Table of Contents Table of Contents
Previous Page  228 / 940 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 228 / 940 Next Page
Page Background

202

CHA

1>réfentatioñ fur la toile ou

le·l?~pier, p~r

fe "moyen

des coúL;prs, d'une perfonne d une a&ion,'

_0~1

plus

générálemen.t d'un

fujet~

da¡;¡s la,c¡tJelle la

vcnt~.&

!a

rdfemblapce .exaaes ne font alterees que pad exces

.du

rj~cule~

-L'art

c~nfille

a

démeler le vi:e réel ou

d'opinion qui. étoit

clé)~·dan~.quelqt~e p~rtte,

,&

~le

porter par

l'~xpre!Iion

¡uf

<DI

a ce potnt?

ex~erat¡on

oh

1

'oñ reconnolt encore la c;hofe,

&~au-cfela

duquel

on ne la reconno!troit plus: alors la

charge

eftla plus

fQrt~.

9

u'il

(oit

pofl'ible,_Dep~i-s.Léo':~d ~e

Vinci juf- ·

qu'au¡ourd'hui, les

Pe~ntres

fe font hvres

a

~e~te

ef–

pece de. r.einture fatynque

/}e

burlefque ; mats

y en

a pb'l qüi'f iyent.

mon~ré p\~!S

de

ta\ent"qt~e

\e

~he~

valier (';ui§.'hi., Pemtre Romat.n , ®core au¡oUid hm

dans fa vigueur. "'

.,.·¡

.

La·Piol'e & la Poé_fieiont q_enrs

chai'ges

comm,e l_a

_Pe~ll,.tnte-;

.&r:Jl

n',eft pas:no

'e~

!flportf! nt.<jf!ns

,"fl

ecnt

que dans _un tablean qp

i,l

fott evtdent qu on s e!l:

pro~

.pofé de faire une

ch:arge,

& que la

clz.arge

ne rende pa_s

toutefois l'objet f\léconrioiífable.

Il

n'ef_l: pas néceífat–

re de

hJí):\fl$r

~a f~concJ~.

de,ces

co';~ttwns_: qua~t

_a

la premiere ;. fi vous

clt!'rgez ,

&

9"

ii

,'J...e f01t p¡¡s ev•–

dent que vous en avez eule deíiem, l etre auquel on

compare votredefcri¡;>tion n'étant plus celui.que vous

avez pris pour mode!"e, votre _ouvr_agi!-refte

fan~

ef–

fet. Le plus court feroit de,ne ¡amats

~lz;zrp_e~,

f01t e;t

Peinture foit en Littérature. Un ob¡et petnt.& de–

crit (rappera tolljours aífez

,_íi

l'onfaü le montrer

~el

qu'il e!l:, ·& fai,re fottir tout ce que la nature .y a mts.

Je ne fru meme

ú

uHe-c!t~rge

n'eft pas plus propre

a

con(oler

l~amour

propre, i:¡u'a le mottiiier.

~i

vous

exagérez mon cléfaut,

~Ol!IS

m'i.nclinez

a

cr01re qu'tl

-faudioit

qu'U

tut p0rté en moi jufqn'au point ott vous

l'avez

,r~t?réfepté,

í'oit clan_s votre

écr~t,

foit

cl~ns V?~

tre tánlea"t,t, pour etre v,ratment reprehenfib\e;

Oll

¡e

neme re<;onno1s poiut aux-traits que vous avez em–

ployés

,.otl<l'e'X~S

que j'y remuqt,te

~'exc~tfe

a,

me~

yeux. Te! a ri. d une

charge

dont 1!

~tott

le

f~t¡et,

a qm

une peinture de lúi

~me

me plus voifine de la nature

j

eút fait détourner la V'fte, ot1

peut~eu·e

vetfe des

lar~

mes.

Voyez

CARICATURE & CoMÉDIE.

C.HARG E, (

Ru.banñ. )

fe dit des _¡>ierres qtú

s'atta~

c;h~!'t, aux

cprdes des contre-poids.

//oye'(

CoNTRE~

POIDS.

*

CHARG,E,

(Véner.)

c'ell: la quantité tle' poudre

&

de plomb que le Chaífem ewploye pour un coup.

Cette quantité doit etre proportionnée

a

h1

force de

l'arple, l'efpece de giqier, &

a

la dillance

a

laquelle

on eft quelquefois contraint de tirer.

CHARGE

en

t~rmes

de Blafon,

fe clit de tout ce

que l'on por-;e ftrr l'éeuífon; an imaux, végétaux, ou

autre obje_t.

1/oyez

ÉeussoN, &c.

Un trop grand nombre de

charges

n'e!l: pas r éputé

!i

honorable qu'un plus petit.

.

Les

cltarges

quifont ptopres a l'art du Blafon, com–

)ne cl¡t croi.x, le chef, la face en pal, s'app.ellent

char~

,ges p (opres,

&

fouve¡1tpieces

ordinaires.

~uel9':J.

.eS.el

,l_te}trs

reftrrugnent le terme de

charges

a ux adilitions ou récompeníi:s d'honneur; telles que

le.s cantons, les qu_artiers, les girons, les tlafques,

&c.

CHARGE

(Commerce.)

mefure potu les grains ufi–

.tée dans la P;ovence & en Candie. La

clzarg< de

Mar–

{eü!e, d'Aries , & de antli.e,

qu~

pefe 300 liv.

po~ds

de Marfeille d'Aries

&

de Canilie, & 243 hv. potds

de marc, ea' compofée de quatre éminesc¡ui fe_divi–

fent en huir íi'l>"ailieres; l'émine pefe

75

hv. pmds du

lieu, ou 6o li_v. un

p~u

pLus, poicls de mare ; _la fiva–

ili~t;_e

pefe 9 ltv. un peu plus, poids

el«

MarfetLle, ou

7liv. un peu plus , poids de marc. La

charg<

ou me–

-fure de Toulon fair trois feptiers de ce lieu, le fep–

~er

une mine & demie, & trois de ces mines font le

fepti.er

de Paris.

(A)

~HARGE'

mefure d'épi.ceries

a

Veni.fe'

pefe 400 '

CHA

livrés"du pays ,"

&

fevient

a

240 de

P'<~rls;

&

a

1981lv

&

ltn

peu plus de huit ORces de Marfeille,

GI'IARGE, mefure des gaLles, cotons,

&e,

péfe

}oo liv. du pays.

·

' •

Il

y

a encore des

clz-argts

mefúres ele diíférens polds

-·&.de clifférentes m<ttieres.

Exemple :·

celle d' Anvers

~efl:

de 242 liv. de Paris; celle de Na!ltes, de 300 liv.

Nantoifes,

&e, Voyez le dill. du Comm.

La

cluzrge

de

-plomb e!l:de 36 faumons.

Voy.

SAU'M"ONS~

PL"OÍ>IB,

CHARGÉ

d'épaules-> de ga'!,ac!te

¿;

cluzir,

·fe dit,

en Maréchallerie

&

Manege

,

d'un cheval dont les

épaules

&

la ganache fonr trop

grofl'é~'

&

épáiíf~s

,

&

de celui qlÚ eft trop gras.

róy~{

ÉPiULES,

GA~

NA

CHE,

&c.

~

-

Se charger d'tpau(es

¡

J,

ga!'aclzl,

4

Üuur,

(e dit

d'un

~·l¡eval

auquelles épaules & la ganache

devien~

1ent trop gro!fes,

&;

de celui c¡ui

en~raiífe

trop.

CHARGÉ,

en termes de Blaj'on,

fedi.tde toutesfor–

. tes dé pieces,

fur

lefquelles il y

ej¡

,a d'autres. Ainíi le

" chef, la fa ce , le pal, la bande, les chevrons , les

1

cr.oix' les lioñs, "&c. peuvent erre

.~hargls

de coqujl·

les, de croíífans"

¡<l.

es· roles, &c.

F

rancheville en Bretagne ,

d'ar~ent

a

u

chevron

d'azur,

cltargé

ele'

ftx billértes d'or dans le fens des

. jamb"es du chevron:

(V)

*

CHARGÉ

(Jeux.)

"fe dit des dés dont on a

re,R•

qu une des faces plus pefante que les autres; c'e!l

une fripormeri.e c)ont le but en d'amener le poÍI¡t

foible ou fort

.a

difc,rétion. On

charge

les dés en

r.en¡

pliífant les poil}t-S ¡nemes de quelque matiere pllJS

lourde en pareil volume que la quantité d'ivoire qu'

~

on en a otée pour les marquer. On les

clzarge

d'u–

ne maniere plus fine ; c'e!l: en tranfpofant le _centre

de gravité nors du centre de maífe: ce qui fe peut,

c-e qtú eft meme tres- fouvent, contre l'intention du

Taplerier & des joiieurs, lorfque l¡t matiere des dés

n'e!l: pas cl'une confi!l:ance uniforme. Alors il eft na·

turel que le dé s'arrete plus fouvent fur la fa ce,

. clont le centre de gravité e!l: le

m~oins

éloigné.

Exe:n~

ple :

Si

~tn

dé a été

c0~1pé

dans une qenr, de mame–

re qu'une de fes faces foit faite de l'ivoire qui tou–

choit imméiliatement

a

la concavité de la dent'

&

que la fa ce oppofée ait par

co~féquent ~té

pri.fe

dans

I

1

extrémité folide de la dent; ti e!l:

clarr

qtte cet

en~

droit fera plus compaa qtle l'endroit oppofé, & que

le dé fera

c/zarué

tout nattrrell!')ment : on pem dol)C

fans fourberie"émilier les dés au tri8rac , &

.a

tout

autre jeu <le dés. La petite dilrér:ence qui fe troüve

entre l'éualité de pefanteur en tour fens, ou pour

parler

ph~s exa~emen~,

eno:e le centre de pefanteur

& celui de malle, fe fatt fenttr

a

la longue' & donne

tm avantage certain

a

cel~i

qtlÍ la connol! : ..or, le

plus petit avantage certam pour un des ¡oueurs

a

l'excluíion des autres , dans un jeu de hafard , e!l

prefque le fet;l qui refte, qttand le jeu d.ure

long~

tems.

.

\'

CHARGÉ

(Monnoie.)

fe dit d'une p1ece

e

or ou

d'argent

qu'~n

a affoiblie de fon métaJ p_rop;e· ,

&

.dont on a rétabli le poids par une apphcat10n de

métal étranger.

CHARGEMENT f. m. e!l: fynonyme tantot

a

charge'

tantot

a

carg~ifon'

&

s'appl~que

indifiinae:

menr dans le commerce de mer, fott

a

tout ce

qm

e!l: conrenu dans un batiment , foit aux feules mar–

chandifes.

Voye{

CARGAISON.

(Z)

.CHA.RGEMENT,

police de c!zargemem. Voye'(_

Po–

LI CE.

*

CHARGEOIR , f. m.

(Mamif. dtfolpu.)

efp¡;~e

de felle

a

trois piés , d'ufage dans les attelter> _de,Sal–

pétrier fm laqttelle on place la horre quand 1! s ag1t

de charger.

Voye{ Les articl.

CHARGER &

SALPET~I!.

Cette horre

a

charger s'appeUe

baclzou;

elle e!l: fatte

de douves de bois aífemblées comme aux tonneamc,