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AST

Paires le long d'une

rebte

terminée par une feule

feuille. Tournefort,

J-njl. rei herb. Voye{

PLANTE.

ASTRAGALOlDE, genre de plante

a.'

f1enrs pa–

pilionacées ;

il

s'éleye du .calice un pifril qtÚ devient

dans la {hite une filique

a

peu pres de la ligure

d'uo bateau ,

&

rempüe de femences. Cemblables

a

de petits reins. Tomnefort,

lnjl.

m

herb. Voye{

P1.ANTE.

(1)

ASTRAGALOMANCIE, {, f. div.inatioll ou ef–

pece de{ort, qui fe pratiquoit aveé des oífelets ou

des efpeces de dés I;narqués des lettres de I'alphabet

qu'on jettojt au hafard;

&

des lettres.qlli réíi.tltoi,,:rr

du coup , on formoit la réponfe a

ce~'

on chcí'chOlt.

Cefr ainfi' qll'on confuItoit Hercnle da¡:¡sun temple

qu'i! avoit en Achaie ,

&

que fe

reoP,,~~pt

les oracles

de Gerion a la fontaine d'Apo"':: ,

proc~e

de Padone.

Hijl.

de f'Acad. des In/fY(Pt. tomo l. J!ag. l22. ..

Ce

mot efr formé d'

d,.p':

ya.l\,.'

,

o.Jlete!,

ou

pe~\t

os qtu eft

frequent <!ans

les

animau:"

&

?~

f'1I.,nía.!

diY~na!ion.

Quand ony

employo~t

de ventables des,

Yo"bO',

on

l~

nommoit

l/.ubot'lLlI'fi'd"

cubomantie.

Delrio re–

marque qt\'Augufte

&

Tibere étoient fort adonnés

a

cette elpece de divination ,

&

il cite en preuve

Suétone; mais cette hillorien ne dit rien autre chofe,

finon que ces princes aimoient fort le jeu des dés ,

&

cela par pur divertiífement; ceclui n'a mtl rap–

port

a

la divination.

(G)

ASTRAL. Ce mot vient au Latin

ajlrt~m

'.

qui lui–

m&me v.ient du mot Grec

eLf';',

Üoile.

ll'

eit

peu en

ufage; mais on s'en fert quelquef6is Í)our fignifier ce

c¡ui a rapport aux étoiles, ou'c¡ui dépeñd des étoiles

&

des altres.

VOyll{

ETOlLE.

Annh ajlrale

,

oujid¿r¿ale

'.

c'eft le tems que la ter–

re employe

a

faire

lit

révolution autourau foleil;

c'eft a-dire , a revenir d'un poin! de fon Ol·bite au

meme point. Elle eft oppofée

a

l'anmie tropique,

qu;

eft le tems qui s'écoule entre deux éqtúnoxes de

pnn~

tems ou d'automlle ;

&

cette année eft plus courte

que l'année fidéréale, qu'on appelle autrement

année

anomalijlique

ou

périodique.

Voy~{

SU)¡;;RÉAL

&

AN–

NÉE.

(O)

ASTRANTIA ,ja.nícle de montagnes,

(Htjl.

nato

hoto

)

genre de plante

a

fleurs en rofe, dlipolees en

forme de para(ol ; la pointe des pétales eH ordinai–

rement repüée ; ces pétales fónt pofés fur un calice

qui devientun fruit compofé de deux femences, dont

chaCtille eft enveloppée dans une coeffe cannelée

&

frifée. Les fleurs [ont raífemblées en un bouquet fou–

tenu par tille couronne de feuilles. Il y a auffi des

fleurs ftériles qui [ont fur lem calice. Tournefort,

Infl.

reí

nerb. roye{

Pl.A.NTE.

(1)

ASTRE,

ajlrum,

f. m. eft un mot général qui s'ap–

plique a,ux étoiles, tant fixes qu'errantes; c'eft-a-di–

re ) anx étoiles proprement dites , aux planetes ,

&

aux cometes.

Voye{

ETOlLE, PLANETE,

&c.

Ajlre

fe dit pomtant le plus ordinairement des

corps céleites lumineux par eux-m&mes , comme les

étoiles fixes

&

le folei!.

Voye{

SOLElL.

(O)

11

A s T REs,

(Myth.

)

les payens ont adoré les

ajlrt$

;

íls les croyoient immortels

&

animes, parce

qú'ils les voyoient fe monvoir d'un mouvemenr con–

tinuel,

&

briller fans auenne altération. Les influen–

ces que le foleil a évidemment fm toutes les produc–

tions de notre globe , les condlúflrent

a

en attribuer

de pareiUes a la lune,

&

en généralifant cette idee,

a tous les aun'es corps céleftes. Il eft frngulier que

la (úperilition fe Coit

rencon~ée

ici avee l'Afuologie

phyfique.

ASTRE, f. m.

afler, (Hijl. nato hoto

)

genre de

plante

a

f1eur radiée, dont le dj{que- éft compofé de

fleurons ,

&

dont la comonne eft formée par des de–

mi-fleuronsqui (ont pofes fm des embryons,

&

fou–

tenus par un

ea~ce

écailleux ; les embryons devien–

nem dans

~

fUlte des (emcnces

garnie~

d'aigrettes ,

AST

&

attachées au fopd du calice. Tournefort,

lnjl. rei

herb.

VfV"~

PLANTE.

(1)

" ASTRÉE, (

Myeh.

)

filie d'Aftréus

&

de Thémis

&

mere de l'équité namrelle, de cette équité avec

la~

queHe nous naiífons,

&

dont la notion n'eft point

due a la crainte des lois humaines. Elle habita /irr la

terre tant que dura I'age d'or; mais qu;¡nd les hom–

mes ceíferent entierement d'enteodre fa voix

,&

fe

furent fouiUés de crimes , elle s'envola au cie!,

011

elle {e plas:a, difent les poetes, dans le figne de la

Vierge.

Il

parolt que ce ne fut pas fans regret qu'elle

quitta la terre,

&

qtl'elle y feroit encore , fi la mé–

chanceté nel 'eut pourfuiviepartout. Exilée des ville9,

elle (e retira dans les campagnes,

&

parmi les la–

·bo11reurs;

&

elle n'abandonna cet afyle que quand le

vice s'en fut encore emparé. On la peint, dit

Ault~gelle, fous la figure d'une vierge qui a le regard for–

midable. Elle a l'air trifte ; mais fa trifteífe n'ote rien

.a

fa dignité; elle tient une balance d'une main ,

&

tiBe

épée de I'autre. Il parolt qu'on la confond fou–

vent avec Thémis,

a

qui I'on a donné les

m~mes

at–

tributs.

- ASTRINGENT, adj.

(Med.

)

nom qtle I'on don–

ne a certains remedes. Ce mot vient du Latin

ajlrin–

gere,

reíferrer , paree que la propríété de ces reme–

des eft de refi'errer; c'eft-a-dire, lorfque les déjec–

<ions d'un maláde font trop liqtlides, d'en corriger

-la trop grande fluidité ,

&

de lem donner la confiftan–

ce qui leur eft néceífaire,

&

qui prouve la bonne dif–

pofit-ion des organes de la digefrion.

On doit compter de dellx fortes

cl'ajlringens;

fa–

voir, cellX qtú m&lés avec les liqueurs de l'eftomac

&

des inteftins, en abforbent, mo/ennant leur par–

tie terrefue, une certaine quantite ; d'autres qui pi–

cotent

&

irriteht les fibres circulaires des glandes in–

t.eftinales,

&

les obligent par cette contrafuolf

a

pas fouroir avec tant d'abondance la lymphe qu'elles

contiennent

L'adminifuation de ces remedes eft tres-dangereu–

fe,

&

demande toute la prudence poíftble. Les acci–

dens qui arrivent journellement de l'ufage de ces re–

medes pris

a

contre-tems , c'eft-a-dire, fans avoir

évacué allparavant les humeurs nuiftbles , prouvent

avec quelle circonfpefuon on doit les employer.

L'ulage extérieur des

ajlringens

a rapport au mot

jlyptique. Voye{

STYPTlQUE.

(N)

ASTRO C H

y

NO L O G1E ,

ajlrocynología,

mot

compoCé du Grec

d',.poy,

ajlre

,

I<~"'y

,

chíen,

&

A~".~,

difi:ours, traid.

Ceft le nom d'un traité fur les jours

caniculaires, dont il eft fait mention dans les aél:es de

Léipíic,

ann. lJoz_moís de D¿"m.page 'sl4- Voylt

CANl CULAIRE.

ASTROITE,

f.

f.

ajlroites (Hijl. nat.)

On a confon–

du (ous ce nom deux chofes de nature tres-différen–

te ; favoir, une prétendue plante marine que M. de

Tournefort a rapportée au genre des madrepores,

yoye{

MADREPORE;

&

une pétrificaríon. Il ne fera

queRion ici qtle de la premiere;

&

on fera mention

de l'alltre au mot

jlellite. Voye{

STELLlTE. L'

ajlroite

dont il s'agit eft un corps pierreux, plus ou moíns

gros, organiCé régulierement, de couleur blanche ,

qui brunit par différens accidens.

L'ajlroi'te

fe trollVe

daos la mer; il

Y

a fur fa partie fupériellre des figu–

res exprimées, partie en creux, partie en relief, qui

fdnt plus ou moins grandes. On a prétendu , que ces

figures repréfentent de petits afrres; d'ol! vient le

110m

d'ajlroiú.

On a cru y voir des figures d'étoiles ;

c'eft pourqtlOi on a auffi donné le nom de

pierre ¿¡oi–

LJe

a

l'ajlroite,

lorfqu'on croyoit que c'étoit une pier–

re; alors on la mettoit au nombre des pierres figu–

rées; enfuite on 1'a tirée de la claífe des pierres pOUf

la mettre au rang des plantes marines pierreu(es ;

&

enfin l'

ajiroiee

a pafi'é dans le regne animal, avec d'au–

tres prétendues plantes marines, Ionque M. Peyífon-