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~
V E R T 1 S S E M E N T .
.
•
.•eur la réponfe d'on
grand Prin?:e
a
un homme de ra maifon ( / ), fans fau e :ro1r en
me_m~ te~s
ocombien certe réponfe étoit injurieufe & déplatee,
comb1e~
le
grand
Pnnc~
don.t JI s ag1t,
·éroit Join de J'err.e en cet re occalion ; en un mor fans qualrfier plus ou mo111_s
feverem~nt
-cene réponfe félon le ménagetnenr-qu'on ·doit au
,Princ~
qui l'a
_fa~
re,
~
qlll nous
~fl: ,
111
=
-conrfU, ·mais avec le ·rerpeEt: entore plus _grand qu on dolt aa vra1,
a
la decence, & a l hli
-maniré.
·¡·E
1
' d.
l
d,
fa
d
Bien loin de
·ie 'p'laindr~
de cc:!ux qui
~nt
relevé d?ns . ntyc ·ope 1; que ques e u:s
<:
·cirarions c'ell: un tep·roche donr on dou leur favolr gre , paree qu 1l ·engagera ceux qtu
[ont
rombés d-arrs ce'tre faute
a
fe inonrrer plus e'xaél:s
a
!'avenir ; mais nous croyons qlle
.fexamen rigoureux des morceaux emptunrés, fans aucune accepri'on de nom ni de perfon·
-nes ' eur entore éré plus uliie.
11
feroir
lin~lier
que,·rel arr!cle,.
~lam~
d'abord
l~rfqu'o~ ~e
croyoir d'une main indifférente <?,u_p eu am1e
(m),
eur-e,nfun~
ere loue_C:comme 1lle men–
toir ') lorfqu'on en a connu le ver!rable aureur. Nous n en
du·on~
pa_s ICJ
davanrag~, nou~
fouhaitons feulemenr que perfonne n'air la-tieifus de reproche
-a
fe fa¡-re, & que la dJverlire
éles inrérers, des tems, & des foins, n'en ait poirrr entralné dans le langage.
,Parmi les différens ouvrages qu'on a accúfe l'Encyclopédie d'avoir mis
a
conniburion
~~
on a fur-rout oommé les autres DiEl:ionnaires. Nous convenons que l'on auroit du en faire
un plus fobre ·uf<jge, paree que ces DiEl:ionnair<ils ne fom pas les fources primitives, & que
l'Encyclopédie doit puifer
fur~rout
dan celles-ci. Cependanr qu'on nous permetre fur cela
quelques réflexions. En premier !ieu, il efl: facile de prouver que la plupart d'enrre noús
n'ont eu nullement recours
a
ces forres d'ouvrages . En fecond lieu, la reífemblance qui fe
lrouve que!quefors entre un artide de I'Encyclopédie & un ani-de de quelque DiB:ionnaire,
ell:'forcée par la·narure du fujer, fur-rout lotfque l'artide ell: court, & ne conlill:e qu:en une
définirion ou en un fair hill:orique peu conlidérable: cela ell: li vrai, que fur un grand nom–
bre d'arrides la plupá rt des DiB:ionnaires
[e
reffemblenr, paree -qu'ils rre fauroienr faire au–
trement. Le D iétionnaire de Trévoux en particulier doir moins reprocher qu'aucun aurre
les
emprums
a
1'-Encyclopédie; car ce DiB:ionnaire n'éroit d,ans fon origine & n'ell: encore
en grande. parrie, qu'une ·copie du Furetiere de Bafnage, ainli que ce derníer l'a fair voil'
&
s'~n
eíl: plainr dans fon hill:oire des ouvrages des Savans (
n ) .
D'ailleurs la rraduétion de
'Chambers a fourni quelques-uns des marériaux ue l'Encydopédie. Or Chambers avoir eu
recours non-feulement aux DiB:ionnaires Franc;;ois, mais encore
a
d'a utres ·ouvrages ou les
Diétionnaires Franc;;ois onr aufli puifé eux-memes; il nous feroit aifé d'en rapporrerdes exem–
·p!es. Dans ce cas, ce ne fera poinr aux
aurr~s
DiB:ionnaires que l'Encyclopédie reífemblera
direEl:ement , ce fera aux fources qui lui feront coQ)mu'nes avec ces autres DiB:ionnaires:'
C'eíl: encore par
ce~te
raifon que plufieurs anides du DiB:ionnaire de Medecine fe rrouvent
~a~s
les
de~x
prerruers volumes de l'Encyclopédie; paree que d'un cüré , ces arricles font
'tires en enner de nos Ouvrages Frai)c;;ois fur la Medecine, & que de plus une defcriprion
-de plante, la recete d'un remede, en fuppofanr qu'elles foienr bien faires n'onr pas deul:
manieres de l'etre. Il en ell: de meme d'un rres-grand nombre d'arricles
r~ls
que l'évalua–
tion des monnoies , l'explicarion des différenres pieces & des
différenc~s
manceuvres d'un
·navire, & d'autres femblables.
. Peut-on
~magin~r
que ?ans un DiB:ionnaire, ou l'on enrerre, pour ainli dire, fon propre
'be1; , on
~Jt
deffem de s apprc:>prier celuí d'aurrui? Chambers,, ce
-~hambers
ranr
&
rrop
_1oue, a pns
p~r-tout, f~n~
dJfcerne_ment & fans
me_fu~e. ,
& na ene- perfonne. On a cité
f~uv~nt
dans_l
En,cycl~pedJe
Frant;:OJfe les fources pnmltlves; on a taché de fuppléer aux
cnauons moms neceífa1res par des avis généraux & fuffifans. Mais on tachera dans la fuite
de rend;e en,core
&
les emprunrs moins fréquens
&
les cirarions plus exaB:es. Nous efpé–
rons, qu on
s-e1~
appercevra dans ce Volume. En fin , & cér aveu répond
a
tour, les Aureurs
·de
1
Encyclop:_d!e
con~enrenr
a
ne s'approprier dans ce DiB:ionnaire que ce qu'on auroit
honre de leur oter; & 1ls ofent fe fla tter que leur pan fera encore aífez bonne
, En effet,
fi
l'Encyclopéclie n'a pas I'avanrage de réunir fans exceprion roures.les richeífes
'!'~elles, de~
aurres ou
~rage~,
elle en renferme au moins plulieurs qui lui fonr propres. Com–
bJe~
d ameles de
Theologr~,
?e Belles-Lerrres, de Poécique, d'Hill:oire narurelle, de Gram–
fiaire'
~; M
ufique_, de Chm1 re_, de
M~rhém~tiq11e
élémenraire & rranfcendanre, de Phy–
~~ue'
AO::onom1e, de
T~B:1que,
d Horlogerie, d'Oprique, de Jardinage de Chirur-
g1~'
&&deddlVerfes autres Sc1ences, qui cerrainemenr ne fe rrouvenr dans
au~un
D 1' n 1·
011
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\· u 1eurs memes, en plus grand nombre qu'on ne penfe n'onr pu erre four
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un Ivre? Combien fur-tout a ·anicles immenfes dans la d;fcriprion des
Ares–
pour e1que s on n'a eu d'a t
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u res 1ecours que es um1eres es amateurs & des Arrifl:es & la
( 1 ) Cet homme moncroit au
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acue équeflre d'un hfros' leur aycul conunun :
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rrat:a ce qui d
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fur l'arcicle AGI R
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ec 1704,
Voycr
auffi l'Euata
á
la- fin.
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fréquenration