CHE
&
s'en lit capitaine. Elle
t
m~me
la prenüere g:u–
d e
cheval de la pcrfonne tlc nos rois.
Uuníforrne d
s
cluvdiix-ltgers
tl
un habit
écar–
Jarc , doublure rouge, paremens de velours noir cou–
pés,
&
poches en-travers galo noées d'or en picio,
&
brandebourgs d o r fur le rour ; boutons
• bou–
toruüercs d'argenr , ceinturon garni d'or
&
noir ,
vefic co uleur de bamois galonnée
&
bordée d'or
bouto ns d'argent, culotre
&
has r ouges , chapeau
bordé d'or
&
argent , plumet blanc;
l'
quipage du
cbeval , de drap
c¡ulate , galonn d'or
&
bordé
d'ar ent.
erre compagrue eíl: d'autanr plus diíl:inguée,que
de tom tems elle a éré compofée de genrilshommes
&
de capirai nes qui s'étoíent íignaJés dans les diffé–
r entes
occafions. Us onr tous les privilégcs quí fonr
accord és aux commenfaux de la maífon du Roi. Et
comme ils n'oot pas jugé
a
propos en 1619 de chan–
ger le no m
d egendarrru.s
e n celuí de
Ctl.!abinius
o u de
mouji¡uetair.s,
fur lefquels ils avoienr alors lepas
&
la préféance, Louis XIIT.Ies fit précéder par fa co m–
pagnie de moufquetaires, qu'il atfeél:ionnoir plus que
les autres ; mais, comme prínce jufie , il conferva
aux
c!tevaux-ügers
le premíer poíl:e de fa garde, donr
elle joiür toujours, & marche immédiaremenr avanr
le Roi , de la perfonne duque! elle n'ell féparée que
dans les grandes céré¡norues. Alors les cenr Suilfes ,
puis les gardes de la prevo té de l'hc'ltel , qui les uns
&
les anrres ne fervent qu'a pié, marche¡tt entre les
ch<vtu=-l<gers
&
le Roí. On remarque , a la gloíre de
cette compagnie, que jamais elle n 'a éré barrue,
&
que
les ennenüs n'ont jamais pu luí enlever ni fes
timbales , ni fes oírendarts. Et lorfqu'elle a été forcée
de céder :\un nombre beaucoup plus fupérieur que
celui de fon corps , elle s'ell tofijo urs retirée en bon
ordre, fans pouvoir erre entamée par une troupe
ennenúe.
L e R oi s'eft tof1jours réfervé le citre de capitaine
de ce rte compagnie, qu'il commande e n perfonne ;
&
le commandant qui le repréfenre ne prend jamai ,
comme ils font dans les autre compagrues, la qua–
lité de capitaine -lieutenant.
ette compagrue ell
done , fo us le Roi
compofé~
d'1m commandant ,
d'un lieutenant, de deux fous-licute nans, de quatre
cornettes , faifant buit officiers fupérieurs · de
di.x
maréchaux des logis , do nt detLX aides - majors en
chef,de quarrebrigades& d'un efcadron. Elle monte
a
:2.1 0
.chtvtl.ux-l.egtr.s
de la garde
>
donr pJu.íieurs
Ont
comm
iffion decapitaines de cavalerie, compris huir
brigadiers , buit fous-brigadic rs , quatre porrc-éren–
darts, q\lalre aides-majors de b rigades qui fo nt
ar–
b icraires ,
&
les dix anciens
chevaux-Legu.s
de la ga r–
de, difpenC.
du
fer
ice , qui jouilfc nr des privil -
ges : plus deux fourricrs ordinaires
&
extraordinai–
res,
a
ce
quarre rrompettes
&
un timba[jer. Les
quatre étendarrs foot de foie blanchc · a ec la fou–
dre qui écrafe les géa nrs
&
po ur devife
e
s mots,
flnfen
gigan1u
brodés
&
fra ng s d'or.
y
a une desquarre
brigadesd tach e fur le gucr
co.mpofée de cinq\la ntc
chtvtl.UX-!q;crs
compris dcu ·
hngad.icrs
&
de
fous
-bri~adicrs
qui
fert roujou rs
a
1
1a garde ordinaire du Ro1 a
les o fficiers ;
&
de
f.
wo
un
cluvnu-l<gu
qui
a p rcndrc tous
les
macins
~rdrc
do;
a 1ajeíl:.ó ,
, le rapporte au co rps de fa
m~gnu:
,
&
de m me le oír
va
prcndrc
1
mot du
gue~H
c'!'audcia Jailfe ,a/m.mtlu.
(C)(a)
E\
E CHE. ,
.
f. (
H'ifl.
nai.
Ornitholog. )
lfOc-
~J nu~r
•
otCeau de proie qui ne fo rr que la n ui r ,
ll %} .1
onapP,iU""uffipuiudloiúue,civau&.Joucu t.
d
3
pe!flcd
~
1"
rotr<:ur du merle ; il a environ
, enu
1 ,
·pn: .e odng
1
ueur depuis la poime du
bec
juf-
tr
mue
e a m•eu
1•
"
¡
u
es .
le b -.-
e ; en e rgure e n de
p
us
•
e<:
11
blanchatre · la langue eit
C.
0
><tr
mn.: ;
1
bas du
paJus
HE
ll noir.
JI
y
a
au- del des orrillcs un pctit
her
qui n'ell pas bien apparent ·
13
f:
e fu
cncur
orps ell de couleur brune m ée d"un peu de
av
des ta h
rranf,•erfales blancha1re .
n ,
cinq ou fiX lignes blan hes tranf"erfal
fud qu
qui a pres de dcux pouc
&
dcrni de longu ur
ea
compoC.
e
de dou-z.e plumes
égaJ
mcnt to'n
Les peotcs plum es des al ntours d
or
' llcs
f .,
1
panachées de blanc
&
de bntn. Le m nton
·le
b;u.
vcntre font blancs.
11 )'
a ur la
poitrin~
des ta
h
oblongues de couleur brune.
barbcs inr ricur
des grandes plumcs des ailcs fonr marr¡uces
d
1 .
hes rondes de couleur blanche. Les yeu ·
(om
pc–
tits , l'íris eíl: d'un jaune onc , les oreille onr
gnn–
des.lly
a des plumcs fur
1'
parr
s,
prefquc jufqu'•u
ongles, de forre qu'íl nc rell que dcu · ou troi>
n–
n_eaux
d couverr.
et oi(eau a d u doigts de d.:r–
nere ;.la plan te des pi
cíl jaune
&
les
onsles
r.
nt
noirs.
'i
lllughbi,
O rnitlt .
Y o
y<{_
r SEA •
t
1)
CHE
VE IER,
ell la mllme hofe que
clufiur
voy<{CÍ-dtvam
H EF
t ER .
HE EDAGE
f.
m. (
Jurifprud,)
feu
&
<fmt·
d"-g<;
c'elllc hefal ou chefcau , maiiÓn
&
ménage.
oúmm.e ác
lzltnfai, art.
3.
A)
HE
EL
ou
Al DE· HE EL,(./
rifpmtl.)
>f>J'l
AIDE-CH
VEL.
CHE ELÉ ,
en rumu
dt
B útfon ,
fe dir d'unc rét<
dom les chcveux fo nr d'un autre maíl que la t<:r .
Le gendre :\ París , d'azur
la fa ce
d'arg~m
ac–
compagn e de rrois rl!tes de filie
e/tcvdles
d'or.
(!'' )
HE ELU adj .
(Jardín.)
garni de cheV<.;tl • ,
fe
dit de la parric mame des racines qui efi ?.la
ce
n·
tre les groífes
&
imite les chcveu .
(1\
HEVELURE, f. f.
(Cram .)
fe dir de 'enfcmble
de
tous les chcv u. dont la tíhe efi cou ''crtc.
CH EVEL RE DE BERE
1
E
m
Ajlronomu,
dl
une conílellarion de l'hémifphcrc
íeptenrrional ,
compofée d'un ccrtain nombre d' rolles qui nc or–
menr aucunc figure dill:in e ; elle cfi íitu
e
pro he
la queue du
¡j011.
f/oyt{
O '
TELLATION.
ll
y
a feulemcnt trois étoiles dans la
clrcvt,lufl
Jt
B uenlct ,
fclo n le catalogue de Ptolomce : T ycho
y
en fait entrer trei>.e ;
&
le catalogue Britanniquc ,
4 0.
La reine Berenice a"oi r ait
u de ouper
tes
cheveux ,
ú
fon mari Prolem.:e revenoir va•n9uc'tlr
ele la guerre;
il
revinr ayanr d ait fes ennemts;
la
reine confaera fes cheveux dans un temple de\' -
nus;
&
le lendemain
un
mathémati ien nomrru!
non
qw
avoir découvert dans le ciel unc.nounlle
conílellation , fit difparoitre
es
he\'eux,
ISf
pu~J
qu"tls avoienr té changé en cetle co nilcllaoon
qu
,¡
no mma pour cetre raifon
chevdurt
de B uuuu.
.
Prolomée range routes ces
ro iles parmt
le
m–
formes du Lion ;
··ii
appellc íimplemenl ..,,. "''"' •
un
amas
d'étoiJes qui
r.
roblenr en ormer unen
leufe entre le Lion
&
I'Ourfe; paree qu'ellcs ont q¡;el–
que rcífemblance avec une feuille de licrrc.
potlll<
de cerre
ontlellacion ell to urn e vcrs le nord
61
fes cc'lt '
font termin
par la fepciem
&
la vía
deuxieme toiJes. Bay er au [jeu de l'appell r
4rt •
lure,
l'appeUe
cabe
,¡~
bl
.
(O)
.
.
HEVELUR D E
r E
U,
(.Jrujfe.)
les Arnfiaet'S
z
pellent ainfi une efpc e de
~armrure
en
form~
"
peci
"
rp
nteaux'
lefquels n
[3 01
point mangJ
•
retombenr d u pol de la
fur.
e n o ndoyanr
une
c/u>durt.
n peur fe
fcnrir
pour ce
petit
iJi .
de tuy¡t
de p!ume d'oic ; mais
¡\
caufe que
le teu lcur •
1
ré¡>andre une o deur defagréable on doll pour
elle
r.úfon e fervir plíuó1 de peTits canoucbo:s de
pa-
pierde la mé!me groll<
&
1
ng¡¡
d 'eo
n
11
pouces · une feuiUe
de papier
n
f.ú
r:rcn
c-4
•
o n les
arr
te
a
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de
la
coUe comrne
les
au
re'!
e ••
tou hes,
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he.- :
on
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,.ut!i ""