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CHE
fon bois
fin;
&
c'eft pour cela,
auffi~bien
que po;tr
fa duree , qu'on le regarde
a
la Caroline
&
a
la
~r
oinie comme la meiUeure efpece de
c/réne.
Il croir
fur tomes forres de terroirs, &
princip~iement
par–
mi les pins , dans les lieux élevés
&
ftenles.
Causby .
Cette eípece de
clzin<
a bien réuffi dans les plan–
·t aUOJ1Sde
M.
de Buffon en Bourgogne. L'écorce de
cer arbre ell: en effer blanchatre ; ía feuille ell: plus
grande,
&
d'un verd plus pale que ce!le de nos
cM–
nu
communs; mais il croir plus v¡te, d'environ un
tiers: il s'accommoae mieux des mauvais terreins,
&
il ell: tres - robuíle; ce qui doit taire íuger qu'il
feroi t bien avantageux de multiplier cet arore.
2
7.
Le
cMne
de Virginie. afiuillis de
faul~- C'e~
un arbre de moyenne hauteur , dont
1a
femllr qu•
.reffemble
a
-celle du fauie ,
e'ft
eñcore plus longue,
&
dont le
ola.ndefi tres-petit.
2
8.
Le
//.;ne
tof'tjours verd,
a
fiuilles oblongues,
&
.fans jinuifttls.
Sa 'haute'úr' orÜina;re ell: 4'environ
Hll~ra nte
piés. Le grain dn bois ell:
g~offier,
plus dur
&
plus rude que celui d'ancim
autre .chéne:
il devient
plus gros·au bord des marais falés·otl il croir ordi–
nairement. Son üon,c ell: irr'égulier,
'&
la plí'1part dn
t ems panché,
&
pouiainficLre
cou ch~;
ce qui vient
de ce que le,terréin éfant humide,-a 'peu de coníill:an,
ce ,
&
q\Je les marées eipporrent.
\.a
terré qui doit
couvrir les racines :' dans tín rerre'ln p1tis élevé ce5
arbres font droits
l
&
ont la cime réguliere
&
py–
r amidale' ,
&
confervent leurs feuilles !OUte l'an–
née. Ldtír gland eíl p{us doux que ce!tii de tous les
autre.s
chirus.
Les Indiens en font oidinairement pro–
viíion,
&
s'en fervent pour épaillir les foupes qu'ils
Font a ve<: de la venaifon : ils en rirent une huile rres–
a gréable & tres-faine, qui ell: prefque aulli bonne
gue celle d'amande.
Catesby.
2.9.
Le chéne noir.
C'ell: un -arbre de moyenne hau–
'teur, -dont la feuille pour la forme approche de celle
du falfafras. Cet arbre , au rapporr de Caresby, croit
ordinairement dans un mauvais terrein: il eíl: perir'
&
a l'écorce noire, le grain grollier, & le bois ne
fert guere c¡u'a brftler. Quelques-uns de ces arbres
onr des feudles larges de dix pouces.
JO.
L e
cMne d'eau d'Amérique.
C'ell: un arbrede
rnoyenne hauteur, dont la feuille fans dentelure fe
termine par une efpecede triangle: ilne croirque dans
les fonds pleins d'eau. La charpente qu'on en fait
n'ell: pas durable; ainfi on ne s'en fert guere que
pour clorre les champs. Quand les hyvers fonr
doux , il confcrve la pl l1parr de fes feuilles. Les
glanc:ls gu'il po rte fonr petits
&;
am: ; s.
Catesby.
3
1.
L e chéne bLanc
de
la Caro/m e.
C ell: un arbre de
rnoy enne hauteur, qui a des veines
v-er~Hi rres.
Stú–
v ant C aresby, fes feuilles
_on~_ les en~aillures
pro–
fondes
&
les J>Gintes fort a•gues ; fon ecorce & fon
bois
fo~t
blancs , mais le grain n'ell: pas íi ferré que
celui du précédent.
• 3
2.
L e p etit ,,,éne
a
fluilles
de
f=le.
C'efi un ar–
briifeau dont la feu ille
>
quoique relfemblante
a
cel–
le du fa ule , ell: néanmoins plus courre. Cet arbre,
dit Catesby, ell: ordinairemenr petit; fon cicorce ell:
d'une couleur obfcnre,
&
fes feullles d'un ven! pa–
le >de la meme figure q;•e
cel.ledu fa ule: il croit
ilans un terrei.njec & ma1gre ; il ne produn que peu
de
gland, encore ell:-il'forr petit.
~
3·
Le
<hine rou"e de M arylande.
C'ell: un grand
a~.
re donr les feuilles .découpécs comme celles du
e eni_fulus_,
font plus grandes ,
&
garnies de poin–
ro;s. s
~etulles
de ce
ch.éne,
au rapporr de Catesbv,
b
n ont potnt
de
figure déterminée · mais elles io;,t
eaucoup plus
·
<
'
"
•
.
1
van.,es entre elles que celles des au-
u cs
e
enes:
1
en
eft
d
•
d L"
d
b
11:
d'
e mcme du glan . eco rce e
et ar reU e "-
u~ ~run
obfcur, tres-épailfe
&
tres–
orre · e e en pr.,ferabl '
b' .
1
.
e a toure aurre pour tanner.
on OlS a e
gram
grolli r; il ell: fpongietLY ,
&
CHE
peu durable.
n
croir dans un terroir élcvé.
34·
Le
clrine
d'eau
d'
EJPagne.
C'eft un petit arbre
donr la feuille reiTemble
a
celle de l'olivier'
&
donr
le gland ell: comprimé
&
joliment terminé par une
houpe de filets.
3
~.
Le ch/ne de Marylcnde.
C 'ell: un arbre
de
moy enne hauteur' dont
la
fcuÍlle g:ui reiTernble
a
celle du chataigner e n velue en-d íl ous.
• 36.
Le
chéne
f a¡¡/
e.
On ne rrouve jamais cet arbre
que dans les fonds humides : les feuilles en font
longues , étr.oites,
&
unies aux extrémités comme
cel!es
du ra_ule: le bois en ell: tendre '
le
grain gros,
&
1l ell: moms bon pour )'ufage que cehú de la pllt-,
pan des aurres efpeces de
eJ. rze.
37.
Le
chéne d'
Aftique.
Cet arbre ne rulfere de
n9s
chénes
communs que
p~r
fon gland, qtú eíl
du
double plus long.
T omes ces efpeces de
chtnes
font aílez robuiles
poiú réfifter au froid de Ja partie feptenrrionale de
~e
royaume ,
&
on peut les élever comme nos
ch.'~
nes
ordinaires.
( e)
CHENE.
(
mat. mcd. )
Les feuilles
&
l'écorce
dt~
chéne
fon~
at'lringentes , réfolurives , propres pour la,
goutte fC1 atique , pour les rhumatifmes , étam em–
ployées en fomentation.
L'écorce entre dans les gargarifmes qu'on em–
ploye contre le relachement de la luette,
&
comre
les ulceres de la bouche
&
de la aorge.
Elle entre dans les c!yll:eres anringens, & dans
les injeétions pour la chute de la matrice ou du fon–
dem.enr.
Le gland de
cMm
ell: employé en Medccine : on
doit le choiíir gros , bien nourri; on en fépare l'é–
corce,
&
on
le
fait
~·
cher douccment, prcnant gardc
1
que les vers ne s'y mettent, car il y eíl fujet : on le,
réduit en poudre pour s'en fervir.
JI
ell: all:ringent ,
propre pour appaifer la colique
&
les tranchées des
fe mmes nouvellement accouchées, pour tollS les
cours de ventre; la dofe en ell: depuis un fcrupule
jufc1u'a un gros.
La cupule ou calotte du gland de
chém
ell: all:rin–
gente; on-s'en fert dans les remedes extérieurs pour
fortilier; on pourroir aulli en prendre intérieuremeot
comme du gland.
Lesgalles de
cMne
ou faulfes galles, les pommes de
chene ,
& les railins de
c!.éne ,
font des excroilfances
que produit la piquí'ire de certains infelles q11i y dé–
pofent leurs ceufs ,
&
qui y produifent des vers: ces
excroilfances foat all:ringentes.
A
u demeurant, il en eíl de ces propriétés du
clui–
ne ,
de fa feuille ,
&
de fes autres parries , comme de
celles des autr s produtlions que la matiere méru–
cale compre parmi fes reiTou.rces ; elles demandc–
roient prefque toutes plus d'obfervations que nous
n'en avons.
La vraie noix de galle ell: différeme de ces com–
munes.
V oyq
GALLE,
ou
No
I X
DE GALLE. ( )
CH ~NE
VERD ,
ilex,
gerrre d'arb;-e qui porte des
chatons compofés de plu
!icu.rsétamines qui forteot
d'un calice fait en forme d'entonnoir ' & attachés
a
un petit liler. Les glands nailfent fi¡r le meme arbre
féparément des fleurs; ils font enchalfés dans une
efpece de coupe, & ils ranferment tm noyau que
l'oa peut féparer en deux parries. Ajourez
a
u carac–
rere de ce genre que les feuiUes font dcntelées, mais
cepend¡mt bien moins profondémcnt découpées q
cellcs du
chéne.
T ournefort,
Injl.
rú
/rerb. V.
PLAS–
T E;
voy<{ Y
E USE. (
J )
C H NE ROYAL
ouéH~
'E
DE
CHARLES,,Ajlr.)
conll:ellation de l'hémifphere mér:idional , c¡u on ne
voir pointfur notre ho · on: elle eíl
un;
de
ccllc~
que
M. Halley a éré obferver en 1667
A
11le de Samrc–
Hélene, & il l'a nommée ainíi en mémoire du
clrbu
ou Charles 11. roi d'Anglercrre fe nnr ca hé
~