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AST

trine, tant dans les parties int"rieures qtle dans les

extérieures.

10.

Les cauCes prochainesou particulieres de1"11!"

me,

font la trop arande abondance de{ang provenant

-des caufes de la"pléthore univerfelle, COlTIme la fup–

pre~V)\1

de pertes de fang

ordinaire~,

le

ch.angem:n~

.nlblt d un "ir chaud en un frold,

1

ufage IlTImodere

d'alimens {ucculens;

&

alors certe c(pece

d'ajlhme

s'appeUeflc, & {elon \Villis

con'Yuljif

1.' . La {ura–

bondance d 'humeLl\'s féreu{es, qui refluant du coté

des poumons, abreuvent le tiífu de leurs fibres ,

&

le rendent trop Htche

&

peu propre

a

recevoir

&

chalrer l'air qui yell: apporté,& par le moyen duquel

s'exécllte la refpiration; c'ell:partieulierement

a

cette

efpece d'

aflhme

que [ont fujets les vieillards; onl'ap–

pelle

tifi11lfle humiderou /tumoral.

11

fuffit pour expliqt1er. le retour périodique de

cette maladie, de faire attention

a

ce que je viens

de dire fur fa cauCe ; des qu'i·1{e rencontrera quelque

révolution qui la déterminera

>

elle occanonnera un

acc€!s d'

afllwze;

les changemens de tems, de faifon ,

le moindre exces dans I'u{age des chofes non-natu–

relles, {orítautant de cauCes déterminantes d'un ac–

ces

d'tifilllne.

Cette maladie eí!: ordinairement de longue durée,

&

<mili dangereu{e qu'elle eí!: facheu{e ; en effet, un

malade fujet

a

l'

tifihme

,

croit achaque acd!s dont

il

ell: attaqué, que ce {era le dernier de fa vie; rien n'é–

tant plus néce{faire pour la confervation que la re{–

piration , la crainte qu'il a de ne pouvoir plus refpi–

rer eí!: certainement bien légitime.

La {uite ordinaire de l'

aflhme,

fllT-tout de celui que

nous avons nommé

humide,

eft l:hydropifie de poi–

trine; il efi done quefiion de faire

10 US

{es efforts pour

prévenir ceue funefte fin dans.cellx (lui en {ont meT

nacé!; ; pour cet effet, on ufera de remedes (¡tÚ pour–

ront diminller la trop grande quantité de ferofités ,

&

en meme tems donner du relrort aux fibres des

poí'lmons,

&

les mettre en état de réfifier

a

cette af–

fluence tle liqueurs nuifibles. La faigné.e eft un reme–

de tres-indiqué dans l'

aflhme flc

ou

convuLff,

qui eft

ordinairement accompagné d'ardeur

&

de fievre ; les

délayans, la diete,

&

tout ce qui peut diminuer la

quantité

&

I'elferve{cence du fang, (ont auili d'un

n-es-grand fecours.

(N)

ASTHMÉ, adj.

termc de Faucq.nnerie,

{e dit d'un

oi{eau qui a le pOllmon enflé

&

qui refpire difficile–

ment; on dit : ce tiercelet efi

tifihrné,

il faut s'en dé–

fairé.

.. ASTI, ville d'ltalie, dans le Montferrat, {ur le

Tanaro.

Long.

2.-'.

-'o.

lato

4+

60.

ASTIC ,

e

m. eft un

05

de jambe de mulet on de

cheval qui (ert

a

lífI'ér les femelles ; on met de la

graíífe dans le tron du milieu pour graiífer les ale–

nes.

Voye{ lafigure

9.

Planche du Cordonnier Bouier.

L'

aflie

de bois efi

a

peu

prt!S

{emblable

a

celui d'os.

Voye{ lafigure

8.

.. ASTINGES,

f.

m. pI.

(HijI.

anc.)

peuples in–

connus qui vinrent dans la Dace offrir du {ecours aux

Romains ,

a

condition qu'on leur accorderoit des ter–

res: ils furent alors reftú<Ís: mais Marc-Aurele ac–

cepta leurs olfres ['an

170

de

J.

C.

&

ils {e battirent

contre les ennemis de l'empire.

+ ...

A TOMES,

f.

m. pI. peuples fabuleux qui n'a–

voíent point de bouches ; Pline les place dans l'lnde;

d'autresles tran{portent bien avant dans l'Afrique:

ce nom vient de 1',,' privatif,

&

de

,,¿p4,

bouche.

On prétend que cette fahle a été occanonnée par I'a–

verúon que certains Mricains, qui habitent {ur les

bords dl! Sénéga, branche du Niger , ont de montrer

lem vifage.

ji-

AS!ORGA , viUe d'Efpagne, au royaume de

Léon, fur la nviere de Tuerta.

Long.

l2..

lato

42..

lO.

• ASTRACAN, ville le la Mo[coyie Anatique ,

Tome

l.

AST

777

dansla Tartarje, capitale du royaume de menie nomo

Comme

ü

n'y pleut point, on ri'y feme aUClill grain ;

le Volga s'y déborde : deptÚs

.JIjlra,an

ju{qu'a Terxi,

ü

y a de longues bruyeres

le

long de la mer Cafpien–

ne,

qu

i

donnent du {el én grande quantité; elle ell:

fttuée dans une ile que forme le Volga.

Long.

6.7-

lato

46.

2.1..

ASTRAGALE,

d"p'¿?,,,¡.o~,

en Anatomi.

,

efiun os

du tarfe, qui a une éininel1ce cOÍlvexe, articulée par

ginglyrne avec le tibia. L'

aflragale

eílle plus fupé–

rieur de tollS les

05

du tar{e.

Voye{

T ARSf,.

Q.'lélques-uns appliquent lenom d

'a(lragale

aux ver–

tebres

Oto-

cou. Romere d<lns {on Odyifée , employe

ce t.erme dah. ce Censo

nje{

VERTEBRE. On peut

dlfimguel:

dan~

1

"jlra¡rale

cinq faces, qui font prefque

toutes'arhculaltes

&

rt;·'~tues

d'1.m éartilage.

La face fupérieure eft cv...vexe,

&

un péu COI1-

cave dahs fa longueur ,

.&

eft art'lculée avec le tibia;

l'ínférieure ell: concave·, comme divirée en deux fa–

cetres articulaires, féparées par une gouttlere,

&

s'ar–

ticule avec le calcaneum; l'antérieure efi arrondie

&

articuléé avee le fcaphoide ou naviculaire. Des

deux latérales qui {ont les moins conlidérables, la

latérale externe quí efi la plus grande, efi articulée

avec la malléole externe,

&

la latérale interne avec

la malléole interne.

Voye{

MALLÉOLE ,

&c.

ASTRAGALE', f. m. dI: un membre d'

Arehiteélure

compofé de deux moulures; l'une ronde, faite d'un

demi-eercle, l'autre d'un filet. Prefque tous les au–

teurs, les architeéles,

&

les ouvriers, donnent ce

nom

<\

la moülure demi-ronde;

&

par-tout ¡¡iUellrS

íls {e fervent du mot

baguette.

Mais le nom d'

aflragale

doit s'éntendre

de

ces deux moulures prifes enfem–

ble

&.

non {éparément : tous les fÍlts {upéneurs des

colonnes font ten1)inés par un

tifiragale

'luí leur

appartient,

&

non al! chapiteau,

a

I'exception de

l'ordre torcan

&

donc¡ue ; quelquefois

a

l'ordre ioni–

que, la baguette appartient au chapiteau, dans

la

crainte

~ue

cette moulure appartenant

a

la colbnne,

ne rendlt fon chapiteau trop bas

&

trop écra{é.

n

faut remarquer que cette derniere obfervation n'a

líeu que dans le cas

011

les fUts d'une coloRne {ont

d'une matiere,

&

les chapiteaux de l'autre ; {avoir

les premiers de mar!.re , les derniers de bronze, ou

bien les hits de marbre rioir,

&

les chapiteaux de mar–

bre blanc. Car lor{que ces deux parties de l'ordre

font de pierre, alors l'identité de la matiere empe–

che éette remarque; mais il n'en eíl pas moins'vrai

qu'il faut ob{erver par rapport

~

la conílrullion que!

l'aflra

l5.

t

/e,

Ol!

au moins le filet de ce membre

d'ar~

chiteéture appartient atl fUt de la colonne ou pilaf–

tre; en voici la raifon.

L\,fage veut que I'on uni/re le rot de$ colonnes

a

l'aflragale

panm congé. Orce congé n'eí!:autre <;hofe

qu'un 'luart de cercle concave, qtÚ he peut terminer

feul le fUt fupérieur ou inférieur d'une colonne;

il

faut qu'il {oit accompagné d'un membre quarré , qtd

par fes angles droits alrllre la folidité, le tral1fport ,

&

la pofe du chapiteau

&

de la colonne; ce qui ne

{e pourroit , de quelque matiere que I'on voulllt faire

choix, fans que ce congé frlt {ujet

a

{e calrer ou s'en–

grainer.

(P)

Ce petit membre d'architefutre fe voit auili fur les

pieces d'artillerie ; illeur (ert d'ornement comme il

feroit

a

tme colonne. Il y en a ordinairement troís filr

une piece, favoir l'

aflragaü de lumiere,

celui de

ceirr–

ture,

&

celui de

volie. Voye{

CANON.

(Q)

ASTRAGALI!, f. m.

aflragalus,

(HijI.

nato bot.)

genre

de plante a fleurs papilionacées;

il{ort

dt~

calice un

pi1l:il enveloppé d'une graine ; ce piftildevient dans

la {lúee tme gou{[e divifée en deux

loges

remplies de

{emences qtÚ ont la figure d'un rein: ajolltez attx;

caraéleres de ce genre, que les feuilles naiífent par

FF fH