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288

CHE

fon bois

fin;

&

c'eft pour cela,

auffi~bien

que po;tr

fa duree , qu'on le regarde

a

la Caroline

&

a

la

~r­

oinie comme la meiUeure efpece de

c/réne.

Il croir

fur tomes forres de terroirs, &

princip~iement

par–

mi les pins , dans les lieux élevés

&

ftenles.

Causby .

Cette eípece de

clzin<

a bien réuffi dans les plan–

·t aUOJ1Sde

M.

de Buffon en Bourgogne. L'écorce de

cer arbre ell: en effer blanchatre ; ía feuille ell: plus

grande,

&

d'un verd plus pale que ce!le de nos

cM–

nu

communs; mais il croir plus v¡te, d'environ un

tiers: il s'accommoae mieux des mauvais terreins,

&

il ell: tres - robuíle; ce qui doit taire íuger qu'il

feroi t bien avantageux de multiplier cet arore.

2

7.

Le

cMne

de Virginie. afiuillis de

faul~- C'e~

un arbre de moyenne hauteur , dont

1a

femllr qu•

.reffemble

a

-celle du fauie ,

e'ft

eñcore plus longue,

&

dont le

ola.nd

efi tres-petit.

2

8.

Le

//.;ne

tof'tjours verd,

a

fiuilles oblongues,

&

.fans jinuifttls.

Sa 'haute'úr' orÜina;re ell: 4'environ

Hll~ra nte

piés. Le grain dn bois ell:

g~offier,

plus dur

&

plus rude que celui d'ancim

autre .chéne:

il devient

plus gros·au bord des marais falés·otl il croir ordi–

nairement. Son üon,c ell: irr'égulier,

'&

la plí'1part dn

t ems panché,

&

pouiainficLre

cou ch~;

ce qui vient

de ce que le,terréin éfant humide,-a 'peu de coníill:an,

ce ,

&

q\Je les marées eipporrent.

\.a

terré qui doit

couvrir les racines :' dans tín rerre'ln p1tis élevé ce5

arbres font droits

l

&

ont la cime réguliere

&

py–

r amidale' ,

&

confervent leurs feuilles !OUte l'an–

née. Ldtír gland eíl p{us doux que ce!tii de tous les

autre.s

chirus.

Les Indiens en font oidinairement pro–

viíion,

&

s'en fervent pour épaillir les foupes qu'ils

Font a ve<: de la venaifon : ils en rirent une huile rres–

a gréable & tres-faine, qui ell: prefque aulli bonne

gue celle d'amande.

Catesby.

2.9.

Le chéne noir.

C'ell: un -arbre de moyenne hau–

'teur, -dont la feuille pour la forme approche de celle

du falfafras. Cet arbre , au rapporr de Caresby, croit

ordinairement dans un mauvais terrein: il eíl: perir'

&

a l'écorce noire, le grain grollier, & le bois ne

fert guere c¡u'a brftler. Quelques-uns de ces arbres

onr des feudles larges de dix pouces.

JO.

L e

cMne d'eau d'Amérique.

C'ell: un arbrede

rnoyenne hauteur, dont la feuille fans dentelure fe

termine par une efpecede triangle: ilne croirque dans

les fonds pleins d'eau. La charpente qu'on en fait

n'ell: pas durable; ainfi on ne s'en fert guere que

pour clorre les champs. Quand les hyvers fonr

doux , il confcrve la pl l1parr de fes feuilles. Les

glanc:ls gu'il po rte fonr petits

&;

am: ; s.

Catesby.

3

1.

L e chéne bLanc

de

la Caro/m e.

C ell: un arbre de

rnoy enne hauteur, qui a des veines

v-er~Hi rres.

Stú–

v ant C aresby, fes feuilles

_on~_ les en~aillures

pro–

fondes

&

les J>Gintes fort a•gues ; fon ecorce & fon

bois

fo~t

blancs , mais le grain n'ell: pas íi ferré que

celui du précédent.

• 3

2.

L e p etit ,,,éne

a

fluilles

de

f=le.

C'efi un ar–

briifeau dont la feu ille

>

quoique relfemblante

a

cel–

le du fa ule , ell: néanmoins plus courre. Cet arbre,

dit Catesby, ell: ordinairemenr petit; fon cicorce ell:

d'une couleur obfcnre,

&

fes feullles d'un ven! pa–

le >de la meme figure q;•e

cel.le

du fa ule: il croit

ilans un terrei.njec & ma1gre ; il ne produn que peu

de

gland, encore ell:-il'forr petit.

~

Le

<hine rou"e de M arylande.

C'ell: un grand

a~.

re donr les feuilles .découpécs comme celles du

e eni_fulus_,

font plus grandes ,

&

garnies de poin–

ro;s. s

~etulles

de ce

ch.éne,

au rapporr de Catesbv,

b

n ont potnt

de

figure déterminée · mais elles io;,t

eaucoup plus

·

<

'

"

.

1

van.,es entre elles que celles des au-

u cs

e

enes:

1

en

eft

d

d L"

d

b

11:

d'

e mcme du glan . eco rce e

et ar reU e "-

u~ ~run

obfcur, tres-épailfe

&

tres–

orre · e e en pr.,ferabl '

b' .

1

.

e a toure aurre pour tanner.

on OlS a e

gram

grolli r; il ell: fpongietLY ,

&

CHE

peu durable.

n

croir dans un terroir élcvé.

34·

Le

clrine

d'eau

d'

EJPagne.

C'eft un petit arbre

donr la feuille reiTemble

a

celle de l'olivier'

&

donr

le gland ell: comprimé

&

joliment terminé par une

houpe de filets.

3

~.

Le ch/ne de Marylcnde.

C 'ell: un arbre

de

moy enne hauteur' dont

la

fcuÍlle g:ui reiTernble

a

celle du chataigner e n velue en-d íl ous.

• 36.

Le

chéne

f a¡¡/

e.

On ne rrouve jamais cet arbre

que dans les fonds humides : les feuilles en font

longues , étr.oites,

&

unies aux extrémités comme

cel!es

du ra_ule: le bois en ell: tendre '

le

grain gros,

&

1l ell: moms bon pour )'ufage que cehú de la pllt-,

pan des aurres efpeces de

eJ. rze.

37.

Le

chéne d'

Aftique.

Cet arbre ne rulfere de

n9s

chénes

communs que

p~r

fon gland, qtú eíl

du

double plus long.

T omes ces efpeces de

chtnes

font aílez robuiles

poiú réfifter au froid de Ja partie feptenrrionale de

~e

royaume ,

&

on peut les élever comme nos

ch.'~

nes

ordinaires.

( e)

CHENE.

(

mat. mcd. )

Les feuilles

&

l'écorce

dt~

chéne

fon~

at'lringentes , réfolurives , propres pour la,

goutte fC1 atique , pour les rhumatifmes , étam em–

ployées en fomentation.

L'écorce entre dans les gargarifmes qu'on em–

ploye contre le relachement de la luette,

&

comre

les ulceres de la bouche

&

de la aorge.

Elle entre dans les c!yll:eres anringens, & dans

les injeétions pour la chute de la matrice ou du fon–

dem.enr.

Le gland de

cMm

ell: employé en Medccine : on

doit le choiíir gros , bien nourri; on en fépare l'é–

corce,

&

on

le

fait

cher douccment, prcnant gardc

1

que les vers ne s'y mettent, car il y eíl fujet : on le,

réduit en poudre pour s'en fervir.

JI

ell: all:ringent ,

propre pour appaifer la colique

&

les tranchées des

fe mmes nouvellement accouchées, pour tollS les

cours de ventre; la dofe en ell: depuis un fcrupule

jufc1u'a un gros.

La cupule ou calotte du gland de

chém

ell: all:rin–

gente; on-s'en fert dans les remedes extérieurs pour

fortilier; on pourroir aulli en prendre intérieuremeot

comme du gland.

Lesgalles de

cMne

ou faulfes galles, les pommes de

chene ,

& les railins de

c!.éne ,

font des excroilfances

que produit la piquí'ire de certains infelles q11i y dé–

pofent leurs ceufs ,

&

qui y produifent des vers: ces

excroilfances foat all:ringentes.

A

u demeurant, il en eíl de ces propriétés du

clui–

ne ,

de fa feuille ,

&

de fes autres parries , comme de

celles des autr s produtlions que la matiere méru–

cale compre parmi fes reiTou.rces ; elles demandc–

roient prefque toutes plus d'obfervations que nous

n'en avons.

La vraie noix de galle ell: différeme de ces com–

munes.

V oyq

GALLE,

ou

No

I X

DE GALLE. ( )

CH ~NE

VERD ,

ilex,

gerrre d'arb;-e qui porte des

chatons compofés de plu

!icu.rs

étamines qui forteot

d'un calice fait en forme d'entonnoir ' & attachés

a

un petit liler. Les glands nailfent fi¡r le meme arbre

féparément des fleurs; ils font enchalfés dans une

efpece de coupe, & ils ranferment tm noyau que

l'oa peut féparer en deux parries. Ajourez

a

u carac–

rere de ce genre que les feuiUes font dcntelées, mais

cepend¡mt bien moins profondémcnt découpées q

cellcs du

chéne.

T ournefort,

Injl.

/rerb. V.

PLAS–

T E;

voy<{ Y

E USE. (

J )

C H NE ROYAL

ouéH~

'E

DE

CHARLES,,Ajlr.)

conll:ellation de l'hémifphere mér:idional , c¡u on ne

voir pointfur notre ho · on: elle eíl

un;

de

ccllc~

que

M. Halley a éré obferver en 1667

A

11le de Samrc–

Hélene, & il l'a nommée ainíi en mémoire du

clrbu

ou Charles 11. roi d'Anglercrre fe nnr ca hé

~