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llJ

plus le fucces. On s'eíl: déja appen;:u par la íupérioriré du iecond volume fur le premier

des nouveaux fecours que nous avions re<¡us pour ce fecond volume. Mais ces fecours

rou~

confidérables qu'ils érmenr, ne font preíque rien en comparaifon de ceux que

nou~ ~vons

eus pour celui- ci. Un grand nombre de Gens de leerres, rous eíl:imables par leurs ralens

&

Jeu rs lumieres, femblenr, corome a l'envi, avoir conrribué a l'enrichir. Nous croyons

done pouvoir aífurer qu 'il !'emparre beaucoup fur les précédens ; nous efpérons que les

fuivans l'emportE;ronr encare íur celui-ci;

&

quelque pénible que foit narre rravail, nous

nous trouverions fuffi fammen t dédommagés ti nous pouvions faire dire aux critiques a

chaque volume qui paroirra ,

ab

ipfo

'ducic opes animumque forro.

Aprés tout ce qui s'eíl: paífé au fuje r de cer Ouvrage, on ne doit point erre étonné que

ce volume paroiíle beaucoup plus rard qu'il n'aurolt du. Outre les caufes morales, des

circoníl:a nces qu'on peu t appeller phyfiques en onr retardé la publicarían. Quelques par–

ties confidérables, done le public avoir paru moins fatisfait que des aunes, ont é ré enrie–

remenr ou prefque entieremenr refaires: cerre réf'orme a demandé beaucoup de rems,

&

a

néceífairement rendu l'impreffion plus. lente. Nous ne croyons pas devoir nous excufer

d'un délai auquel ce

Diébonnatr~

ne fa1t que gagner: nous efpérons, nous pouvons meme

aífurer que les au rres volumes futvronr ce!UI-CI beaucoup plus promptement qu'il n'a fuivi

les deux premiers; nous ne prenons poinr la·deífus d'aurre engagemenr; la feule chofe donr

nous puiffions répondre, c'eíl: l'affiduité de notre travail

&

l'emploi févere de narre rems–

mais comme nous no us trouvons , pour ain li dire, au commencemenr d'un nouvel ordr;

de chafes, nous fommes trés-réfolus de rout facrifie r déformais au bien de l'Encyclopédie

jufqu'a la promptitude avec laquelle nous fouhaiterions de fervir le public; nous y fomme;

d 'auranr plus difpofés, qu'il nous parolr que nos le&eurs ne no us impofent plus aucune loi

fur ce poinr ,

&

qu'ils aimenr mieux avoir un peu plus rard chaque volume,

&

l'avoir

meilleur.

DE S E D 1 TE U R- S.

La quantiré prodigieufe de grands arricles que contiene

celui.ci

, nous a empeché d'y

renfermer enrie rement la troilieme lerrre de l'alphabet, qui

fournit f

ans comparaifon p.lus

qu'aucune des aueres. Plufieurs raifons particulieres nous onr d'ailleurs obligés d'en ufer ainfi;

une des principales a été la crainre de publier trap tard ce troifieme volume, qu'il nous a

paru qu'on arrendoit avec impatience. Néanmoins , quoique les rrois premie res lettres doi–

vent occuper ici plus de trois volumes, nous ne croyons pas que l'Ouvrage s'étende beau–

coup

au-~ela

du nombre que nous avons promis. A meíure que nous avancerons, les ar–

ticles feront moins nombreux

&

plus courts, paree que la pluparr des aurres leerres four–

niífent moins de mo rs que les premieres,

&

que d'ailleurs les renvois feronr plus fré–

quens. On fera enforre , autanr qu'Il fera poffible, de ne pas trairer deux fois les memes

matieres;

&

l'on tachera par cene attention d'aller rout enfemble

a

l'épargne du tems, des

volumes,

&

de la dépenfe. Nous ne devons point non plus oublier de répéter ici ce que

nous avons annoncé déja au nom des Libraires aífociés , qu'en cas d'une feconde édirion,

]es additions

&

corre&ions feront rufl:ribuées féparéme nt

a

ceux qui Ont acheté la premiere.

P our ne poim inrerrompre ce que nous avons

a

dire,.. nous placerons a la fuire de cet

Averriífemenr, les noms de ceux qui onr bien voulu concourir a l'exécution de ce volume

&

des fuiva ns. Les anides curieux

&

profonds done ils onr orné J'Encyclopédie , feronr

fu ffifammenr leur éloge,

&

fonr le plus grand que nous puiflions leur donner. Mais nous

avons des obltgations

(j

eífentielles a M. le CHEVALlER DE JAUCOURT'

&

a M . BouCHER

n ' ARGlS

e

e)' que nous croirio ns manquera nous-memes'

(j

llOUS n'en failions pas ici une

mentían parriculiere. Graces aux foins de M . Boucher d'Argis, trés-connu par fes excel–

lens ouvrages, la J urifprudence, cerre fcience rríalheureufement

(i

néceífaire,

&

en meme

tems

{i

étendue, va deformais paroirre dans l'Encyclopédie avec le dérail

&

la digoiré

qu'elle mérire . Nous doutons qu'aucun livre de l'elpece du norre foir auíli complet, au:lfi

riche,

&

auffi e xaa fur cette importan te matiere. La Medecine, non moins néceífa,re que

la Yurilj)fudence , la Phyfique générale ,

&

prefque routes les partíes de la Littérarure, doi–

venr dans ce volume un tres- grand nombre de morceaux

a

M. de Jaucou rt. lis (eronrlun

t émoignage de l'étendue

&

de la variété de fes connoilfanc;es;

&

nous croy ons pouvoir en

préfager re fuc ces par celui des excellens articles qu'il avoit déja inférés dan.s le fecond

v olume.

M:

de Jaucoun s'eíl: livré

a

ce travai l pénible avec un amour du bten p ublic,

qui ne peur trouver fa vraie récompenfe que dans lui-meme. Mais t'Encyclopédie lui ap·

p anienr de rrop prés , pour ne pas du moins lui donner ici de foibles marques .de fa re· .

conn01ífance. En célébrant les ralens, elle ne doir pas laifler les verrus dans l'oublt.

Enrrons préfemement dans quelque détail fur ce troifieme volume , ou plutot fur ce

D i&ionnaire en général. On doit le conÍldérer fous deux poinrs de vue , eu égard aux ma–

tieres qu'il traite,

&

aux perfonnes

a

qui il eíl: principalement deíl:iné.

Com.me

ces deux

(e) Avocac au Parlement de Paris

1

6c

Confeiller au Confeil fouverain

de

Dombes.

T ome III.

A ij