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CHA

on décora le nieme Lien ; cinq

fur~nt

placés au mi–

<ii ,

&

cinq au feprenrri'?n· Les pincette.s & les motL–

c hettes qm atcompagnolendes

chandelters

de Moyfe

&

de Salomonétoient d'or. Au rerour de la capti–

vité on r eíl:inta dans le temple un

clumdeli:er

d'or,

qu'on fit ftu le modele du

chandclier

de Moyfe. Le

fecond fut emporté Hilr les R omains ave¡; d'autres

Tichelfes qu'ils trouverent dans le temple. ils le pfa:–

-ceren~

a;vec la rabie d'<¿>r dans le

re~

pie.

€}U

e Vefpa–

fien lit elever

fou~

le tltre Je la

p <ux;

&

l'on v o it

~ncore

aujourd'hui Iur !'are de

~er

empereur' , ce

chandelier parmi

les clépouilles qui orilerent fon rriom-

_phe.

'

.

Le

chandelier

de la vifi on du prophete Zacharie

-étoit auffi

a

fept brÍmq-¡es ; il ne dilréroit de ceux

ele Moyfe

&

de Salomen, qu'en ce que l:huiJe paf–

foit dans les lampes par fept ca naux qüi fortoient

pu fond

d'un~

boule élevée

a

leur hauteur '

&

qu'–

elle defcendoit dans cetre boule par le petit bout de

<let¡x cor¡ques qui la recevoient Latéralement par

1eurs grandes ouvertures , degouttanre des feuilles

ce deux oliviers placés

a

chacun de fes .,órés.

"CHANDELIER.S, (LES )

Art milit.

dans [a guerre

~es

.fléges (ont compofés

~e

deux pieces efe bois pa–

ralleles , fur lefquelles font élevées perpendiculaire–

ment deux aurres pieces , enforte qu'il forme ainfi

~me

e(pece de colfre qu'on remplir de fafcines .

Voye{

la figure, Pl. XIII. defortific.

_On fe ferr quelquefois du

cluzndelier

popr fe cou–

vnr plus promptement du feu de l'ennemi. L e che..,

valier de Saint-Julien rapporre dans fon u..:.re de

la

forge de Yulcain,

qu'un officier Vénitien voyant un

fe~gent qu~

d

eman

doit des,

chandeliers

pou,r fe cou–

vnr dans un

po.íl:

e avance , s'écria

devan~

tour le

monde :

c!u diavoto 'Yuot cy li.far de chandefieri,

che

.fa

tanta lu

e

?

"que diable veut-il faire de

chandeliers,

»

qu'il fai,t fi cla_ir" ; car c'étoit

e~ylei_n

npdi. Ces.

foufes qm font nre toute une armee , a¡oute cet au–

teur , font voir aux jeunes officiers qu'ils ne doivent

·rien négliger pour erre iníl:ruits des termes de leur

profefiion. (

Q)

CHANDELIERS,

en termede Marine,

font des pie–

ces de bois ou de fer faites en forme de fourches ,

<;>u percées feulement pour recevoir

&

fofttenir dif–

férentes chofes : elles varient fuiv ant l'ufaue auquel

on les deíl:ine. V oici les

divers chandeliers;

0

Chandeliers de pierriers,

ce fo nt des pieces de bois

;¡rtachées e nfemble

&

percées en long , fur lefquel–

les on pofc le pivot de fer fur lequel le pierrier

' ournc.

·

Chandelier de fir de piorrier,

e.íl:

une fourche de fer

avec deux anneaux qtti fo íitiennent les deu:x touril–

lons du pienier ; cette fourche de fer tourne fur un

pivot dans un

chandelier

de bois.

Chandeliers de chaloupe,

fpnt deux fourches de fer

qui fervent

a

fofttenir le mat' lorfqu'on ne s'en ferr

pas ,

&

que la cbaloupe va

a

la rame.

Clzandeliers de p u its bátimens

,

ce font des appuis

d_c bois qu'on voit fur le pont de quelc¡ues pctits b!l–

f"'ens ' & qui fervent

a

appuy er

&

fofttenir le mat

orfqu'il eíl amené fur Le pont.

f,

C,ha';:d<iiers d'

/eh

elles

,

ce font des

o/¡pndcliers

de

~u

tetes rondes ' qu'on met des deux cotés de l'é-

~

(,

~a\,

011

Y

attache des cordes qu'on lailfe tralner

¡u qud

ea

1

u,

&

quifervenrafoula~erceux

qni mon–

tcnt ans e v aiJTeau ou qui en

d~lcendent.

Chandeliers der.

l

íl:

d

r

·

¡¡

¡

1

;•na

,

e e

un

~ran

1er avec un p•-

vot ur eque o n pofe un fanal a

In

poupe. (

Z )

CHANDELIER

<n

H~d

, .

d' tr

d'

h

.

,.¡

J

rau u¡ue,

tnere

un e am·

p•gno n en ce qu

1

nc fait point n,

e

&

ue fo n

e au v a former un autre

chandet ·

'b q

1

·

d'

f.

d

r

fi

·

.

'"

pus

as.

. e ¡et

~tn,c

lan

e

'.rr

e

ord1na~rement

plus é levé que ce-

fut d un botllllon ,

il

moms que pour

1 " ·

e ta1re paro1-

CHA

tre plus gros on -ne le noye ,

&

alors l'eau rctomh:!

en nappe. Voye{NOYER. (K)

CHANDELIER, (

mutre en ) Agricult. Jardinaae,

maniere de tailler les arbres , qu'on prétend

~~e

p ernicieufe , & qui confiíl:e

a

n,'Y lailfer que cinq ou

fix grolfes branchcs nues ,

&:

a couper to us les ans

Tes

branches nouvelles qui croiffcnt {ur les précé–

~entes'

íou prétexte qu'elles o tent de la force

a

l'atl–

·bre ,

&

c¡u'élles.empechent les frnits d'etre groS:

Voy~{

TAILL.E.

• -*"CHAN<DELI ER,

f.

m. Marchand 'ou ouvrier au–

t brií'é

a

faire

&

vendre de la chande!Ie , en qualité

de membre d

e la

communauté des

chandeliers.

erte

communauté

e.íl:

ancienne : fes premiers 11anlts font

de l'année ro6I.

L'~pprenriílage

a

Paris eíl: de íix

a ns , apres lefquel_s 1! y a deux années de compa-,.

gnonage. Quarre ¡ul·es , dont deux fe r enouvellent

tous les ans , font les alfaires de la communauté.

Outre les maltres de cette communauté, il y a dou–

ze

chandeliers

privilégiés.

Y oye{ l 'art.

C HANDELLE'

"'CHANDELLE ,

f.

t: (

Artméchaniq.)

petit cy–

-lindre de fuif, dont une meche de

fil

de coro n occu–

pe le cenn·e d'un b0ut

a

l'autre' qu'on allum e

&

qui fert

a

éclaiTer. ·

'

O n fabrique deux forres de

chandelles

·

les unes

qu'on appelle

chandelles plongées,

les au¿.es

chan–

&lles moulies.

Nous en allons expliquer le travail fé–

parément , apres avoir fai t précéder les opérations

q ui leur fonr communes.

Que!Ie que foit la forte de

chandelle

qu'on veuille

fa briquer , on

commenc~

par

p~éparer

la quantité

d~

meches

~ont

on a befom,relativement

a

la quanri–

te de fwf qu on veut employer. Le Chandelier achere

le

~o

ton en écheveaux ; il le dévide

&

le met en pe–

lorons fur des

tournettes. Voye{ l'artic.

T ouRNET–

TE. Tl

port~

fon COton en pelotons dans un panier,

appe!Iepamer

aux

pelbtes'

vers le

couteau

a

mechu

ou

Le

bttnc

a

couper Les

m

tches'

car

le

meme infirument a

~es

deux noms. Il

e.íl:

compoféd'un delfus

a

b,

monté

ftu deux piés

e

d;

ce delfus eíl: divifé en deux par–

ties dont !'une

e

porte une broche perpendiculaire

de fer

.!,

&

fe met\[

a

coulilfe dans l'entaille " " de

l'autre partie, fur le bout de laquelle o n a"p!acé

verticalement le_ couteau large , trancham

&

arron–

di par l'extrémiré

k.

Le Chandelier s'afii ed de vant ce

banc ; il en

pre~d

}a

.coulilfe par le bouton qu'on

appe!Ie

nceud

l;

lL el01gne la broche,{du couteau

k

de te! inrerva!Ie qu'il le defire; cet interv alle doi:

erre déterminé par la longueur des

chandelles

qu'il fe

propofe de fabriquer. Il fixe la coulilfe

a

cette dif–

tance du couteau, par le moyen d'une vis placé<J

fo us le banc. Cela fait ,

il

prend en!emble les bouts

de deux , rrois , ou quatre pelotons , fclon le nom–

bre de brins do nt il v eut que fes meches foient for–

mées ;

&

ce nombre dépend du poids

&

de la grof–

feur qu'il v eut donner

a

fa meche

& :\

fa

c!tandelle.

La meche ne doit erre ¡¡i trop menue ni rrop grolfe:

trop menue , la flamme ne confumanr pas alfez de

fuif, la meche pour ainfi di re étou/Fée ne 1to nne

pas alfez de lumiere; trop grolfe,

la

flamme confu–

mant le fuifqui l'entoure avec trop de v!telfe , bien–

rot la meche n'eílplus nourrie, &l'on eíl: mal éclairé.

I!

eíl: done impOrt'lflt

a

la qualité de la

c/zande/le

de

bien proportionner la groífeur de la meche

a

la grof–

feur de la

chandellc.

On tire tous les brins des pelo–

tons en meme tems ; les peloto ns fe dévident ; on

paile une des portions de la longneur dévidée d'un

coté de la broche '

&

l'autre po rtien de l'aurre coté,

enfor te que la bro che en foir embralfée ; on porte

ces

deux portio ns réunie au com eau ; on coupe

celle qui eíl continue aux pelo tes , précifémenr au

ras de l'autre, fans Hlcher les brins ; on prend

Jeg

deux po rtions qui embraífent la broche par leurs ex–

trénú tés ; on les pla ce entre les panmes des deu..Y