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A V I

. AVILLONS, (en'es du pouce ou derriere des mains

~'un

oileau de proie.

., AVIM,

(G¿og.Jaime.)

ville de Paleiline, dans la

tribu de Benjamill, entre Bethel

&

Aphara.

., AVIM,

(Géog.)

riviere de la Cluyde(dale, dans

rEcoífe méridionale ; elle arro(e le bourg d'

A

vin,

&

fe jette dans le Cluyde, proche Hamilton.

AVINO,

&

MINAS DE AVINO, ville del'Amé–

riqueMexicaine,

&

de l'audience de Guadalajara,

dans la provim:e de Zacatecas, entre

E

l/trena

&

Nombre de Dios.

., AVIQUIRINA,

(Géog.)

lIe de l'Amérique (ep–

tentrionale, dans la mer Pacilique, (ur la cote du

toyaume de Chili, pres de la Conception.

AVIR , v. neut.

en

ttnne de Chauderonnier, Ferblan–

tltr, &c.

c'efr rabattre

(UT

une piece rapportée une ef–

pece de rebord ql.l'on a eu (oin de lái.ífer au morceau

inférieur, afin de miellx les aífembler.

AVIRON , f. m.

terme

de

marine

&

de riviere;

infrm–

ment de bois rond par la poignée,

&

plat par le bas,

&

done on fe (ert pour faire aller (ur l'eaUlill bachot

ou lille nacelIe.

Yoyet

RAME.

., AVIS

,ftmimem, opinion, (Gramm.)

termes fy–

nonyrnes, en ce qu'ilsdéfignent tous un jugement de

l'e(prit. Le

ftnJimem

marque un peu la délibération

qui I'a précédé;

l'avis,

la décifion qui l'a {uivi;

&

l'opinion

a rapport

a

une formalité particuliere de

jutiicature,

&

(uppo(e de l'incertitude. Le

ftmiment

emporte une idée de fmcérité

&

de propriété ;

l'avis ,

une idée d'intéret pour quelqu'autre que nous;

I'op;–

nion,

un concours de témoignages.

Il

peut yavoir

desoccafions, ditM.l'Abbé Girard, oid'onfoitobli–

gé de dOJlOer fon

avis

contre (on

ftmimcm,

&

de fe

conformer aux

opinions

des autres.

AVIS,

avertij{ement, conftil, (Gramm.)

termes (y–

nonymes, en ce qu'ils (ont tous les trois relatifs a

l'infrruaion des autres. L'

avmijJement

efr moins rela–

ro

aux mreurs

&

a

la conduite qu'

avis

&

conftil. Avis

ne renferme pas une idée de fupériorité fi difrinae

tIue

conftil.

Quelquefois meme cette idée de (upério–

rité efr tout-a-fait étrangere

a

avi,s.

Les.auteurs met–

tent des

avmiffimens

a leurs livres. Les efpions don–

nent des

avis;

les peres

&

les meres donnent des

con–

ftils

a leu!s enfans. La cloche

avmit:

le banquier don–

ne

avis;

l'avocat

confeille.

Les

avis

font vrais ou fame;

les

avmiffimens,

néceífaires ou fuperflus;

&

les

con–

ftils,

bons

011

mauvais.

Yoye{ Syn. Fran•.

AVIS

ou

ADVIS,

voye{

ADVIS,

en terme de commer–

ce,

avertiífement, infrruaion, qu'on donne a quel–

qu'un de quelque chofe qu'il ignote. On dit donner

avis

d'lm envoi de marchandifes, d'une banquerou–

te,

&c.

Parmi lcs négocians Provenc;aux, on fe fert du ter–

me' Iralien

advifo.

Une lettre

d'avis

efr une lettre miffive par laquelIe

tm marchand ou un banquier mande

a

fon correfpon–

dant qu'il a tiré fur lui une lettre de change,- ou quel–

qu'autre affaire relative a leur commercc.

Aux lettres

d'avis

pour envoi de marchandifes, on

¡bint ordinairement la faaure.

Y~e{

FACTURE.

A l'égard des lettres

d'avis

POU! le payement des

lettres de change, elles doivent contenir le nom de

celui pour le compte de qui on tire, la date du jour ,

du mois, de l'année, la (omme tirée, le nom de ce–

tui

qui a fourni la valeur. Elle doit auffi faire men–

tion du nom de celui a qui elle doit etre payée,

&

du

tems auquel elle doit l'&tre;

&

quand les lettres de

change portent

ti

payer

ti

ordre,

on le doit pareille–

ment (pécifier dans la lettre d'

avis.

On peut fe difpen–

fer d'accepter une lettre de change, qu¡¡nd on n'en

a point eu d'avis.

(G)

A

VIS,

dans

le

commeree,

fe prend auffi pour

flnei–

mene

ou

conflil.

M. Savary a donné au public un ex–

cellent traité intitulé:

Pareres

ou

aris

&

conftilsfur

A V 1

les plus imporianus matieres du commerec. Yoye{

PA~

RERE.

(G)

" A

VIS

(

ORDRE D'),

Hij!.

'Tlod.

ordre militaire

+–

dont on faitremomerl'origine en

1147

fous AlfonfeI.

roi de Portugal,

&

done on ne date l'¿reaio/? que de

1162.

On dit qu'ell

1147,

quelques gcntilshommes

fe liguerent contre les Infideles fous le nom de

nou;.

velle milice;

qu'ils furent érigés en ordre en

1162;

que Jean Zirita, abbé de Touraca, leur donn.a des

conilitutions; qu'ils eurent pour premier grand-mai-

tre Pierre , parent du roi; qu'ils embraífcrent la re–

glede Citeaux; qu'en

1166,

Girard-l'lntrépideayant

furpris Evora, le roi Alfonfe donna cette ville aux

chevaliers qui en porrerent le nom; que Sanche 1.

leur ayanr accordé en

1 181

une terre fur la rrontiere

pour y confuuire un chateau , ils apperorurent deux

oi(eaux au moment qu'on po(oit la premiere pierre,

&

qu'ils en prirent le nom

d'Avis;

qu'Innocent

nI.

approllva cet établiífement en

12b4,

que

l'ordre

ti'

A-

vis

fervit bien la religion contre les Maures; qu'en

12

¡

3

il obtint de l'ordre de Calatrava plu/ieurs pla-

ces dans le Portugal; qu'en reconnoiífance

iI

fe

(Oll~

mit

a

cet ordre, dont il ne fe fépara qu'en

1385,

pendant les guen'es des Portugais

&

des Caíl:illans ;

que le concile de Bale tenta inutilement de le rappro–

cher; qu'il ceífa alors d'avoir des grands-maltres, les

papes n'ayant voulu lui donner que des adminiíha-

tellTs ,

&

que la grande maitrlle ñ¡t réunie a la cou–

ronne de Portll&al par le pape Paul

III.

L'ordre d'A-

vis

portoit l'hab¡t blanc de Citeaux ,

&

pour armes,

d'or

a

la croix f1elll'deli(ée de fynoples, accompa-

gnée en pointe de deux oifeaux affi-oneés de fable.

it

AVIS,

Géog.

)

ville de Pornlgal dans

1

'Alentéjo.

proche la riviere du meme nomo

Long.

zO. 30.

lae.

38.4°.

AVISER,

avenir,

terme qui étoit autrefois en u'fa–

ge parmi les négocians, pour fignifier

donner avis

de

quelque chofe

a

un correfpondant.

(G)

AVlSSURE, f. f. en

ttrme

de Chauderonnier- Fer–

Maneier,

&c.

c'efr dans une piece un rebord qui fe ra–

bat fur un autre,

&

les unit étroitement en{emble.

Yoye{

AVIS.

AVITAILLEMENT

ou

AVICTUAILLEMENT ,

( Art milito

&

Marine.

)

c'efr la provifion des viauail–

les, auffi-bien que le foin de faire les provifions né,.

ceífaires pour \lne place, pour un va¡ífeau.

AVITAILLER

ou

AVICTUAILLER

un vaiffiau,

I/ne place;

c'efr les fournir de vivres.

AVITAILLEUR, AVICTUAILLEUR, AVI–

TUAILLEUR,

f.

m. c'efr celui

q¡lÍ

efr

char~é

de

fourmr les vivres du vaiífeau ou de la place.

(Z)

AVIVAGE,

f.

m. c'efr la premiere fas:on que le

Miroitier donne a la feuille d'étain : pour cet

etTet

il

prend une pelote de ferge,

il

s'en fert pour cnleve'!

de la febile du vif-argene ; il en rrotte la fcuille d'é–

tain légeremene

&

fans la charger;

&

lorftlu'en frot–

tant il a rendu la feuille brillante, elle efr avivée.

AVIVER, V. aa. en

termes de Bijoutier

&

autres

oltvriers

en

métaux

;

c'efr donner le vifou le dernier

poli

011

luitre

a

un ouvrage, par le moyen du rOllge

d'Angleterre détrempé avec de l'efprit-de-vin,

&

de

la pierre- ponce détrempée dans de l'eau-de·vie ou

du vinaigre.

AV

I

VE

R ,

terme de Doreur

;

aviver

une figure de

brome pom la dorer, c'efr la nettoyer

&

la gratter

légerement avec un burjn ou autre Cemblable outíl ,

Oll la frotter avec de la pierre-pohce, ou autre ma–

tiere (emblable. Cela (e fajt pOur la rendre plus pro–

pre

a

prendre ou recevoir la felúlle d'or, qllÍ ne veut

rien de fale ou d'impur lorfqu'on l'applique deífus ,

apres toutefois avoir chauffé la figure, ou ce qu'on

veut dorer. Le mot

d'aviver

fignifie donner de la vi–

vacité,

&

rendre la matiere plus rrakhe

&

plus nette;

&

dam ce feos on s'en [ert ea diverCes

ren~ontres ~