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·eH A

plus de

úx

pouces -d'équarriflage. On f-cie

le~

peti–

tes folives

les chevrons, les poteaux,

&c.

on equar–

rit les

fabli~res,

les grolfes folives , les potttres.

Voy.

SoL! VES, CHEVRONS, PoTEAUX,

&c.

SABLIERES,

POUTRES,

&c.

Il faut que le bois

decluzrpente

foit coupé long-tems

avant

qu~ d'~rre

employé. S'il eíl: verd, il fera fujet

a

fe gerfer

&

a

fe fendre.

Voy<{ l'article

Bots. Il ne

le faut prendre ni flacheux, ni ¡)lein d'aubier, ni rou–

lé: préférezle chene, foit que vous batiffiez fur terre,

foit que vous barifliez dans l'eau ; le chataignier

n'aime pas l'humidité; le fapin fera de bonnes foli–

ves. Prenez garde, quand vous employerez des ou–

-vriers, qu'ils ne melent du bois vieux

a

du bois neuf;

íi

vous faites marché au cent, ils pourront en em–

ployer plus qu'il ne faut; en bloc, ils tacheront de

gagner fur

la

grolfeur

&

fur la quantité ;

a

la toife,

ils profiteront de la connoilfance des avantages de

cette mefure, pour y réduire les bois & s'emparer du

furplus. On entend par

un cem de hois ,

cent pieces

de bois dont chaque piece a douze piés de long fur

ftx pouces d 'équarrilfage, ou trois piés-cubiques.

CHARPENTIER ,

urme de Tahúder Cornelier,

voyez DOLER.

"CHARPENTIER, f. m. ouvrier qui a le droitpar

lui-meme de faire ou de faire exécuter tous les ou–

vrages en gros bois qui entrene dans la coníl:milion

des édifices, les machines, te!les que les grues & au–

tres,

&c.

en qualité de membre de la communauté

des

Charpenliers.

Il y a deux fortes de maltres ; les ju–

rés du Roi, & les maltres limpies : les uns ne font dif–

tingués des autres, qu'en ce que les premiers ont cinq

ans de réception. L'ancien de ceux-ci eíl: doyen de

la communauté ;

&

c'eíl: toujours un d'eux qui eíl:

fyndic. lls font auffi chargés, exclulivement aux au–

tres, de .la vilite des bois travaillés ou non travail–

lés,

&

de leurs toifeS'. Les quatre jurés font pris de

leur nombre ; deux entrent en charge,

&

deux en

fortent rous les ans. Leurs réglemens ne font pas

a

beaucoup- pres auffi étendus qu'on s'y attendroit,

l'art de la

Charpenterie

n'étant pas apparerurnent por–

t é aufli l<>in qu'il feroit a fouhaiter qu'il le ñtt. Les

expériences fu r lefquelles les íl:atuts concernanr un

art font roüjours formés , ayant manqué ici ; les

íl:anits fe font réduits

a

de perites obfervations re–

latíves aux inrérets de la communauté, entre lef–

quelles on en trouve

a

peine une qui ait du rapport

au bien public. On diíl:inguoit autrefois les

Charpen–

tiers

des Menuiiiers p.a-r les noms de

Cl¡arpentiers

a

la

grande coignb.,

qu'an donnoit aux prcmiers; & de

Charpentiers

a

la petite coignü.,

qu'on donnoit aux

feconds.

Voy<{

CHARPENTE,

&

BO!S DE CHAR–

PENTE.

CHARPENTIER,

(Marine)

on nomme

Charpentier

de navire

ou

maÍtre Charpentier,

celui qui travaille

a

la coníl:rufríon des vailfeaux, foit qu'il conduife

l'ouvrage , ou qu'il travaille fous les ordres d'un

coníl:ruéleur.

11 y a dans les ports du Roi des maltres

Charpm–

tiers

des contre-mattres

&

desCharpentiersentretenus.

Les fonilions de chacun d'eux font ré¡;;lées par l'or–

donnance de Louis

XIV.

pour les armees navales

&

arfenaux de marine , du

t

5 Avril 1689,

liv. XII.

tit.j.x.

f<

Les ma'itres

Charpentiers

qui

auront la

con–

" duite des coníl:ruilions des vallfeaux & autres ba–

!'

ti.mens, feront appellés

a

tous les devis qui s'en

" feront' lefquels étant arretés dans le confeil des

" coníl:ruilions , ils en feront des gabarits ; plans

&

" mode)es , pour s'y conformer

&

les faire exécu–

"

ter

)J.

" _lis diíl:ribueront les

Charpmtiers

& autres ou–

" vners au travail,

&

ou ils les jugeront les plus

"

pr~pres;

&

foit qu'ils travaillent

a

la journée du

"Ro1, ou pour l'entrepreneur,

ijs

les ,hoi)iront de

CHA

)) concert avec le commilfaire des coníl:ruitions

"veilleront fur leur travail' les exciteront

a

n'y ap:

" porrer aucun retardement, & obferveront de n'y

" employer que le nombre nécelfaire.

" lis ménageront avec foin & ceconomie tous les

" beis, en faifant fervir utilement ceux quil auront

" été apporrés dans l'arfenal,

&

faifant employer

" les premiers re<;us & ceux qui feront le moins en

»

état de fe conferver ; ils auront foin que les che–

" villes & les clous foient de grolfeur convenable,

" &

qu'il n'en foit pas employé inutilement.

"Un de ces maltres affiíl:era toujours

a

la vilite

»

en recette des bois, pour donner fon avis fur la

" bonne ou mauvaife qualité, & pour voir li les pie–

" ces feront des échantillons ordonnés

&

propres

" potft- les confuuilions

&

radoubs ; tiendra la main

" qu'elles foient rangées avec ord're; que les efpeces.

»

en foient féparées; que les

Charpentiers

ne rompent

" point l'ordre établi,

&

ne prennent aucune piece

"qu'il n'en foit averri, afin d'empecher qu'ils n'en

" falfent un mauvais ufage.

" Le maltre prépofé aux radoubs , affiíl:era ame

" viíites

&

deviso des vai.lfeaux

a

radouber'

&

aura

" pour l'exécution la meme application

&

fonfrion

" que les maltres prépofés aux coníl:ruélions, n'épar–

" gnant ríen pour le rétabliífement de ce qui fe trou–

" vera gaté ; ayam foin que les liaifons loient bien

" faites, que ríen ne foit rompu mal-a-propos ,

&

" c¡u'on ne s'engage pas

a

des dépenfes fuperflues.

, Il aura une tres- grande application dans les ca–

" renes que les vailfeaux foient bien calfatés, fai–

" fant parcourir les coutures

&

changer les étoupes,

" les chevilles

&

les clous, lorfqu'il fera jugé né–

" ceífaire : les radoubs

&

carennes étant finis , il íi–

" gnera le preces-verbal qui en fera fait.

" Pour recevoir un maltre

Charpmtiu,

il faut qu'il

" ait travaillé dans les ports,

&

qu'il faiTe chef–

" d'ceuvre. ll conliíl:e d'ordinaire

a

drelfer une plan–

" che de

2

5 pieds de ' long, fans la pré(enter ;

&

la

" pofer

&

la coudre;

a

calfater une couture neuve,

" &

a

faire un . gouverna·il dont la ferrure foit de

" cinq gonds

&

rotes' ou un cabeíl:an

a

cinq trous ...

(Z)

CHARPENTIER, f. m.

(Hijl.

nat.) /urhe

a

charpen–

tiu,

plante naturelle aux illes Antilles ; elle poulfe

pluíieurs branches qui s'étendent

&

rampent fur_Ia

terre

a-

peu- pres comme le chiendent. Ses feuilles.

font pointues, flexibles d'une forme approchante de

celle d'un fer de pique, d'un verd foncé

&

d'une

odeur agréable quoiqu'un peu forre.

La plante porte des fleurs en gueule d'une extreme

petitelfe

&

d'une couleur de gris de !in pale, aux–

quelles fuccede la femence.

L'herhe

a

charpentier

eíl: vulnéraire, fon fue em–

ployé feul guérit les bleffitres tres- promptement ;

les feuilles féchées & prifes en infi.tlion comme du

thé , font fouveraines pour les maladies de la poi–

trine : on fait un grand ufage de cette herbe aux Illes

Fran<;oifes.

Article communiquépar M. de

S. RoMA

!'N.

CHARPlE

o

u

CHARPI, f.

f. (

Chirur.)

amas de plu–

fieurs filamens que l'on a tirés de quelques morceaux

de linge a demi-ufé' qui ne doit erre ni gros ni fin.

La

charpie

fe nomme

brute,

lorfqu'on l'employe

fans forme. On préfére avec raifon la

ch.arpie

brure

pour les premiers panfemens,

a

la fuite des opéra–

tions, telles que l'amputation d'un bras, d'une mam–

melle,

&c.

les opérations de fiíl:ule

a

l'anus, ouver–

ntré de tumeurs, &c. paree qu'elle fe maule mieux

aux dilférentes inégalirés des playes, que li on luí

eftt donné quelque arrangement qui en formar des

plumaceaux , des bourdonnets , des tenres, &c.

.V.oyez

PLUMACEAU, BoURDONNET, TENTE.

(Y)

CHARPY,

emplátre de

(

Pharmacie)

on trouve dans

prefqu.e ;outes les

Pharma,opé~:s

tm emplatre

aggut~