Table of Contents Table of Contents
Previous Page  950 / 994 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 950 / 994 Next Page
Page Background

880

AUL

<¡uand on parle de joindre les métaux

&

de les fouder

en(emble.

YOyt{ la jigl/U de t'avivoi" Planche

11.

du

J.)oreur ,jig.

8.

A

V1VER,

w

TeilUU,e,

c'efi rendre une couleur plus

vive

&

plus éclatante, en palI'ant l'étolfe, la foie, la

laine,

&c.

reinte, fur un melange riede d'eau

&

d'au–

tres ingrédiens choifts felon I'efpece de couleura

avi"

ver. Yoye{

TEINTURE.

AVIVES, f. f. pI.

(Manlge

&

Martchalúrie.

)

Les

avives

(Ont des glandes firuées entre les oreilles

&

le

golier pres le haut de la ganache : on dit que quand

elles fe gonflent , elles caufent de la doulellr au che–

val.

f/oye{

OREILLE, GANACHE,

&c.

On donne eneore ce nom a une enfllire des memes

glandes qtú empeche le cheval de refpirer ,

&

le fair

mourir lor{qtl'on differe d'y remédier.

Les chevaux ont, comme les hommes, des glandes

a

la

m~choire au~deífous

des oreilles, qu'on appelle

parotides

a

cellx-ci ,

&

avives

a

ceux-la; outre ces glan–

des, on en trouve d'autres

a

la racine de la langue ;

eelles des hommes s'appeJlent

amygdales,

&

celles

¿es chevaux funplement les

glandes du gojier.

, Lor{que les

avives

des chevaux deviennentdoulou–

reufes , on dü qtle le cheval a les

avives;

&

quand

les glandes du gofier fe gonflent

&

contraignent la

refpiration du cheval, ce mal s'appelle

üranglúllon.

Yoye{ETRANGUILLON. CleO: la meme chofe que

l'ej

~uinancie

des hommes.

II

s'agit

a

préfent de favoir fdes

aviyes

deviennent

Qouloureufes; on pourroit, ce me femble , en douter

-alI'ez raifonnablement , artendu que les opérations

que l'on fait aux chevaux qu'on dit avoir les

avives,

qlÚ font de les pre!fer, de lcs piquer , de les bartre,

&c.

dansle tems qu'on les creit a!fez douloureufes

pour tourmenter un cheval au point de l'agiter avec

force, feroient capables d'y exciter une inflamma–

tion beaucoup plus violente, d'aHumer fon mal,

&

de le rendre furiellx; je les croirois donc plutot

infenúbles, puifqu'eUes ne font point cet effet ,

&

'qu'alors on n'eO: pas

a

la caufe dn mal. Je trouve une

raifon dans le proverbe meme des Maréchaux, ponr

appuyer cette opinion ; car

ils

Ment qtl'Ü n'y a ja–

.mais

d'avives

fans tranchées.

Il

pourroit donc bien fe

faire que ce qtl'on appeLle

avives,

ne ñlt autre chofe

que mal au ventre, d'amant plus que les fignes des

avives

font les mellles que ceux des tranchées ; car

le cheval fe tourmente exccffivement par la douleur

qu'il fouffTe; il fe couche, fe roule par terre , fe re·

leve Couvent , s'agite & fe débat fortement.

Les remedes dellinés pour guérir les tranchées,

guéri{[ent les

avives

fans qn'il foit be[oin de les bat–

tre; ainfl quand ,,"ous croirez qu'un cheval a les

avi–

ves,

donnez-lui des remedes ponr des tranchées.

Y.

TRANCHÉE.

(Y)

AVIVO

IR,

f.

m. infullment de cuivre qui a la

forme d'une lame de couteau, arrondi par un bout

&

emmanché de l'autre dans un morceau de bois,

&

dont les Doreurs fe fervent pour étendre ['or amal–

gamé.

Yoyt{

DORER AV FEU,

&

Planche ll. du

D~

reur ,jig.

8.

t'avivoi,.

*

AULERCE

on

AULERCIENS,c.

m,

pI. (

Hijl.

anc.)

habitans de l'ancienne Ganle qu'on divi(oit en

Aulerci, Cmomani, Diahlintes,

&

Eburovices

,

ceux

du Mans, du Perche & d'Evreux. Tite-Live & Cé[ar

en fout mention comme d'tUl feul peuple.

.. AULlDE ,

f.

f. (

Géog. anc.

)

ville

&

port de la

.B

'oue fur le détroit de egrepont. Ce fut le rendez–

vous des Grecs qtú allerent au fiége de Troie.

Al!UQ

E,

adj.

(Hijl.

modo

)

dénominauon de

<:ertal~

officier. de I'empereur

qui

compofent une

our lupérieure , un conleil dont la jurifdiétion s'é–

l:end

a

toue en dernier re!fort fur tous les fujets de

l'empire, dans les proces dont il connotr.

YOY'{

E;\[-

AUL

PERE R,

E~IPIRE.

ous difons ;

confid

,

COUT, C!..lnl–

bre, confliller, allli'lut,

&c.

Le

confeil

al/fique

en rabli par l'empereur, il en

nomme les officier ; mais

l'

éleétellr de

1a

yence

d

droit de vilite.

Il

en compofé d'un prélident carho–

lique, d'un vice - chancelier prélenté par cet é\ec–

teur,

&

de dix-huie a!felI'euTs ou confeillers, dont

neuf font protenans,

&

neuf[ont carholiqtles.

Yoye{

ASSE EUR.

lis font partagés en deux tribunallx : les gens de

qtlalité occupent l'un ,

&

ceux de robe I'autrc; ils

uennent leurs aífemblées en préfence de l'empcreur.

d'ollleur vient le nom de

Jujlitium imperatorrs,

juíl:ice

on tribunal de l'empereur , comme cclui du

cOfljell

auli'l"e,

de ce qll'il1iút la cour de l'emperenr,

dllfa,

&

que [a rélidence e/1 toujours dans le [ieu que \'cm–

pereur habite. Cette cour

&

la chambre impériale

de Spire , font a!fez dans l'ufage de fe contrarier ,

a

caufe de la prévention

qt.ti

a lieu enrr'elles,

&

que

nuLle caufe ne peut s'évoqtler de ¡'une

a

l'autre.

Voye{

CHAMBRE IMPERIALE. L'empereur ne pent empe–

cher, TÚ fufpendre les déciúons el'allcune de ces

cours, ni évoqtler

a

(on tribunal une c¡Jufe dont elles

ont une fois pris connoilI'ance, a moins que les états

de l'empire n'en foient d'avis.

n

efi néanmoins des

cas on ce confeil s'abftient de prononcer définitive–

ment fans la participation de l'empereur ,

&

dans ces

cas on prononce

jiat voturn ad ClIlfarern, que

le

r4p–

port s'en faJ!e

a

Cijar,

c'e/1-a-dire,

a

l'empercur en

fon confeil.

Le confeil

auliqrte

n'a été originaircment infiilu<;

qtle pour connoitre des différends entre les fujces elcs

empereurs. On ya deptús porté les conteíl:ations dcs

flljets de l'empire,

&

il s'e/1 artribllé {m la chambre

impériale de Spire ou de Wetzlar, une efpece de droit

de prévention, qui ne fe foufl're pourtant que dans

les proces des particuliers ; les princes n'ont pas en–

core reconnu certe jurifdillion. Mais (ous les empe–

renrs Léopold, Jofeph,

&

Charles VI. le con(cil

(llt/i–

que

a fait pluGeurs entreprifes contraires aux

libcrt~s

GermaTÚqtles , COOlme de confifquer les duchés de

Mantone

&

de Gnaí1:alle, de mettre au ban de l'em–

pire les élelleurs de Baviere

&

de Cologne.

Le confeil

aulique

ceíf'e auili-tot que l'empercur

meurt, s'il n'efi continué par ordre expres des vicai·

res de l'empire , au nom defquels il rend alors (es ju–

gemens,

&

fe fert de leur (ceall. HeilI'.

hifl.

de

l'

em·

pire.

(G)

A

ULlQUE,

(Théolog.

)

110m qu'on donne

a

I'alle

Oll

a

la thefe qtle foutient un jeune (héologicn, dans

qtlelques univerntés,

&

pa¡ticulierement dans celle

de Paris, le jom qu'un. licentié en Théologie

re~oir

le bonnet de doéteur ,

&

a

laquelle prélide ce méme

licentié,immédiarementapres la récepuon du bonnet.

On nornme

ainíi

cet alle dn mor

aula,

falle, parce

qu'ü fe pa!fe dans tUle falle de l'univerlité

,&

a

Paris

dans une (alle de l'archev@ché.

Yoye{

UN1VERS1TÉ.

DEGRÉ, DOCTEUR ,

&c.

(G)

AU

LIT , Av LIT CHIENS

,'trme de Yemri"

dont on lIfe pOUT faire guetter les chiens lorfque

1

'on

veut lancer un ¡jeVTe.

AULNAIE

01t

AUNAIE,

f. f.

(Jardinage.

)

en

un lieu planté d'aulnes.

Yoye{

AVLNE.

(K)

AVL E, f. m.

alnus,

genre d'arbre

~ui

porte des

chatons compofés de fleurs

a

plllfienrs etamines

quí

s'élevent d'un calice fait de quatre ¡ieces. Ces ileurs

font ramaíf'ées en peloton

&

artachees

a

un

axe ; elles

font /1ériles. Le fmit fe trouve féparément des cha–

(ons; il e/1 compoCé d'écailles

&

rempli d'embryons

dans le commencement de fon accroilI'emcnt. Dans

la fllite

il

devient plus gros,

&

alors

jj

ren!crmc de

[emences, qui pouJ' l'ordinaire (ont applatles. Tour–

nefort,

Injl. rti herb. Yoye{

PU.:\"TE.

(1)

n

vienr de boutures

&

de ¡narcotte; il aime les

marécages