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ASS

\linee5

a

la

place des charos, dont le grand nombre

d'officiers épuifoient les peuples.

ASSEMBLAGE,

dans I'Archiuélure,

s'entend de

l'art de réunir les parties avec le tout, tant par rap–

port

a

la décoration intérieme qu'exrérieure : on dit

auffi par rapport

a

la main d'reuvre,

a/fombler

el

angle

ároit, en fouffi coup',

ti

etl,

ti

quem d'aronde,

&c.

Yoye{

MENUISERIE, CHARPENTERIE,

&c.

ASSEMBLAGE, c'eí!:,

en Menuifirú, Charpenterie,

Marquetterie ,

&c. la réunion de pluíieurs pieces aux–

quelles on a donné des formes , telles que jointes,

attachées, rapprochées,

&c.

elles puiífem fOlmer un

tout, dont les parries ne {e {éparent point d'elles-m&–

mes.

roye{fig.

lJ.

&

PI.

du Charpenúer,

tÚS

a./fombla–

ges.

Il

y

en a un grand nombre de di/férens: mais

c:omme ils ont chacun lems noms, nous en ferons

différens artides.

ASSEMBLAGE,

r.

m. nom que I'on donne,

en

Li–

brairie,

a

un nombre plus ou moins grand de forines

imprimées , que l'on range {ur une table longue, {ui–

vant l'ordre des lettres de l'alphabet, de gauche

a

droite.

L'a./fomblage

eí!: ordinairement de huit ou dix

fermes.

Yoye{

FORME. Ces formes {ont une quan–

tité déterminée comme

500,

1000,

&c.

d'une m&–

me feuille imprimée, au bas de laquclle eí!: une des

lettres de l'alphabet appellée

ftgnature. Yoye{

SlG A–

TURE_ .

L'affimblage

{e fait en levant unc feuiLle {ur cha–

cune de ces formes ainíi rangées, au moyen de quoi

la

feuille marquée.A {e trouve {ur la fcnille mar–

']llée

B,

ces deux-ci {lIr

l~

feuiLle marquée

C,

&

ainf¡ de {uite. On recommence la meme opération

;u{'lu'a ce que toutes les feuilles {oient levées. A me–

{ure qu'il ya une poignée

a

peu

pn~s

de feuiLles ainf¡

levées, on la dreífe, on la bat par les bords, afin de

faire rentter les feuilles 'lui {ortent de leur rang, en–

fuite on met ces diverfes poignées les unes {ur les

autres. Cet amas de feuüles aifemblées porte le nom

ce

pile.

.v.

PILE. Pbur réunir {ous un meme point de

vfre tout le travail des livres en feuilles, nous don–

nerons dans cet arricle les di/féremes opérations {ui–

vant leur ordre.

Quand l'

affimblage

efi fait de la maniere dont nous

l'avons décrit, on prend tme partie de la pile, &

a

l'aide d'une aiguille ou de la pointe d'un canif, on

leve par le coin dI efr la íignature chaque feuille

l'une apres l'autre, pour voir s'il n'y en a pas de

¿ouble ou s'il n'en manque pas, ce

a

qÚoi l'on ré–

medie {m le champ , {oit en otant la feuiHe qui {e

trouve double , {oit en refiituant celle qui manque;

cela s'aPEeHe

collationner. Yoye{

COLLATIONNER.

Si

l'aJJemblage

a été de huit formes, on voit c¡u'il

doit y avoir huit feuilles différemes de {uite ; que

s'il

a été de neuf ou de dix formes, il doit y avoir de {ui–

te neuf ou dix feuilles di/férentes. En collationnant,

00

{épare chacune de ces huitaines ou de ces dixai–

nes, & quand il y en a une certaÍl1e quamité de {é–

parées de la [orte, on les prend les unes apres les au–

tres

&

on

les

plie; alors elles portent le nom de

par–

tieso roye-l:

PARTIES. On remet ces parties ainíi pliées

les unes fur les atItres,

&

on en forme encore une

pile.

Quand toutes les feuilles que contient un volume

om été aífemblées, collarionnées, pliées,

&

qu'en–

~

elles ont pris le nom de

parties

,

on aíTemble ces

parties comme on a aífemblé les feuillcs de gauche

a

droite, en cornmenc,:ant par les premieres, & cela

s'appelle

mettre les parties

en

corps;

alors le volume

eíl: entier. Si le livre a pluíieurs volumes, on aíTem–

ble ces volumes ainíi formés, en mettant le premier

{ur le fecood; le {econd {ur le ttoiíieme,

&c.

&

l'e–

xemplaire eí!: complet;

il

ne lui manque plus que

¿'etre vendu.

y

ASSEMBLÉE ,

f.

f.

(Hijl.

&

Jurijjmld.)

jonilion

ASS

qui

[e fajt de perfonnes en 1m m&me lieu

&

pour le

meme deífeín. Ce mot eil: formé du Lacin

adjimulllre,

q ui efr compo{é de

ad, &jimul,

ellÍcmble. Les

aJlelll–

blées

du clergé font

appelléesJ.Ynodes, conciles,

&

en

Angleterre

convocations;

quoique

l'affimblée

de l'é.,.li–

fe d'EcoJ[e , qui fe fait tous les ans , retienne le ngm

d'a./fomblée générale.

.v.

CONVOCATIO " SYNODE,

CONCILE,

&c.

Les

a./fombUes

des juges,

&c.

[onl ap–

pellées

cours, &c. roye{

COUR. On appelloit

comitia,

comices, les

affimblées

du peuple Romain.

royo

Co–

MITIA, COMICE,

&c. L'affimblée

d'tm prédicateur

eí!: ron auditoir:e ; les Académies Ollt leurs

affimbL.!~s

ou leurs jours

d'affimblée. royt{

ACADÉMIE ,

&c.

Les

af{embL.!es

des presbytériens en Angleterrc , s'ap–

pellem aíTez {ouvent, par maniere de reproche, des

eonventicules. roye{

CONVENTI CULEo

Sous les gouvernemens Gothiques , le pouvoir {u–

preme d(} faire des loís réíidoit dans une

affimblée

des

états du royaume, que 1'on tenoit taus les ans pour

la

m~me

fin que [e tiem le parlement d'Angletc::rre.

Il {ubíifre encore aujourd'hlli qllelques foiblcs refres

de cet lúage dans les

a./fombt.1es

annuelIes des état5 de

Languedoc , de Bretagne , & d'un petit nombre d'att–

tres provinces de France: mais ce ne {om plus que

les ombres des anciennes

a./fomblées.

Il n'y a 'lu'en

Angleterre, en Sucde , & en Pologne, que ces

af–

femblées

ont con{ervé leurs anciens pouvoirs & pri–

vileges.

A./fomblées du challlp de Mars. roye{

CHAMP DE

MARS,

&c.

ASSEMBLÉE, eí!: un mot uíité particulierement

dans le monde, pour exprimer une réunion ou com–

pagnie de pltuiellrs perlonnes de 1'1In & de I'alltre

iexe , pour joiür du plai{tr de la cOl1ver{ation, des

nouvelIes , du jeu,

&oc.

Qllartier

011

place d'a./fomblée

dans un camp,

&c.

r.

QUARTIER D'ASSEMBLÉE. On {e {ertallffi du mot

a./fomblée

dans

1'art militaire,

pour déúgoer l'aétion

de battre une {econde fois la caiife ou le tambour,

avantque

1'011

{e mette en marche.

rOyl{

TAMBOUR.

Quand les {oldats entendent cet appel , ils abbat–

tent leurs tentes, ils les toulent"

&

vont {e mettre

{ous les armes. Le troiúeme appel dll tamboltr efr

appellé

la marche,

de meme que le premie!" s'appelle

lagJnérale. Voye{

GÉNÉRALE.

(H)

On dit auffi

une tif{emblée de créanciers, une aJ/em–

bL.!e de Ilégocians.

Les

affomblJes

générales des fD( corps

de Marchands de la ville dc Paris, {e tienne\lt dans

le bureau du corps de la Drap rie, qui en eíl:Ie pre–

mier.

(G)

ASSEMBLÉE:S,adj.

f.

pI.

en Anatomie,

épithete des

glandes qui {ont voifmes les unes des autres.

roye{

ATTROUPÉES

&

GLANDE.

(L)

-

ASSEMBLÉE ,

en terme de cha./fo,

c'efr le lieu on le

rendez-vous

011

tous les chaíTeurs (e trollvent.

ASSEMBLER,

dans plupellrs Arts,

c'ea mettre

tolltes les pieces

a

lenr place, .arres qu'elles {ont

taillées.

ASSEMBLER tm cheval,

(M(/nlge.)

c'eí!: lui tenir

la mainen {errant les cuiífes., defac,:on qu'il{e racour–

ciife pour airúi dire , en rapprochont le train de der–

riere de celui de devaot, ce qtuJui releve les"épau–

les & la t/he_

(Y)

ASSEMBLER

en

Librairie

,

c'efr réunir en{emble ou

plu{leurs feuilles, ou pluúeurs parties , on pluúeurs

volumes d'un meme livre, air..!i qu'il a été dit & dé–

taillé plus auIon'" au mot ASSEMBLAGE.

... ASSEN, perite

ville

de Hollande, dans la {ei–

gneurie d'Ower-

Y

íTe

1.

... A S E NSE, viUe maritime de Danemarck ,

dans l'¡le de Fionie.

Long.

28.

lato

.J.J.

d.

ASSEOIR

une cuve,

c'eí!: e/ter

ÜS

Teimuriers .

la

préparer, y mettre les drogues & ingrédiens néce[–

(aires, pom qu.'on puiife

y

laiifer les éto/fes ) laines

~