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CHA

fer les vices en ver,tuJ; , quand on croit les recon–

noltre dans un erre fur lequel on ne leve

Jes

yeux

~

qu'avcc vérération.

i;~!

fitt aufli l'effet

de~

hifioires

fcandaleufes gue la t\t,\"ologí!".Payennt;

a~u:1~uott

a

fes dieux. D ans T érence, un ¡e11ne hberttn s excufe

d'nne attion infame par l'exc!"ple?e Jupj te;-

·~

Q';'oi,

;.>>

fe dit-iJ a lui-meme ' un dteu n a ¡:>as

df'!sl~ngne

de

, fe -c):¡anger en ho

mm<r ,

&

de

(e

gJ~er

le long des

';, ttüles daos la cha'

!lb.re

,cl'une ¡eune filie ?

\k

quel

, di

ll

;~C.ore

?- ¡;el

w qui

..~br~nle 1~,

ciel

~~

fQ!l ton–

)>

ne,rÍe

~

e.¡.

m~t·

7

~?.rtel chet~f ,

¡

aur<2.t~

de.s fcru–

" pules ?

je.

cra1ndr01S

cfen

fatre antap.t?

ego vero

-,

itludficí,

é?

1u6enj

~··

P.ét

~_?ne reproc~ ~\' fén~t

qu~en, ~eo¡ant la.j~tcs

<\e~.c

;lteux ~~r d~ii pref~ns!

jemblol~

f!DnOfl¡cer _ u

pe1.1pl~

qu tl,

5!

y

jl,y~m

nen

qu'on¡¡,e Pftt !a¡re

J~.O;'r

cy m etal prectyu

·.,Jpfij<na–

íus

r~Cli11onu¡ue prll!~epto~, 1nd~e

pondo

'!urt_C!!}Jltol~o

promiu~re:fo~ef,

'""&

ne guts duf:a ee

pecuntam

concupif-

cere, [or,errz pefulio

,

prat.

1

,

P1a_rr¡o

cl¡taJToi~ ~

B\'Cfej d!!

f.'l

rej)ybj!c¡~e

; fans

.doure pa :e

q~t<'(

J

¿roe;

fe,¡9gre donr tl_s fatf()fenJ: pro–

felli9n,

'?,

~f!l'P<rflant

m.

Jr~

e;tx,,;u \ces Jrommes,

p i l¿t

glit¿¡r

i'

~1~ti

Y

.íl;vOt! potpt

d

au~urs

•¡¡lus pro–

pres

a

en in pofer aux peu¡:5les fur les

chgfe~

dont

1;¡.

conno4

''! <:

:[;d1e,

p

tt,v~i.~

0t,te faup;e , @¡¡s ql!e les

ma¡LLrs

n.op

¡;,¡IT'en~

al e ees.

C'e~

I C

ffi}@.artiJme~

qtli

a banni tops ces

fau,'~'

dieux

'8i

tbus ces ¡nauv,ats exemples, pour en pre–

fenter

~m autre

aux hpmmes , cjui les rendra d'amant

plus f.Unts , qu'iJs· en feront de plus parfaits irnita–

,leur

s-.

"

'CHArui.ES

, f. f. plur.

e

Mythologie.)

fetes in–

Il:itu

ées en l'honn

eur d'une

jeu

ne D elphienne qtü fe

pendit de de(efpoir d'avoir

é.ré

{éduite par un roi de

D e)p}les.l¡.Ue s'appelloit

eh

aril

e,

& les fetes prirent

Íe meme nom ; le roi d.eDelphes y aili fioit , & pré–

íidoit

a

toute la cérémonie' dont une des principay

les coníiíl:oit

a

enterr'tr la íl:¡nue de

e ltarile

au me–

me endroit ou elle av.oit été inhumée. LesThyades,

prerrdfes de

Bac:c:)ms~

étoiept

c:harg~es

de ette der–

niere fonélion.

CHAR(OT, f. m.

e

Hijl. mod.)

efi une forte de voi–

ture tres-connue , & dont l'ufage efi ordinaire.

f/oy~

CHA.R, T!RAGE, TRAlNEAU,

&c.

11

y¡}

plufiC!'rS forres de

chariolS,

fuivant les ufa–

ges dÍfférens auxgu¡¡ls qn

]!;S

cjeiline.

Plus les roues d'un

chariot

fon t grandes ,

&

ont de

c:irconférence., plus le mouvement en .efi doux ; &

plus

el!e~

font petit,es

~ pefan;~s

, plus tl efi rude

&

donne des fecoulfes. En effet , on peut regarder la

roue

d~un

char.iot

c9mme une ef¡)ece de levier , dont

le point d'appui efi fur le terrain. Le moyeu ou cen–

tre de la roue décrit a chac¡ue infiant un petit are: de

c;ercle autour de ce point d'appui: orce petit are ,

toutes c:hofes d'ailleurs égales , efi d'autant plus

courbe que le rayon en efi plus petit; done le che–

mio du

chariot

fera d'autant plus courbe & plus iné–

gal que fe rayon de la ;oue fera plus petit.

11

y

a

done de l'avantage a donner aux rones un grand

rayon, lorfqu'on veut que les

chariots

foient doux,

& ne cahotent point ; mais d'un autre coté ' plus un

chariol

efi élevé' plus il efi fu¡ et

a

ver~er,

paree

que le centre de gravité a un efpace moms cmube

a

décrire pour fortir de la bafe.

f/oy<{

CE TRE DE

GRAVITÉ. D e-la il réfulte qu'il fam donner

~u;c

roues des

chariots

une grandeur moyenne ,

pou~

evt–

ter, le plus qu'il poffible , ces cleux inconvémens.

C'efi a l'expérience a déterminer cene grandeur.

M .

o uplet nous a donné dans les

M lm. del 'A–

cadémie de

'733

,

des

reflexio~s

fur les charrois, les

tralneaux.,

&

le tirage des chevaux.

V.

ce m émoire. ;)

&

TlRAGE. Voici , ce. me femble , un príncipe

a!Tez limpie pour détermmer en générall'effort de la

pui!I'ance. On peut regarder la roue comme un le-

CHX

vier dont le point d'appui efr Llextrémiré inférieure

qtJi appuie fur Je terrain. Le centre bu moyeu de ce

levier peut fe mouvoir horifontalement en décrivant

achaque infiant autour du point d'appui

llO

petit are

circulaire qu'on peut prendre poor une ligne droite.

Le

dtariot

paniétpe a ce mouvement progreilif,

&

il a de plu

s, ou d

u moins ,il·peut avoir

\m

mouve}

ment de

otatio.ri

autour ·de l'axe qtfi

paife

par le

cent:I:JJo~m

moy.cu

lle la roue. La queilion fe réduit

done a celle-ci : foit '( fig.

3 . Méchan. n°

)

un le"

vi.er.ABe,

fix.e en

.A, .&

brifé .en

B ,

énforte que fa

parue

e

B

pmlfe tourner autour de

C.

Jf

efi vifible

que

A B

repréfentera, le ráyon

a ..

la 'roue ,

B

le

moyeu' &

.B

e

le

chariot

:

il s'a!Yit de favoir que!

mouv.ement la '¡:>uilfat ce

P

,

agiifant fuivant

PO

communiquera au corps

A B C.

'

Soit

A B

= "''

B

e=

b, B

o

= ''

X

le )llOUVe–

ment <je rotation du poim

B

autour

d~

A,

y

le mou–

vement de rotation du point Cautour de

B :

on aura

poLLr la force totale ou c¡üantité de móuvemenr du

chariot B e,

(

abfiraélion fa ite de la guanlité de mou:

vement de la roiie, que nous négligeonsici)

e

B

x

X+

e

B

X

~

&

cette qu antité doit etre = .a

P.

D~

plus , la fomme des momens de tous les poinrs du

chariot Be ,

par rapport au point

A,

dpit etre

égal~

au moment de la puilfance

p'

par rapport au meme

point.

e

Yoy.

DYNAMIQUE , L ¡;:viER' ÉQUJLIBRE,

CENTRE DE GRAVITÉ. ) Ür, un point c¡uelconque

du

chariot,

dont la diftance au poim

C

feroít { , au–

roit pour

guantit~

de f!!OUVement

e

X+

<'f )

d

{;

&

pour J110ment (

x

+

!.f)

d

{X (

t

+ a),

dont l'imé:

grale efi

x!

6

+

x

a

b

+

~

3

+

L~_P

·

faifant done cet-

3

b

~

b

te quantité égale au moment

P

:X

e

B O

+

B A),

orl

aura les deux équations:

'P=b x + ~ ,

p

+P

_Hx+

b+ y 'bJ +y o b~

e

a _

z

x a.

JT

1.h

par le moyen de,(quelles on trot;vera fácilement les

jnconli\les

X

&

Y ·

e

O)

• CHARJOT. (

H ijl. anc. )

Les

chariots

font d'uri

tems fort reculé ; les hifioires les plus anciennes tont

mention de cette voiture ; les Romains en avoient

un grand nombre de différentes forres : le

chariot

ii

deux roues, appellé

birotum

ou

birota :

ceux fur lef–

quels on promenoit,les images des dieux,

thmf"':

le

carpenmm

a

l'ufage des marrones & des impératri–

ces; il étoit

a

deux roues, & étoit tiré par des mu–

les : la

carru'fu<,

le

pilemum

,

la

rlzeda

,

le

clavulare

,

le

covinus,

la

btnna

,

le

plox,num,

la

jirpeajlercoraria,

le

plaujlrum, l'ej[ed1tm,

&c. qu 'on rrouvera

a

lenrs

articles, quand on faura fur

~es

voitLLres quelque

chofe de plus que le nom.

La plttpart, telles que les

ejfedes

&

les

f<torrita

,

étoient conílmites avec magmficence. Phne, par–

lant du point

oit

le luxe avoit été porté

~e

ce co:é

>

dit:

O n hlanc/Jit le cuivre. au fiu;

Oll

ü

fau

devenzr

Ji

brillant qu'on a peine

ti

le dijling tJ,tr

¿,

l'argent; on

fl–

maille,

&

on en o!ne les

chariots.

Y oye{

CHAR.

CHAR JOT ,

en Ajlronomie.

Le grand

chariot ell:

une

confiellation qu'on qppeUe auíli

la grande ourft. Yoy.

GRANDE OURSE.

e

0)

CHAR lOT, ( PETIT)

en Ajlronomie.

Ce font fept

étoiles dans la confiellation de la perite ourfe.

Y oye{

PETITE OURSE.

(0)

CHAR IOT,

en bádment,

efi une efpece de petite

charrette

fans aridelles ou élevaüons aux cotés'

monrée

{t:r

de tres-perites roues , avec un titnon fort

lo ng dans lec¡uel , de difrance en difiancc , font paf–

fés de petits bih ons en maniere d'échellons, pour at–

tacher des bretelles '

&

tirer a plufieurs honune-s les