'ouvre par le moyen d'unc fo rre de cou e

1c

en

dans le bas ; fes yeu

nt

ronds

'

taillaru "

a fur le

fo~mct

de la t.!1c d • poils hcnffes

&

d·~

tres poils

fitr

le e rps ; ils fo nr 1ous

ti

liru

~·on.,.

pcut les voir

'{tiC

lorfqu

l'inf<

e

e!l dans

1

eau ·

b

t.!te

&

le ou

1

nt fon mcnus • le ,. nn-e fon

~

3

proportion

~

il.

a

de

pc1i!e~

nagcoircs qut

n !Te

bl •nr

a

des oretl!c

&

qm IOnt pi

c~c

¡\

f'~'ll

o it fe rrouven1 les oiiie des potlfons; ti

y

a

d

trous plus hau1 que les nageoirc

,&

d u

autres~

le vcnrrc.Les e:-.crém ns for1ent par l'un de

e

ci

&

les oauf& par l'au1rc.

La

queu e!l plus mm

e

'

le corps ; elle e!l

quarr~e

' garnic de piquam

de

m~me

que le corps qui c!l eompofc d'ann<·•u

' r–

tilagineux joints le uns nux

au

tres par de membra.

nes. Le

cftcval marin

cíl: bmn

'

parfemc

de:

tnts

blancs; le entre

fi de couleur

blAnchltr~

RonJc–

let.

11

y a fur le dos une nage ire

compof~'

de

1~

t~

• quatre piquans.

Yoyc~

Arrhedi,

lcJuJu log.

&UI.

pifi.

pag.

t.

Y oy<{

(

E

TE. (

1)

HEVAL

M

RJN.

•oye{

HJ PPOPOTAMF.

HEVAL, PETI,-

H ~VA L,

OU

'iUJI!tJJ.s,(Ajlron.)

nom que dbnnent les Allronomcs ;\ une oni'ldlau

de l'h.!mifphere du nord. Les e1oiles de cene onf–

rellation fon1 au nombre de quarre dans lc

cara!~

de Prolomée

dans celui de

T

eho,

&

cll s

(ocu

au nombre de dix daru celui de Flanúlccd.

(O)

HEVAL DE BOJ

,

(Art.

mtfit.)

fl

un

e(c

de

clzcval

formé de deux plan hes

evces fur dn

rrc1eaux , fur lcquel on mct le foldn1s

&

le cava.

liers pour les punir de quelques fam

s

lcgcrcs. l'oy.

HAT1ME ' MILITA1RE .

(Q)

HEVAL DE

FR 1

E , (

.Art mi

lit.

)

c'efl

d;ans b

guerre de

fieges

&

dan e lle de campagne,

une

grolfe piece de bois perc e

&

travem

par d'au1rcs

pieces de bois plus peúres

&

raill e

n poanre.

O.

~·en

ferr pour boucher les palf.1ge c!1roits, les bre–

ches ,

&c.

lis fcrvent aufli d'une cfpcce de rctran–

chement, dcrricre lcquel les troupes 1ircn1 fur

1'

nemi qui fe u ouvc arrc1é dans fa m rehe

ou

dans

(oa

atraque par l'ob!lacle que ce rctran hcmcnt

op–

pofe.

n

les appelle

cluvaux de

/rife,

paree

qu'oa

prérend que l'ufage en a eommen é daru

cue

p31t1t

des Provmces-unies.

Le

cheval de f rifi

a

ordinai.remcnt douze ou

qu¡–

rone piés de long

&

fi.- pouces de diamctre.

Les

ehcvilles o u poinres de bots dont il ell h ·rilfé ou

~>r·

ni, onr cinq ou fiA piés de long;

llcs fon1 qud

·

fois armées

de

fcr.

Voyec PI.

111.

de

Fortifo.

Q)

HEVAL DE TFRR

(Murbrter.)

c'dl ainfi

ces ouvriers appellent

k-s

efpa

e<,

remplis dt tcm

qui fe découvrentquelqucfois daru le folid.: des b

&

qtü peuvent ga1er leurs p1115 bcau ouvngG.

CH.E ALE

1EJ T, .

m. efpece d'é1ai eo

d'une ou de plufieu rs pieces de bois ·

'dl

avcc

1t

chevalwtenJ

qu'on foítticnt

1

éragcs fup.fnew1 '

quand il s'agi1de reprendre un banmcn1 (ous

c:ru

re.

11

ell compofé de

grolfe~

pieces de bou

h

nfoo

qui traverfen1 le bJument,

qill

(on1 foine'!ues ,.

delfou

s par des

hevalcts ou

d

era•

ord~nw

&

qui

porte.nt

en l'aar 10llle la parttc du.

bJtiJ]:Ittrl

qu'il s'agi1 de conferv r,

ou.s Iaqu

llc

il

I4UI

u•

,ra.LIIer.

HE

LER ,

e-rb.

en ter u

"'~"r

·e_, e

dít

l'a

·on du cheval

qut quand

il

paiT.

~

lur .,.

1es aupuou autro1,la ¡

mbcd~ d

el.

e.~ ,

cro1fc ou

njambe

a

10\U les

ti

nd>

lC

~ur

1'"'"

tre jambc de devant.

}'")'<(

P

~tCl

, \ OLTL,

&c.

Y)

HEVALER ,

·1.

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qu·on

a

Í

i1 clan, pr

tous

1

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