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CHE

ele moitié plus court ; l'arbre m

eme

eíl: d'une

fu

turé

un peu moindre : il{e fait remarquer fitr-to'ut dans fa

jeunelfe par la cou1eurde{on écó rce , qui imite ceflc

d'une p eau d'oigno n ,

&

qui

dl:

entre-melée-de par–

tics blanch!ltres. Le bqis de cet arbre-eft folide ,

ton,

&

de bo nne qual:ité.

3.

L e c!téne a petit !fland,

que I·e nomenclateur ci–

t é appelle

le clti!ne f emelle.

On reconnoit aiférncnt'

é er arbre,

a

ce que fon écorce eíl: inégale,

&

qu'a–

v ant qu'il foir meme parvenu

a

la groífeur du bras ,

elle eft auffi crevalfée

&

raboreufe que celle des

vieux arbres : {es feu ille's plus p erites que dans les

efpeces précédentes, n 'ont point de pédicule ; le

gland, qui ell: auffi bien plus petit

&

ro nd, tient im–

mediaremenr

a

1a branche ; l'arbre s'éleve

&

gro fiir

moins ; fon bois ell: dur, rebo ti rs ,

&

de mauvaifc

fente : il femble

a

to us égards qu e la nantre ait épar–

gné fur cette efpece, ce qu'elle a prodigué en faveur

de la premiere .

4-

Le c!téne

a

fiuilles p anachées.

C 'efl: une v ariété

que le hafard a fait rencontrer, mais que l'on peut

cependant multiplier par la greffe en fente ou en

éculfon fur les efpeces co m"munes. Ses feuilles fo nt

généralement panachées de blanc,

&

d'une tres–

b elle fas:on ; auffi cet arbre ell:-il fort ell:imé des cu–

rieux qui aiment les plantes panachées.

5.

Le clzéne toújours verd.

C et arbre croit naturel–

l ement en Efpagne, entre C adix

&

Gibraltar ; mais

on le trouve rarement

a

préfent parmi les colleaions

d'arbres , meme les plus recherchées

&

les plus com–

pletes. On fait cependant q u'il ell: alfe.z ro bufl:e ; il

finlt do ne qu'il foit difficile

a

élev er. Au rell:e o n ne

doit pas confondre cette efpece de

clténe

avec ce que

nous appellons le

c!téne-verd ,

qui eíl: un arbre tout

d ifférent.

6.

Le c!téne cerrus.

Quoique cet arbre foit originaire

d' Efpagne , d'Italie ,

&

des provinces méridionales

de ce roy aume , il ell: cependant alfez. robttfl:e pour

réfi ll:er parfaitement au f roid des climats feptentrio–

n aux: fa feuille relfemble

a

celle du

clténe

commun,

1i

ce n'ell: qti'elle ell: plus lo ngue,

&

que les finuoíi–

i és qtá l'environnent font plus étroites

&

plus pro–

fo ndes: fo n gland ell: fort amer,

&

il

ell: prefqu'en–

tierement engagé dans une calo te qui ell: ento urée

d e follicules pomtus

&

de couleur cendrée : o n s'en

fert au lieu de galle pour teindre les draps en noir ,

mais la teinrure n'en ell: pas

íi

bo nne. C'ell: \Ine des

plus belles efpeces de

cMne,

&

en général il a le port

&

a-peu-pres la haureur du

clténe

commun.

7 ·

L e petit chine, cerrus.

Son gland efl: plus petit que

celui de l'efpece précédente. Ce petit arbre efl: peu

connu .

8.

L e petit c!téne p ortant plufieurs galles jointes en–

flmble.

~e

n'efl: qu'un arbrilfeau, dont o n ne fait rien

d'intérelfant.

· 9 ·

Le chéne , e.fculus.

C e petit arbre auqu el o n a co n–

fervé le nom que Pline le naturalill:e lui avoit do n–

né , croit en Crece

&

en D almatie.

10 .

Le clzine de B ourgogne.

C'ell: un grand arbre

qu i croit naturellement en Franche-Comré ,

&

qui

ell: fur-tout remarquable par le calice de fo n gland ,

qui ell: hérilfé de pointes alfez lo ngues, mais foibles ;

du reíl:e l'arbre ell: aífez. relfemblant au

chéne

com–

mun.

1 1 .

Le clzéne nain.

C'ell: un tres-petit arbrilfeau,

""e j'ai vu s'élevertout au plus

a

rrois piés en 15 ans

de tems, dans tlll terrein cultivé: mais dans les cam–

pagnes olt il croit naturellement, il ell:

íi

has que ra–

rcment il a plus d'un pié: fes feuilles fo nr plus dou–

ces

&

un peu plus grandes que celles de nos

clzincs

communs ; le calice du gland ell: plus plat,

&

ce

gland ell: rres-amer.

1 2.

L e c

héne rour<. Il

prend autant de hauteur que

nos

clz<ms

communs.ll

crolt en plufieurs provinces

C HE

~ 87

~e

ce

ro~~n·me.~

&

on le ftouve

f:éq~te!l"'illént

aux

~v1rons

él

Aubtgny! {a

fcu~lc

le fa a

d~mgue.r

prin–

tipa·Iement pan.,he -cfpece

oc

dirvet qtu la couvre;

fon gland eíl: fi

fbr~

envel6pp é dans le c::'<!lke, qu'il

fle.m\trit pas bien en Angleterre d:ms les années lnl–

midcs.

1

3.

Le perit chéile roure.

ti

ditl'ere du précédeíit par

fa

ft-ature c¡ui ell: inférie"nrl! ,

&

par fa feuiUe

qui

ell:

garnie de p erites pointes.

14.

f.<

cl1m

rorlre p orra:tft t,allés.

C'erl: un. pelit

ar–

bre

qm

éro n dan Ja Pahnonre

&

dans I'Iíl:ne,

&

fut

leqHel on rrouve la hoix d-e galle dont

oh

'fait ufage

polil-la eintth e.

~

'

1

5.

Le chéne roure

a

fiu.illes tices.

On'trouve la ·rmix

de glílle fur cel arbre, qui dilfe1·e des trb is précé–

Bens

par fes feuill-es c¡ui n'ont point de du'vet.

16.

Le cldne

a

gros

gland~

dbnt le ca/ice efltozlt

COU•

verí de

':~be~cules.

C e n'eQc¡u'Ltne v ariéré , qui ell: plus

rare qu lnterelfante.

' 7-

Le chéne d ' Orient

J

gland cylindrique, avec un

Ion~

p édicule.

C'ell: un petir arbre tres-rare .

18.

Le clztm d 'Orient

a

fiuilles de c!uir.aigner.

C 'cll

un arbre de hauteur moyenne, do nt le gland ell: ren·

fermé dans un calice épais

&

écailleux.

·. 19.

L e chéne d'Oriem a

rr~s-gros

gland , dom le ca–

lice

ejl lzi;ij[é

de

film.

C'eíl: un grand arbre peu con–

nu.

20.

Le chtne

d'O rient

ti

fiuille.s

étroius

&

ti

p etit

gland, avec un ca/ice lzérifll de p ointes.

Cet arbre eíl

de perite ll:ature.

21 .

L e clz¡m d'Orient

J

tres-gros gland,

&

J

fiuilles

agréablement découpé.s.L e

calice du gland ell: auffi hé–

rilfé de filers. Cet arbre ne s'élevc qu'a unemoyenne

haurcur.

2-2.

L e chéne d 'O rient

J

p etiu s fiuilles arrondies ,

&

a

gland cannelé.

Cet arbre s'éleve peu.

23 .

L e clz'éne d'O rient agland cylindrique,

&

a fiuil–

les arro11dies, 'legerement ilécoupées.

Cet arbre prend

peu de hauteur.

C es fept dernieres

ef~eces

de

cMne

ont été dé–

couvertes dans le Levant par T ournefort,

&

y ont

été retro uvécs depuis , fuivant le témoignage de M.

Miller , par quelques v oyageurs , quien ont rappor–

té des glands en Anglererre , o

u

trois de ces efpeces

ont réufii,

&

paroiífent auffi ro bull:es que nos

chénes

com~uns.

Quoi <ft!'il en foit, ces arbres fonr ence–

re tres-rares ,

&

tres-peu connus.

24.

Le chine touge de Virginie.

Il croit plus promp–

ternent que le

chine

commun,

&

il fair un gros ar–

bre en peu d'années: fa feuille a moins de íinuofi–

tés que n'en ont celles de nós

clzénes,

&

les angles du

dehors qui font plus grands fe "terminent en pointes:

la qtteue de cette feuille ell: to ujours rou(';e!ltre,

&

ce n'ell: qu'en auto mne que

tout~

la femlle prend

auíli cette couleur. C et arbre ell: délica t dans fa jeu–

nelfe ; jai

v tt

que les hyvers rigoureux ont conll:am–

ment fait périr les plants d'un an

&

de deux ans •

dans les terreins fecs comme dans ceux qui étoient

un peu humides. Le bois de cet arbre a d&s v eines

rouges.

2

í .

L e c!tine de Vírginie a fiuilles de chácaigner.

ll

croit auffi vite ,

&

devient auffi gros que le précé–

denr. I1 ne v ient

a

la Virginie que dans des fo nds ,

&

dans les bons terreins: c'ell: le plus gros des

clzénes

qui croilfent clans I'Amérique: l'écorce en ell: blanche

&

écaillée; le grain du bois n'ell: pas beau, quoiqu'on

s'en ferve beaucoup pour la charpente; les feuilles

fo nt larges & dc:'relées c':mme _celles d_u chataigner .

ll n'y a point cl autre

c!tene

qm prodUife des glands

aufli gros que celui -ci.

Catcsby.

2

6.

L e chine btanc de Vírginie.

C'eíl: celui qui ref–

femble le mieux au

clzéne

commun d'Angleterre,

a

la figure de fes feuilles' a fes glands '

&

a

fa manie–

re de "oitre: fon écorce ell: bl¡mchatre , le grain de