Table of Contents Table of Contents
Previous Page  337 / 940 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 337 / 940 Next Page
Page Background

CHE

Jeque!

eil: rn:trgée la feuille qui viene

d'~tre

impri–

rnée.

Voy<{ l'article

IMPRJMERIE EN LETTRES.

CHEVALET,

dans les inflrumens de Mufique,

piece

de bois q

u'on pofe a-plomb au bas de la table des inf–

'trume.ns

pour en fofttcnir les cordes,

&

leur donner

plus de f

on en

les

tcoant élevées en l'air. Il y a des

i nfuuroens Ott

les clzevalets

foot mobilcs comroe les

vio lons, violes,

&c.

d'autres ott ils font immobiles

&

collés fur la table meme de l'iofirument, comme

d ans les luths, théorbes, ¡¡uitarres,

&c.

Les clavecins

o nt auffi des

clzevalets,

qut font les regles de bois gar–

nies de pointes, fur lefquelles paifcor les co rdes.

Voy .

CLA

V.EC

~N,

& la

figure

du.

clavecin, Pl..

XIV

&

XV.

&

l 'article

V !OLON , pour ce qui conceme les inf–

trumens a cordes.

CHEV.ALET, dont fe fervent les

T anneurs,

Mé–

g((Jiers, Pelúti<rs,

&c. ell un petit banc de bois de

chene de trois piés

&

demi de longueur fur un pié

trois pouces de largeur' arrondi d'un coté & plat de

l'alUtC, tOUchant

a

!erre par

UD

bollt, & foütenu de

l'aurre fur un treteau d'environ deux piés & demi

de haut. C'ell fur cette machine que les ouvriers

mettent les peaux pour en tirer l'ordure, le poi! ,

la cbair.

V oye{

T

ANNER , CHAMOIS,

&c.

&

lafig.

C.

dans La vigmtt< du M égijjier.

CHEVALET,

(Peintre.)

nom de l'infirument c¡ui

foí:rtient le tablea u d'un peintre pendan! qu'ille tra–

va.ille. Le

cluvalet

eft compofé de deux tringles de

bois aifez fortes qui en font les montaos ,

&

c¡ui

font aifemblées par deux traverfes, !'une vers le has,

l'autre vers le haut ; ces deux montaos font fort écar–

tés par le bas , & J·approchés par le haut. On amhe

a

ces deux montaos vers le haut' qu'on appelle

ü

derriere d1t ch.e-Yalet

,

deux taífeaux qu.i font percés

borifontalement d'un trou 1·ond chacun, dans lef–

quels tournent les deux bouts d'une traverfe qui efi

aífujettie au- haut de la queue du

c/uvalet.

Cette

queue

eíi

une atttre tringle plus longue que celles

qui font les mootans; par ce moyen le

c/tevaüt

eft

pofé fur trois piés, ce qui lui donne beaucoup de

{elidiré; & l'oo peut incliner la fa ce des monrans

a utant qu'on le veu t en arrierc, en reculant la queue.

Les montaos ont pluiieurs trous enviren de

la

grof–

feur du doigt ' percés

a

égales difiances pour y pou–

voir mettte des chevilles qui foient faillantes, &

qui pui.ífem porter le tableau a la hauteur que l'on

.veut.

Lorfque le

cheyalet

eil: trop grand pour le tableau ,

c'efi-a-dire , lorfque les deux montar¡s du

clzw <Ilet

font trop éloignés !'un de l'autre , pour que le tª –

bleau puiífe pofer fur les chevílles des montaos

¡

alors on place fur ces chevilles une planche mince,

longue d'envíron trois ou quatre piés, de la largeur

de trois pouces envire n, fur quatre lignes d'épaif–

feur; & fur cette planche ainli pofée , on

affie.d

par

has le t ableau qui fe trouve appuyé par le haut fur

les montans du

cluvalet

qui vont en fe rapprochant.

ll

y en a de dilférentes grandeurs. Les Sculpteurs

en oot au.IÍi de beaucoup plus folides, pour préfen–

ter & pofer leurs bas-reliefs.

D iaionn. de ,Peimure.

CREVALET,

( IUeban. )

ell une perite planchette

~troite

& percée de quatre petits trous' pour etre

fufpendue par deux ficelles aux grandes traverfes

.d'en-haut du métier , entre le bandage

&

le battant.

ll

fert

a

tenir l'ouvrage fiable fous le pas de l'ou–

:vrier.

.. CHEVALET ou M.ACHlNE A FORER,

(Serrur.)

elle efi compofée de trois pieces, la palette, la vis,

& l'écron. La qtteue de la palette entre dans un tro u

-prariqué aJ'établi dans {on épaiífeur; c::_lle peut y rou-

1er. La paleue répond

a

la hauteur &

a

l'ouvert¡.tre

.des machoires de J'étau. Vers le inilieu de la queue,

;\ la hautetrr de la bolt_e de l'étau, ell un"trou ron¡!

~ans

lequel paífe la vis; recourbée en crochet ; ce

C

H

E

3t t-

crocbet embratre la boí:re de l'étau: <¡Uant

¡\

Í'autre

extrérn.ité de la vis , elle traverfe la queue, ·& efi re–

s:ue dans un écrou. Lorf'fte l'ouvrier a une piece

a

furer , il met l'extrémite pe la q ueue·du furet dans

un des tro us de la palette,

&

.il applique la tete cen–

tre l'ouvrage

a

percer' qui efi dans les machoires

de l'étau: puis il monte fo n

ar~on

fur la boite du fo–

ret,

&

travaílle. A mefure q

ue le

foret avance dans

l'ouvrage & que le trou fe

fa.it

, l'ottvrier le tient

toujours f

erré

centre l'ouvra

ge pa

r le moyen de l'é–

crou, qui

fa.it

roouvoir la palette du coté de l'étau.

Il peut arriver trois cas : ou que la palette Cera

perpend.icula.i re

a

l'établi

&

parallele

a

l'étau , Ott

inclinée vers l'é!au, ou renverfée par rapport

a

lui.

11

efi évident qu'il n'y a que le premier cas ou le

foret perce droit. D ans le fecond, la palette fait

lever

la

queue dtt foret , & par conféquent ba.iífero

la pointe: & dans le troilieme, au contraire ,

baif~

fer la queue & lever la

point~.

Pour éviter l'incon–

vén.ient de ces deux dernieres politio ns , on defcend

Otl on monté d'un tl"OU la queue du foret , a mefure

que le trou fe fa.i t, pottr que la forure fe fa ífe toft–

jours bien ho rifontalement.

CHEVALET

a

tiru lafoie,

voyez

a

l'articl<

SOlE ,

la defcriptio n de cette macbine.

CHEVALET'

terme de T onnelier;

c'efi un banca

quatre pic!s, qui a

a

fon exu émité deux morceaux

de bois qui fe ferrent !'un deífus l'autre , & entre lef–

queJs on pofe les douves que l'on veut travaiUer

avec la plane plate.

11

y a encere beaucoup, d

1

autres

c/zevalets

do nt il

fera fait mention a l'article des Arts ott ils font em–

ployés.

CHEVALIER,

f.

m.

(Hi/f. anc.)

nom que les Ro·

mai

ns d

onnoient au fecond ordre de la répttblique.

On

fa.it

que l'état de Rome étoit partage en

troi~

cor

ps. L

es patriciens

qui

étoient proprement les pe–

res eje

la

patrie, c'efi a-peu-pres ce 9,ue lignifie letrr

nom: ils avoient auffi

le

nom de

ftnateurs

,

paree

qu'ils formoiem le corps du fénat, qui étoit compo–

íe

des anciens de lettr ordre. Les

chevaliers

venoient

enfuite, & formoient le fecond corps de l'état : il

y

en avoit un grand nombre, ils faifoient la force des

a rmées Roma.ines , & ne combattoient qu'a cheval;

c'efi d'oit ils tirent leur uom , foit Latin, foi¡ Fran,–

~ois.

Ils parvenoient quelquefois a la dignite de fé–

n ateurs , & la républ.ique leur donnoit & entrete–

noit pour le fervice militaire un cheval tout équi–

pé :

mais

dan s les derniers terns de la républi,que ils

s'en difpenferent, & devinrent publicains, c'efr-a–

dire ferrn.iers des impots. La marque de leur ordre

étoit une robe a bandes de pourpre ' peu différente

de celle des fénateurs, & au doigt un anncau d'or ,

avec une figure ou un cmbleme gravé fur une pierre

linon précieufe, du moins de quelque prix. On fait

qu'Ann.ibal aY.aot vainctt les Romains, en

voy~

plu–

úeurs boi.ffeaux de ces a,nneaux; & c'ell des p1erres

qu'on y en;¡ployoit, que nous font venues toutes ces

pierres gravées, qui font ujourd'hui l'ornement des

cabinets des antiquaires. A hnque lufue , les cen–

feurs paifoient en revfte les

c/¡e~':'Lier~

en _les appel–

lant chact¡n par leur nom;

&

s tls n avOtent pas le

r evenu marqué p¡tr la lo i pour tetur leur rang,

eque_f–

ter

cenj"us'

que quelques, u ns lixent a

d.ix

rn.ille écus ' '

ou s'ils menoient une condtute peu

regl

ée , les cep–

fems les rayoient du cata!og_ue des

ch.eva.L,iers

,

leur

o toient le cheval '

&

les frufOtent paífer

a

1 ordre .des

pléb.éiens: pn les caifoit auffi , mais pour un tems ,

lorfque par négligence1eurs chevaux paroiifoient en

mauvais état. Sous

les

empereurs, l'ordre équefirc

déchut peu-a-peu; & le rang de

chevaliers

ayant

été

accorde par Jes emperettrS

a

tOUtes forteS de perfon–

nes ' & meme

a

d,es affranchis ' on ne le regarda plus