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ASS
il fe tíent encore dans quelques jurifdiéfions par les
jtlgcs fup 'rieurs des féances qui lont un refie de cet
ancien urape.
.
AiJiJi:
etoit auffi '\Ine cour ou aÍlemblée de
{eigneurs c¡ui tenoient un rang conlidérable dans l'é–
tat : elle fe tenoit pour I'ordinaire
dall~
le palais du
prince , pour jllger en dernier re([orr des alfaires de
conféc¡uencc. L'allwrité de ces
tI.frifes
a été tranlpor–
tée a nos parlemens.
r oye{
COUR, PARLEMENT.
Les écrivains appellent ordinairement ces
tI.ffifis ,
placita, m,¡fLa publica,
ou
curitz
gm~raüs
;
cependant il
ya c¡uelc¡ue dilférente entre
a.IfJé
&
ptacila.
Les vi–
comtes qui n'étoient originairement que lieurenans
des comres,
&
'lui reodoient jllilice en leur place ,
t
noient deux dpeces de com ; l'une ordinaire c¡ui e
tenoitto\ls les jours ,
&
qu'or:¡ appelloit
ptacitum;
l'au–
tre extraordinaire appellée
aJ!tfl , ouplacilum genera
le,
a
,1aqueLle le comte affiíloit en perConne pour l'expé–
dition des alfaires l s plus importantes.
Y.
COMTE ,
VICOMTE.
De-la, le mot
d'aflzfi
s'érendit
a
tOllS les grands
jours de judicature, ollildevoity avoir des jugemens
&
des cauCes lolennelles
&
extraordinaires.
La
confiitution des
tlJ!ifes
d'Angleterre efi a([ez dif–
férente de celles dom on vienr de parlero
01"\
peut
les définir \Ine cour, un endroit, un tems Oll des ju–
ges
&
des jurés examinent, décident , expédient des
ordres.
Il
ya en Angleterre deux efpeces
d'aJ!zfls,
des gé–
nérales
&
des particulieres. Le
aJlifes [fénérates
{ont
celles que les juges tiennent d lIx tois par an dans les
dilférent s tomnées de lellr départemeílt.
Milord Bacon a explic¡ué Ol! développé la nature
de ces
"ffiles.
Il
obferve c¡ue toutes les comtés du
royaume lont diviCées en fix departemens on cir–
cuits; deux jurifconlUltes nommés par le roi, dont
¡ls ont \lne commiffion,
Iont
obligés d'aller deux fois
l'ann¿e par toure J'étendue de chacun de ces dépar–
temens : on app He ces
juri{confultesju[flS d'afftft ;
ils bnr difFérenres commiffions , fuivant lefc¡uelles ils
tiennent leurs féa nces.
10.
Une commiffion d'entendre
&
de juger , c¡ui
leur efi adre{fée ,
&
a
plufieurs autres dont on fair
le plus de cas dans leurs départemens refpeéfifs. Cette
commiffion leur donne le pouvoir dé traiter ou de
connoltre de trabifons , de meurtres , de félonies ,
&
d'autres crimes ou malverfatiorls.
.
,voyet,
T RAHI–
SON, FÉLO
' lE ,
&c.
Lem feconde commiffion confifie dans le pouvoir
de vuider ¡es priCons , en exécuranr les coupables
&
élargi([anr les innocens : par certe cornmilIion iJs
pellvent diCpofer de tour priIonnier pour quelqu'of-
fenfe que ce foit.
.
La troifieme commi¡!ion leur efi adre([ée , POttr
prendre ou rece\'oir des tirues de polfeffion , appel–
lés allffi
aJ!tfts;
&
POttr faire la-de{fus droir
&
juf–
tice.
IIs ont droit d'obliger les jugesde paix qui Cont fur
les liellx ,
a
affifier aux
aJ!¡fes
,
a
peine d'amende.
Cer établifremenr de jllges ambulans dans les dé–
partemens , commen<;a au rems d'Henri
n.
c¡uoi–
qu'lln peu dílferent de ce c¡u'il eft
a
préfertr.
L'4!!fl parriCllLiere
efi une commiffion (péciale ac–
cordée a certaines perfonnes , pour connoltre de
quelql.les cauCes, une ou deux ; conune des cas oa
il s'agir de l'ufurpation des biens , ou de quelq'il'au–
tre chofe femblable : cela 'toit pratiqué fré'luem–
roent par les anciensAnglois. Braéfon,tiv.
Uf.
c. xij.
ASSISE,
f.
f. c efi en
Arcl,iuélure
un rang de pierre
d~
meme hauteur , foit de niveau , loir rampant ,
foa continu , foit int rrompu par les ouvertutes des
portes
&
des roifées.
A,(fifl
de
pi
Tri:
dllr
efi celle qui {e met Cur les fon–
dations d'tm 111m d ma<;onn ríe , oll il n'en faut
TOIn,
l.
ASS
qu'une , déux on trois , jufqll'a hanteur de rettaite.
Aglle deparpain
efi celle donr les pierres travér–
fenr l'épaiífeur d'un mur, comme les
aJ!tfls
c¡u'on
mer (ur les murs d'échifre, les c1oiCons,
&c. (P)
A
S
SI
S
g;
c'efi
chet les marcllaruls Bonnetiers
&
les fobri'lTlans d. bas all mélier
,
la foíe qu'on étend {ur
les aiguilles ,
&
c¡ui forme dans le travail , les maiJ–
les du baso L'art.
2
du reglement du mois de Février
1672,
Pérmir aux maltres bounetiers defaire des bas
a
quatre brins de trame pom
l'a./Jifi:
mai les abus
qui s'en enfuivirent, donnerent lieu
n
la réforma–
tion de cer article ;
&
l'artide
4
de l'arrer du confeil
du
3
o Mars
1700,
ordonna 'lue les foies préparées
pour les ouvrages de bonnetel;e , ne pomront avoir
moins de huit brins.
royet ¿'anicle
SOIE ,
&
MOU–
Ll NAGE DE SOlES.
ASSfSE, ville d'ftalie, dans l'état de l'Eglife , au
duché de Spolette : on y remarque
1
'égliJ(I de
Caint
Fran<;ois, c¡ui efi
a
trois étages,
Long.
3
O
,n.
lato
43,4·
ASSIST
ANT adj. pris fubil:. (
Hifi.
modo
)
per–
{oune nommée pour aider un officier principal dans
!'exercice de fes fonéfions. Ainfi en Angl"terre, un
éve'l1le on pretre a {ept ou huit
aJ!':!ltlns.
AJ!':!lanl
fe dit principalemenr d\me e(pece de
conJeillers qui {ohr immédiatement au-deilous des
générameoll [upériettrs des monafieres ,
&
c¡ui pren–
nent foin des alfaires de la com01unauté. Dans la
congrégation defaint Lazare, chaque mailon parti–
culiere a un fupérieur
&
un
affijlant.
Le général des
Jéfuires a cinq
aJ!':!lalls
,
'lui doivent erre des gens
d'une expérience con{ommée , choifisdans tomes les
provinces de l'ordre; ils prennent leur nom des
royaumes on pays c¡ui font de leur re{fort, (avoir;
l'ltalie, l'Efpagne, l'.¡\llemagne, la France,
&
le Por–
tuga!.
r oye{ ,
GÉNÉRAL, JtSUITES.
Plufiew's compagnies de négo<!ians en Angleterre
ont auffi leurs
aJ!':!lans.
On appeUe encore
aJ!':!lans
ceux c¡ui {ont condam–
nés
a
affiil:er
a
I'exécution d'un crimine!.
rojer,
AB–
SOLUTION.
(G)
ASSISTANS , adj. pris {ubft. s'efi dit
au Pa!ais
des
deme anciens avocars C¡tli étoient obligés de {e trou–
ver
a
l'audience, pour affifier [eur confrere ,deman–
deltr en requete civile , au nom de fa partie. Cet
u(age a été abrogé par l'Ordonnance de
1667 ,
qui
veur {eulemem c¡u 'aux lettre de rec¡uete civile Coit
attachée la conCultation de deux anciens avocats
&
de celui c¡ui aura fair le rapport ; 'l11'elle contienne
{ommairement les ouverrltres de re'l1lere civile ,
&
'l1le les noms des avocats
&
les ouvertures {oient
inlerés dans les lettres.
(H)
ASSISTER,
aider , {ecollrir.
(
Grtlmm.
)
onflcourt
dans le danger ; on
aide
dans la peine ; on
aJ!':!le
dans
le befoin.
Leficollrs
efi de la générofiré ;
l'aid.
,
de
J'humanité;
l'aj{':!lanc.
,
de la commiIération. Onfi–
COUTl
dans un combar; on
aide
a porter un fardeau ;
on
aJlifle
les pauvres.
Syn. Frallc.
ASSO,
petite ville de la Mingrelie , que qllelques–
UI1S
prennent pour l'ancienne ville de Colchide.
'l11'on appelloit
Surillm
,
Surum
&
Arclzeapolis.
A SOCIATlON,
f.
f. efi I'a&on d'alfocier, ou
de fcrrner une fociété ou compagnie.
,voyet ,
Asso–
CIÉ, SOClÉTÉ , COMPAGNIE ,
&c.
ASSOClATlON , eíl proprement un contrar ou
trairé , par lec¡ue! deux ou plufieurs perfonnes s'u–
ni{fent enfemble , foit pOllr s'affiil:er muruellement,
[oit pOltr íi.livre mieux une affaire , foir ennn pOltr
vivre' plus cornmodément. La plus fiable de routes
les
affocialions
efi celle 'l1ú
Ce
fair par le mariage.
ASSOCIATlO - d'idées , c'efi quand deux ou plu–
Geltrs idée fe Clúvent
&
s'accompagnent confiarn-"
ment
&
immédiatement daos l'efprit; de maniere
que l'une fa{fe naltre
~failliblement
l'autr
7.,
{oi~
EE
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IJ