Table of Contents Table of Contents
Previous Page  826 / 994 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 826 / 994 Next Page
Page Background

ASO

lant

ajlalli,

c'eíl: en eon{équenee que les Tures oot

nommé le daller

ajlani.

Les Arabes qui prirent le lion

de l'empreinte pOli! un chien

(&

ils n'eurent pas ab–

{olument tort; car jamais

il

n'y a eu d'empreinte plus

équívoque ) appellerent la meme píece

abukesb. Yoye{

ABUKESB

&

DALLER.

*

ASMIRÉES, montagnes d'Me, dans le pays

des Seres, clu'habitent les Afiniréens, peuples répan–

dus auffi dans le canton de Cataja , quí efr fort éten–

'¿u,

&

qui fait partie de la

Ta~tarie prif~

en général.

ASMODAI,

ou,

ASMODEE,

(Tlzeolog.)

efr le.

nom que les Juifs donnent au prinee des démons,

comme on peut voir dans la p!traphra{e Chaldaique

{ilr l'Eccléfiaíl:e,

cap.

j.

RabbíElias dans fon diéfion–

naire intitulé

T/¡;sbi,

dit qu'

Afmodai

efr le meme que

Sammael, qui tire fon nom du verbe

Hébreufamad,

c'eíl:-a-dire

détmire

;

&

ainfi

Ajinodai

figlüfie

llndémon

deflruéleur. Yoye{

SAMAEL.

CG)

.. ASNA,

(Géog. anc.

&

mod.)

ville de l'Egypte,

fur

le

Nil ; on prétend que c'eíl: l'ancienne Syenne.

Long.

49.

lo.lat.

38. d.

.. ASOLA, ville d'Italie , dans la Lombarrue , au

Breffen ,dans I'état de la république de Venue.

Long.

27·

48.

lat·4.5·

d.

*

ASOLO, ville d'Italíe, dans leTrévifan, a la

fource de la riviere de Motúon.

Long.

29.

30.

lat.·

4.5·49·

_ ..

ASOPA.

Yo/e{

ANAPLYSTE.

.. AS O PE, fleave d'Afie dalls la.Béotie, aujonr.

¿'hui la Morée; e'étoit un bras du Céphyfe, qui de{–

cendoit du mont Cythéron, arro{oit le pays des Thé–

bains , pailoit par Thebes , Platée,

&

Tanagra,

&

{e déehargeoit dans la mer entre Orope

&

Cyno{ure.

C'eíl: aujourd'hui l'

AJopo

,

quí fe rend dans le détroit

de Négrepont, vis·a-vis d'Orops.

Il

y avoit dans la Theffalie un autre fleuve du

meme nom, aux cnvirons des Thermopyles; on I'ap–

pelle

Afopo

aujourd'hui: il efr en Livadie; il {ort dll

¡llOnt Bunina,

&

fe rend dans le golfe de Zeiton.

L'Afope,

fleuve de

Maeédoin~

arrofoit

Héracl~e.

.. ASOPH

Oll

AZACH,

(Glog. anc.

&

mod.)

ville

de la petite Tartarie a l'embouchflre da Don qui

la

traverfe, y forme un port,

&

fe jette dans la mer

des Zabaques , qu'on appelloit autrefois les

Palus

AUotides.

Les aneiens l'appelloient

Tanaú,

de l'an–

ciel) nom de la riviere,

&

la mettoient dans la Sar–

matie Européenoe. Les Itaüens I'appellent encore

la

Tana :

on

y

a joint depuis une nouvelle ville appel–

lée

S.

Piure.

C'eíl:

d'Ajoph

que vient une partie du caviar 'luí

fe débite

a

Confrantinople,

&

cet objét eH conftdé–

rabie. II en vient auffi des efiurgeons

&

des mouron–

nes. Les Turcs

&

les Crecs y font un grand n'afic en

elclaves Ruffiotes, Mingreliens , Mo[covites,

&

autres.

.. ASOR,

(Géog.)

Il y a en plufteurs villes de ce

nom; une qui fut capitale dtl royaume de Jabin, que

Jo{ué réduifit en cendre; elle appartint

a

la tribu de

Nephtali: une autre qui appartint

a

la tribu de luda:

une troifieme de la tribu de Benjamin.

Afor

fut en–

core le nom d'un pays étendu de l'Arabie de{erte.

.. ASPALATH,

afpalat/¡us,

C

Hifl. nato bot.)

cette

plante, que quelques-uns appellent

eryfifceptum ,

eíl:

.un gros buiJIon

li~neux

&

épineux, qui crolt le long

du Danube, a NI{aro

&

a Rhodes. Les Parfumeurs

s'en fervent pour épaíffir leurs parfums. Le bon eíl:

pefant, rougeaxre ou pourpre fous I'écorce, rend une

odeur agréable ,

&

efr amer au gofit. II y en a une

.efpeee blanche, ligneufe

&

f.1ns odeur: il eíl: échauf–

fan~

&

afiringent: on en ordonne la décoétion en gar–

ganfme pOtlr les aphthes , pour les ulceres,

&c.

M.

Herman

&

d'autres penfent que

l'aJpalath

n'eíl: autre

c1}ofe .que le ?ord du cytife: íl nous vient de la Mo–

ree ;

ti

ea, refineux

&

flemit a-peu-pres comme la

ASP

ro{e. On en fait cas

a

la Chine. On en tire une huile

effentielle, d'une odeur íi {emblable

a

celle de rore ,

qu'on peut donner l'une pour l'autre; on ne les re–

connoitra qu'au plus ou moins de force dans I'odeur:

l'huile effentielle de rofe eft la plns forte. Les An–

ciens l'appelloient

Rhodium lignum:

mais on ne Cait

s'íls ont voulu dite qu'il vénoít de Rhodes, ou qu'il

avoít l'odem de la ro{e.

*

ASPE , vallée du Béarn, entre le haut des Pyré–

nées

&

la

ville d'Oléron. La rivíere d'Oléron paífe

dans cet endroit

&

s'appelle le

gaye d'

/Jfpe.

ASPECT,

f.

m.

afpeélus,

(en

Ajlronomie)

fe dir

de la íituation des étoiles ou des planetes, les nne.s

par rapport aux autres; ou

bie~

c'efr une certall1e

Gonfiguration ou relation mutuelle entre les plarl.e–

tes, qui vient de leurs fttilations dans

le

7.OdiacJlle,

en vertu de{quelles les Al1:rologues croyent que leurs

puiJ[ance3 ou leurs forces croiífent ou ruminuent,

felon <fue leurs qualités aélives ou paffives {e con–

viennent ou {e contrarient.

Yoyez

PLANETE,

&c.

Quoic)ue ces configurations puiffent etre variées

&

combll1ées de mille manieres , néanmoins on n'en

confidere qn'un perit nombre; e'eíl: pourquoi on d¿–

finit plus exaétement

l'aJPeél

la rencontre ou l'<lngle

des rayons lumineux 'luí viennent de deux planetes

a

la terreo

Yoye{RAYON

&

ANGLE.

La doéhine des

aJPeéls

a été inrroduite par les

A{~

trologues, eomme le fondement de leurs prédiilions.

Ainfi Kepler définit

l'a/peél,

un angle formé par des

tayons, clui partant de deux planetes, viennent a

fe rencontrer

{m

la terre,

&

qui ont la propriété de

produire cJllelque influence naturelle. Quoique tou–

tes ces opiníons foient des chimeres, nous allons les

rapporter iei en peu de mots.

Les Anciens comptoienr cinq

afpeé!s,

a favoir , la

conjoncrion, marquée par le caraélere

a"

,

l'oppofi–

tion par

~,

l'aJPeé!

trine par ·6.

,l'afp

élquadrat par

O,

&

l'

aJPeél

fextile par

"f-.

La conjonilion

&

I'op–

pofttion {ont les deux

afpeé!,

extremes, le premier

étant le moindre de tous,

&

le feeond le plus grand

ou le dernier.

Y.

CONJONCTION

&

OPPOSITIOl\ .

L'

aJpeé!

trigone ou n'ine eíl: la troifieme partie

d~un

eercle, ou l'angle me{uré par I'are

A

B.

Tab. ajlron.

fíg·

L'

afpeél

tétragone ou qtladrat efr la quatrieme par–

tie d'un cercle, ou I'angle mefuré par le 'luan de

cercle

A D

:

l'aJPeél

{eJ..'tile, quí eíl: la fixieme partie

d'un cerde ou d'un angle, efr mermé par le (extant

AG. Voye{

TRIGONE, TETRAGONE, QUADRAT,

&

SEXTILE.

Par rapport aux influences qtl'on {uppofe aux

a¡:

peéls,

on les divife en

benins, rnaLins,

&

indiffirells.

L'

afpeél

c¡uaclrat

&

l'oppofition {ont réputés

rnalins

ou

mal-faifans;

le trine

&

le {extile

benills

OH

propices

;

&

la eonjonétion un

afpeél illdiffirem.

Aux einq

afpeé!s

des anciens les modernes en ont

ajolité beaucoup d'autres, comme le

d¿cile

qui con–

rient la dixieme partie d'un cercle; le

tridecile,

quí

en eontient trois dixiemes;

&

le

biquimile,

qtu en

contient quatre dixiemes ou deux cinquiemes. Ke–

pler en ajoüte d'autres , qu'il dit avoir reconnu effi–

caces par des ob{ervarions méréorologiques, tel que

le

demi-fextile,

'lui contient la douzieme partie d'un

cercle,

&

le

quincllllce,

qui en contient

cinq

dou–

ziemes. Enfin nous {ommes reclevables aux Mede–

eins al1:rologues d'un

aJPeél oéliLe,

contenant un hui–

tieme de cerde,

&

d'un

ajpeél trioaile,

qtli en con–

tient les trois huiticmes. Quelques Medec5ns

y.

ont

encore mis l'

afpeél quimile,

contenant nn clJ1ql.l1cme

clu cercle,

&

l'aJPeél biqllimile,

qüi, comme on l'a

deja dit, en conrient les deux einquiemes.

L 'angle intercepté entre detLY planetes dans }'

a¡:

peél

de la conjonilion efi

=0;

dans

l'a.fPeél

{emi-{ex–

tile, il contient

300;

dans le dccile

36°;

dans l'oélile