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320

C HE

1

niíl:ere ; pout cet effct , íl palfe le manch: d'u!le iles

bailes dans le v uide des

chevilles,

ce qu1 r euent le

corps de la halle fait en forme d'entonnoir; enfuite

·il pofe fu> cette premiere halle fa feconde , le m an–

-che en- haut : par cette íiwation elles fe trouvent

:mutuellement appuyées fur les

chevilLes,

&

centre

·b

jumelle de la prelfe.

Voye;¡_ l 'article

IMPRIMERIE.

CHEV'!LLES'

e

V énerie..)

o n donne ce nom

jiUX

andouillers .qui partent des perches de la tete du

<:erf du daim, du chevreu il.

C'HEVILLE,

e

Maréch.

&

Man.)

cheval qui n'eíl:

-propre qu'a mettre en

cheville;

cheval qui n'eíl: pro–

"Pre qu'a tirer '

&

a etre mis devant un limonnier.

Voy<{

LrMONNIER.

eP)

CHEVILLE.

eRelieure.)

La

chevilte

du relieur eíl:

un boul-on de fer d'environ deux piés de long fur

íi.x

<!ignes d'épailfeur, auquel il doit y avoir une tete.

'Cette

chevilte

fert pour ferrer

&

delferrer la preífe

t ant

il

endoiTer qu'a rogner.

Voy<{ P I.

l.

du R elieur,

fig. C C.

Il

y a auffi une

ch'eviLLe

moins longue aux

-prelfe~

a dorer.

CHEVILLE,

Manu.faélure en foie.

Il

y en a plu–

.'fieurs; les plus r emarquées font ce!les qu'on appelle

de <kvan.t,

de

derriere,

&

cheville tout court,

La

cheville

-de devane

fert

a

tourner l'enfuple de devant '

&

a

enrouler l'étoffe a mefure qu'elle eíl: travaillée. Elle

efi de fer pour les étoffes .riches ,

&

de beis pour les

-étoffes légeres. La

clzeville de derriere

fert a bander les

-chalnes des étoffes u nies. La

cheville deverre

fert d'a-

xe a la poulie mobile du plot de l'ourdilfoir ; elle eíl:

arretée par une tete qui e íl: a une de fes extrémités;

elle facilite beau coup le mou vement de la poulie.

-La

chevil!e tout court

eíl: longue de trois piés

&

demi

au moins ; on plie fur elle les chaines des étoffes

.unies ; on ne les plie pas en chaine a caufe de leur

longueur,

&

des accidens qui pourroient arriver íi

Aes chainons fe meloient; ce qui n'efi pas tanta crain–

¿re pour les chalnes des étoffes riches, qui n'ont que

vingt-cinq

a

trente aunes de longueur'

&

qui font

groiTes; au lieu que les autres ont depuis cent juf–

qu'a

1

50 a unes,

&

font compofées de foie tres-fine.

CHEVILLÉ, adj.

eMarich.)

[e

dit des épaules

&

.des fur-os.

Voye;¡_

EPAULE

&

SuR-OS.

CHEVILLÉ, (

V én.)

fe dit du cerf qu i porte plu–

·:lieur-s danls ou rameaux a la fommité de fon bois '

·en forme de couronne.

CHEVILLÉ,

urme de B lafon;

il fe dit de ramures

·d 'une com e de cerf:

&

o n dit

chevilli de tant de cors.

VogtenSuabe,d''Or audemi-bois de cerf,

chevilli

-de cinq dag-ues •o u cors de fable toumés en cercle.

'CHEV ILLER ,

terme

d'

Architeflure ,

fignifie dans

l'art de la Menuiferie

&

Charpenterie, aífembler

&

faire tenir plufieurs pieces enfemble avec des che–

'villes. On appelle

goupiltes

celles dont o n fait ufage

pour alfembler la ferrurerie.

eP)

.CHEV!LLETTE, f. f.

(

R elieure.)

outi l dont fe

fervent les couturieres de 1ivres: c'eíl: un moreeau

-<le cuivre plat, épais d'une ligne ou a-peu-pres

&

ham d'un pouce & demi; il a par h as deux

bran~hes

ouvertes ,

&

au- delfus de ces branches da ns la tete

-<ie1a piece , un trou qu arré ol1 paiTe la fi cell.: qui def–

·c;end du coufo ir par la fente du templo ir. La ficelle

-e~ant

paíl'ée dans la

chevillette ,

on retoume la

ch<–

{:'llette

&

o n bande le coufo ir par les vis , en

fui-

~n~ ~e;¡;onter

la barre

0~1

le haut des ficelles eíl: ar–

cet~1·

autres ; ce qui fait tendre les ficelles aux–

-que esCon cout les ca!Uers d'un livre.

.Voyc;¡_

Cou-

DRE, O US O l R .

CHEVILLO lR

e

.

Jl.

l

, .

1

'

1fi

d-

¡; ·

L

, ·

m . tnttrument

e

u

metter aes

u o

¡'s [.

.

me.

e

ch,<villoir

dont o n fe fert pour met–

r;e .es

~'';"

en mam

~

c'efi-a-dire d'ufage , quand il

s agH de feparér les dlfférent

1. , d

b l

lot .eíl: compofé

&

1

"' es qua Hes ont un a -

.

r.

p

es

auembler pour en fonner des

pannnes

'-"'OY<{

ANTINEs), eíl:.unbloc de bois quar-

CHE

ré , long fle d.eux piés enviren, large d'un pié

&

d

dix pouc_es d'épaiífeur, au m,ilieu duque!

s'él~ve u~

a;Itre

~?1s ~e

tr'?1s ¡o<;uces d 'epai([eur, de la largeur

d un pte, de tro1s p1es de hauteur environ au haut

duque! il efi percé de quatre trous quarrés dans

lefquels. on met des chevilles , doni: ,la

groír~ur

eít

proportwnnée aux trous : ces chevilles font ordinai–

n:';'ent

ron~~s

de

~eu:c

pouces de d.iametre, fur deux

p1es & denu a tro1s p1és de long.

CHE_YIR,

v .

n.

eJ

urijpr.)

fignifie

traiur, campo.

flr, capituler.

Les anc1ennes coC1tumes de Bourges

c~ap. ~· parlen~

de l'ajoumé q1Ü vient

'.~evir

¡\fa

par:

u e , e efi-

a-

dire

tranfiger. Chap.

ci:.."VIJ .

elles difent

que les

~éritiers

cfzeviront

au partage de la fuccellion.

Voye{

l auteur

du

grand coúmrnier, pag.

240.

Lig.

2 •

La coíhume de París,

article xxj.

&

ceiJe de Dour–

dan,

article

xxxvij.

portent que le feioneur féodal

qui a

re~u

les droits

a

luí düs'

c/zevi

ou''baillé fouf–

fi-ance, n'efi p lus recevab lc au retrait.

Chevir

en cet

endroit íignifie

compojer.

Y

oye{

Cavendas

&

Tour–

net, fur

l'article

x xj.

de la coútume de París.

Cheyir,

dans les anciens auteurs, fignilie aullift·

nourrir, alimenterfon chif. Voy.

Beaumanoir,

cluzp.l.

pag.

::!]o.

Voy<{

C HEVANCE.

(A)

CHEVISANCE, f. f.

(Jurijpr.)

n'e!l pas un

traité

ou

accord

comme quelques-uns l'ont penfé; illioni–

fie la meme chofe que

chqance'

&

vienr de

ch::,ir,

en tant qu'il figniJie fe

nourrir , s'entrttenir. //oye{

Beaumanoir, qui ufe quelquefois de ce mot pour

chevance.

Raíl:al, dans fon livre intitulé

les termes de

la loi. Glo.f!.

de Lauriere.

e

A)

CHEVRE, f. f.

e

Hijl.

nat.

quadrup.) capra,

c'efl:

la femelle du bouc.

//oye{

Bouc. Toutes les

chevru

n'ont pas des comes; celles qui en portent les ont

comme le bouc, creufes, renverfées en-arriere,

&

noüeufes . Le poi! de la

clzevre

efi plus fin que celui

du bouc. La couleur de ces animaux varíe beau–

coup ; il y en a de blancs, de noirs, de fauves,

&

de pluíieurs autres couleurs , foit qu'il s'en trouve

plufieurs enfemble fur le meme ind.ividu, ou qu'il

foit·d'une feule couleur : ils ruminent; ils n'ont que

deux mammelles; íls font fort chauds, fur-tout les

m~

les. Pline dit que les femelles rec;oivent le maJe

des

l'~ge

de fept mois,

ta~dis

qu'elles tetem e!lcore;

mais a lors elles ne

con~01vem

pas. Selon Aní!ote,

elles s'accouplent

&

elles

con~oivent

a

l'~ge

d'un

an ; cependant il ne faut les faire porter que depuis

deux ans jufqu'a fept au plus. On n'e fi fftr qu'elles

ayent cons:fl qu'aprc?:s qu'elles fe f'?nt accouplées

trois ou quatre fois. Elles portent cm9_ mo1s:

il

y

a

un, deux, rrois ,

&

quelquefois jufqu'a quatre pe–

rits

a

chaque portée;

&

il pourroit .Y avoir

de~x

portées par an, fur-tout loríque le climat

&

les _pa–

torages font bons. On prétend que les

chevres

ferm_ent

fécondes pendant toute leur vie ; mais

ordi~alre­

menr on en abrege le cours en les tuant

a

d"' ou

douze ans. On uarde les boucs pendant un plus long

tems, paree

~on

croit que

l~ur mauva~fe od~11r

garantir _les chev.aux de

certa~nes.

mal_ad1es; e

e~

pourquo1 o n les u enr dans les ecunes :

.!

y en a qw

o nt plus de v ingt ans. Les

chevres

font fort legeres ;

auffi elles grirnpent aifémenr fur les montagnes,

~

faurent meme avec beaucoup d'agilité d'un rocher a

un autre. On dit qu'il y a beaucoup plus de ces aru–

maux dans les pays du Nord que dans !e reíle ,di!

I'Eu rope, & que les boucs y font íi courageux qu 1lS

fe défendent avee les chiens ce ntre les loups.

Voyt{

Aldrovande ,

de bifu!cis. Voyez

Q UADRUPEDE. (

1)

*

CHEVRE,

e

aEconom. rufliq. )

elle eí! de pcu de

dépenfe: on ne luí donne du foin que quand elle a

des chevreaux: elle a heauco up plus de lait que: la

brebis ; on la peut traire foir

&

matin

pendan~

ciO<J

mo ís

&

elle donne jufqu'il quatre pintes de la1t paT

jour :'le fromage qu'on en fait n'e!l pas mauvalSUnc: