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886

AUn.

égarcls que rantidote

J'

Alexanctrc.

V.

CORDIAL;

ALEX¡PJlARMAQUE ,THERIAQ E.

(N)

.. AUREGUE, petite riviere de France en Picar..

die, traverfe le Santerre, paITe

a

Roye,

&

fe jette

dans la Somme.

AUREILLON,

f.

m.

parlle

JIl

mllier d'étoffi de

joíe.

Il y a plufieurs

a/lrtitloRs

au métier d'étofies de

foíe; ils {ervent

a

tertir les enfuples

/iu'

lefquelles

font pliées les chalnes de foie: ces

aureillons

font

cloiiés contre les piés de derriere du métier ; il en

fam deux pour

cha~ue

en(uple,

Aureillonfervant apotter

la

banqlwk

Il

faut dea,"\(

~reillons

de cette efpece;

ils

(ervent

a

appuyer la

banquette ,

&

font cloiiés aux piés de dcvanr le mé–

tier.

Voye{ l'artide

VELOURS, 0\1 nous expoferons

toutes les partie du métier.

*

AURELlENNE, adj.

(Amiq.

)

nom d'une por–

te

de Rome placee au haut du Janicule. Onl'appelle

aujourd'hui

porte de

S.

Panerace,

AURENGABAD , ville des Indes, capitale de la

province de Balagate, dans les états du Mogol.

Long.

93.30.lac.

19. lO.

AUlUOLE,ou COURONNE DE GLOIRE, af–

feétée par les peintres

&

les fculptems aux faints,

allX vierges, aux martyrs

&

aux doéteurs, comme

un témoignage de la viétoire qu'i!s ont remportée.

roye{

COURONNE.

Le pere Sirmond dit que cette cOlltume ea emprun–

tée de. payenS, dont l'ufage étoit d'environner de

rayons les teres de leurs divinités.

(R)

*

A

URlBAT , (

P

AYS D')

Géog.

contrée de

F

ran–

ce , partie des Landes , fimée pn!s de l'Adom

&

de

Dax la capitale, habitée autrefois par les Tarbe!–

liens.

*

A U R

1

C

K , (

G¿og.

)

ville d'AUemagne dans

l'Ooíl:fti(e, ou Frife orientale, au cercle de wea–

phalie.

Long.

2".

lac.

"3.

28.

..AURICULAIRE, ce qui

ea

relatifa l'oreille.

V.

OREILLE.

. Ainfi difons-nous

un témoin allriC/llaire

,

auricu!t!S

trflis;

un témoin par oiii-dire.

V.

TEMOIN , PREU–

VE, TEMOIGNAGE ,

fre.

Ainfi

eonfef!ion attriculaire,

ea ceHe qui (e fait (e–

cretement

a

l'oreille.

Voye{

CONFESSION.

AURICULAIRES, medecines, medicamens que

l'on prend dans les maladies de ['orcille.

Le

doi~t

quifuit le petit doigts'appelle

auriculaire,

en Grec

.lTh"~,

a

cau(e qne l'on s'en cure l'oreille.

AURIGA,

nom Latin de la conaellation dn Co–

cher.

Voye{

COCHERo

(O)

*

AURIGNY , petite lle fur tes cotes de Norman–

die aupres dn Cotentín , fujette aux Anglois.

AVRIL,

f.

m. quatrieme mois de l'année , fuivant

ia (upputation ordinaire. C'étoit le fecc;>nd mois de

l'ancienne année Romaine, c'ea-a-dire, de·l'année

ce Romulus, qui cotnmenc;:oit parMárs

,&

quí avoit

dix

mois. Numa ajouta

a

cette année les deux mois

de Janvier

&

Fevrier,

&

le 1110is

d'Avril

fe trOl1va

alors le quatrieme.

I'oye{

MOlS.

Ce mot viem d¡\ Ladn

aprilis, d'aperio

,j'ouvre ,

é

caufe que dans ce 111015 la terre commence

a

ouvrir

fon fein pour la produilion des

~égétallX.

Y.

PR1N–

TEMS.

Dans ce mois le foleil parcourt le figne du Tau–

reau, Oll, pour parler plus exacrement , le (oleil en–

tre au figne du Taureau vers le

20

d'

Avr¡¡,

&

parolt

parcourir ce íigne ju(qu'au

20

de Mai environ ; c'ea–

a-dire, que la terre parcolLrT alors réellement le íi–

gne du Scorpion , oppoCé

a

celui du Tameau.

Yqye{

SOLEIL &TAUREAU.

(O)

.. AURILLAC ,

(Glog.)

vil

le de France dans la

baITe Auvergne ,(nr la lordane.

L.

20.

J.

l.

44-

".5.

AURILLAGE , o/lAURISLAGE, terme

uiitédans

~Jlul<¡/les

cofaumes

pourftgnifier le prottt des ntches de

AUR

tnouches

a

miel qui n'ont point de maltre : ce profit

appartient dans quel,!ues endroit au feigneur ..:.

dans d'auues au roi.

(H)

,

AUR1LLAS, adj. pI.

(Mantge.

)

ehevall.1;'auri/las,

(ont ceux qui om de grandes oreilles,

&

qui les bran.

lem fOllvent.

(V)

AURIOLE, (

C;;éog.

)

petit royallme de la pref–

qu'ile de l'lnde , en-dec;it du Gange on dn Mnlabar.

Il

y a

a

15

lieues de Calicut, une petire ville de meme

nomo

AURONE,

abrolanum,

genre de plante qui ne dif.

fere de l'abflllrhe que par (on port extérieur; caÍ'

les fleurs

&

les fmits de ces deux genres ele plante

font entierement (emblables.

V.

AnSYNTHIi. Tour–

netorr,

lnjl. rei hubo

Voytt

PLANTE.

(1)

11 Y

a plufieurs e(peces d'

aurom

d'ulage en Mede–

cine.

La premiere ea

l'

abrotanum mas angujlífolillm

majus.

C. B.

Elle conrient beaucoup d'huile exaltée,

des lels volatils

&

fixes: elle

ea

inciJive, atténuante,

apéritive, déterfive, vnlnéraire, rélol11tive: elle

réfiae aux venins ; elle me les vers ; elle ea diuréti–

que, emménagogue , carminative : le jus des fenil–

les

&

la leffive

de

lenrs cendres font croltre les che–

veux.

La feconde ea l'

abrotanum fUil1lina,

Ol!

chamUi-cypa–

riffus of]: gerl1l.

La verm ea la meme qne dans la pré–

cédente.

La troifiemee(pece ea

l'abrotanul1l eampejlre,

C.

B.

P.

artemijia tenuífolia offie. hij!. Oxon.

Cette efpcce

ea tantot verdatre, tantot blanchatre,

&

qucl'lue–

fois d'une odeur

&

d'un gOllt approcham de la carli–

ne : elle crolt dans les lielL" incultes; elle eft incifi–

ve

&

apétitive comme l'iIrmoife. On dit qn)elle cal–

me les dOllleurs des nerfs

&

de l'eaomac.

(N)

AURORE,

f.

f.

(Ajlron. phyjiq.

)

ea le crépufcllle

A

du matin , cette lumiere foible qui commence

a

pa–

roitre quand1e foleil

ea

a

18 degrés de l'horifon ,

&

qui continlle en allgmentantjuiC{u'alllever dll foleil.

Voye{

CRÉPUSCULE.

Nicod fait venir ce mot dll verbe

rlurefco,

deri–

d

'a/lrum, q/lia ab oriente

¡die

aer aureJcit,

pat–

ee que le (oleillevant dore, pour ainfi dire,l'atIno(–

phere.

Les poetes ont I?erfonnifié

I'aurore. roy't

plus bas

AURORE

(Mylh.)

AURORE BORÉALE

ou

LUMIERE SEPTENTRIO–

NALE,

aurora borealis,

e(pece de nuée rare, uan(pa–

rente

&

lumineufe , qui paroit de tems en tems fm

I'hori(on , la nuit , du coté dn nord. Ce phénomene

n'a pas été inconnll allX anciens.

On en rronve la de(criptlon dans Ariaote ,

!rIMo–

rol.

L.

l. ch. iv.".

Pline·,

hij!. nato

L. JI.

e. xxvj.

Sene–

que,

QllUijl. nat. l. l. e.

XY.

&

d'alltres qlli fonr venus

apres ellX.

M.

de Mairan ntnjs

a

donné

une

¡¡aé exaéte

de ces autems, dans (on

Irait¿ de l'aurore botiale,

ou–

vrage plein de recherches curieu(es, tant Iúaoric¡ues

que phyfiques

&

géométriques,

&

le plus complet

que nous connoiílions fHr cette matiere.

Mais les anciens ont en quelque forte ffiultiplié

ce phénomene en lHi donnant différens nOms. On

croyoit autrefois ql1'il y aVoit un grand mérite

a

favoir inventer des noms ponT chaque chofe. Ce ta–

lent s'eft exercé fm le ph.énomene en Cjl1ellion. On

donne le nom de

pOllLre

a

une lumiere oblonguc, qui

paron dans I'air ,

&

qui

ea

parallele

~

l'hori(on. Celte

meme (orre de lumiere s'appeHe

Jüclu

,

lorfqll'une de

(es extrémités forme une pointe en maniere de fle–

che. La

tore/¡e

ea une lumierC' 'lui fe tient

{ilf~endue

en l'air de tomes fortes de manieres, mais

qUl

a une

de (es extrémités plus large que l'autre. On appelle

chevte danfante

une lumiere

a

laquel1e le vent fait

prendre diverfes figures,

&

qui paroit tantot rom–

pue

&

tantot en fon enrier. Ce qu'on nOmme

bothy-.