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ARe
diaion.
Archiépifcopat
fe prend auffi pour la durée
du
tcmS
qu'un archev"c¡ue a occupé le fiége archi–
épi/copal. M. le cardinal de Noailles mourut apres
34 ans
d'archiépiJ'copal. (G)
ARCHIEUNUQUE, f: m.
(Hij!. anc.)
le chef
des eunuqucs.
Yoye{
EUNUQUE.
Sous les empereurs Crees,
l'archieuTwqllc
étoit
un des principalLx officiers
a
Conilantinoplc.
ARC.HICALLE,
(Hij!. anc.)
chef des Calles
OU
des (acrincateurs de Cybele,
granel-pr~tre
de Cybe–
le. On le riroit ordinairement d'une famille di1l:in–
guee:
iI
étoit
v~tu
en femme, avec une tunique
&
un manteau qui lui defcendoient jufqu'aux talons.
JI
pOl10it un coliier qui lui de(cendoit (ur la poitrine ,
&
el'oll pendoit deux
t~tes
d'Atys, (ans barbe,avec
le bonnet Phrygien.
(G)
AR HICRl:.LIN,
terme de cord.rie,
c'eilun cor–
dage commis trois fois,
&
compofé de pluiieurs gre–
lins. Le plus fimple de ces cordages aura,vingt-iept
toroas;
&
fi I'on vouloit faire les cordons
a
fix to–
rons, les grc1ins de meme
a
(lX cordons,
&
l'archi–
grelin
auill
a
(lX grc1ins, on auroir une corde qui fe–
roit compolee de dellX cent ú:ize torons. Mais cette
corde en f<:roit-elle meilleure
?
l'en
doute;
iI
ne (e–
roit gucre poffible de multiplier ainfi les opérations
fans ilugmentcr le tortillement;
&
(urement on per–
droit plus par cette augmentation dtl tortillement,
qu'on ne gagneroit par la multiplication des torons.
Ces cordes deviendroient fi roides, qu'on ne pour–
roit pas les manicr, filftout quand elles leroient moiiil–
lées ; d'ailleurs elles (eroient fon difficiles
a
fabri–
c¡ucr,
&
par con(équent tres-fujettes
a
avoir des dé–
iauts.
Voye{
CORDE.
ARCHILEVITE,
f.
m.
Yoye{
ARCHIDIACRE.
ARCHILUTH, f. m,
(Luth.
&
Mufiq.)
forte de
grand lmh, ayant Ü:s cOI'des étendues comme celles
ou théorbe,
&
':tant
a
deux jeux: les Italiens s'en
fervent pour l'accompagnement.
BroJ!. p.
lO.
Yoye{
T HÉORBE
é/
LUTH,
&
ltl lable du rapport de
téten–
dile
&.;
injlmmens de mllfiqlle
,
otiles
nombres
1 , 1,
3 ,
4, &c.
marquent, par les notes vis·a·vis le(quelles
ils
font placés, c')\lels (ons rendent ces cordes
a
vuide.
ARCHlMANDRITE, f. m.
(Hij!. modo eccléf.)
Ce
nom figninoit ancicnnemem le fupérieur d'un monaf–
tere, & revient
a
ce qn'on appelle préfemement un
aMé réfflllier. Yoye{
AsnÉ, SUPÉRIEUR,
&c.
Covarruvias ob(erve que ce mot fignifie littérale–
ment le
chef
ou le
ffuid" d'un troupeau,
& dans ce tens
il pcut convenir
a
un lilpérieur ecdéfiailic¡uc; auffi
rrouve-t-on dans l'hiiloire ce nom quelquetois donne
aux archeveques: mais dans l'églile Crec¡uc il 'toit
eil encore particulierement affetté au fllpérieur
d'un abbaye ou monailcre d'hommes.
M. imon aífure que ce mot eíl:originairementSy–
t
dque, au moins
li¡
derniere parue,
mandrile,
qui,
dans un lens éloigné , íignilie
unfolitaire
ou un
moi–
ne;
la premiere eH grec¡ue
dpd,
empire, alltoriti.
Les abbés des monaireres en Mofcovie, 011 l'on
{hit le rit grec, fe nommem
archimtlndrites,
&
les fu–
péricurs des caloyers, ou d'autres moines répandus
tant dans la Crece moderne, que dans les iles de l'Ar–
crupel, ponent auffi le meme ritre.
(G)
ARCHIMARECHAL,
f.
m.
(Hij!. mod.)
onnom–
me ainfi le grand maréchal de l'Empire.
V.
MARE–
CHAL. L'eletteur de Saxe eil
archimarJc/zal
de l'Em–
pire,
&
en cette qualite
il
précede imméiliatement
l'~mpcr
ur dans les cérémomes,
&
pone devant lui
1'I!pce nue. Avant le diner qui tUit le couronnement
de.l:cmpcreur
l'arc/zimar 'dIal,
accompagné de fes
olliclcrs, monte a cheval,
&
le pouíre a tollte bri–
de dans un grand moncean d'avoine amaírée dans la
place
p~bli.que,
il en empIlr une grand me(ure d'ar–
gem qu'il
tle~t
d'une main,
&
qu'il rade de l'aurre
avec un ra lol!' auffi d'argent; enftúte de 'luoi
il
don-
ARe
¡le cette meCure an vice-maréchal ou maréchal héré–
ditaire de l'Empire, qui la rapporte
a
la mailon-de–
ville. Cette derruere charge eilctepuis long-tems dans
la maifon de Pappenheim. Heu .
hij!. de L'Emp. (G)
ARCHIMIME,
f.
m.
(Hij!. anc.
)
c'eilla
m~me
chofe qu'
archibouffoll
ou
bate/euro
Le
arcfúmimes,
chez les Romains, étoient des gens qui imitoient les
manieres, la contcnance
&
le parler des per(onnes
vivames, meme des morts.
Yqye{
MIME. On s'en
(ervit d'abord pour le théatre; enfnite on les em–
ploya dans l¡;:s tetes,
&
a
la nn dans les funérailles;
ils marchoient apres le corps, en contrefaiÚll1t les
geiles
&
les manieres de la per(onne morte, conul1('!
1i
elle étoit encore vivante.
V.
F u NERA
1 L
LES.
(G)
. ARCHIMINISTRE,
f.
m.
(Hifl. mod.)
lepremiel'
mmiílre d'un prince ou d'un étar. Charles-le-Chauve
ayant
dé~laré
Bofon, fon .viceroi en 1talie , le nt auffi
fon premler miniíl:re, (ous le titre
d'arclúminij!re.
Ce
mot eí!; formé du grec
';py.~~,
&
dulatÍn
minij!er.
Cho–
riel'.
(G)
.
ARCHIPEL
Olt
ARCHIPELAGE ,quoique cette
derniere dénomination ne foit que peu en ulage
j
(ubil. m.(
Géog.
)
terme de Géographie,
qtÚ figrufie une
~;;R~ntre-coupée
d'un
gr~nd
nombre d'iles.
Yoye{
Ce mot eil formé par cormption , (elon qualques.
llns,
d'.k:geo-pe~aglts,
mer Egée , formé d'",}",••
r,¡¡i.
1\a.}O~
,
Oler Egee,
nom que les
Crees
elonnoient
a
une partie de la Méeliterranée , qui renferme beau.
coup d 'iles. D'autres tom venir ce mot de
';PX~
,
principe,
&
""¡l\et}O~,
mer;
apparemment parce que
cette mer eíl: regardée comme la portion la plus re.
marqu~ble
de la Méditerranée ,
a
calúe des lles
CjU'
el.
le conuent. Le plus célebre
arclzipeL,
&
celui
a
qui
ce nom eil donné plus particulierement , eil fitué en–
tre la Crece, la Macédoine
&
l'AfiG' il renferme
les iles de la mer Egée , laquelle eil
~ppellée
allffi
mer Manche,
pOllT. la diftinguer du pom EllXin C¡lli
fe no.mme
mer noire.
Les G 'ographes moderne; font
m ntlon d 'autres
arcllipe/s
,
comme celui de S. Laza–
re , proche les cotes de Malabar; l'
arclzipel
du Mexi–
que ;
celu,~
des
il~s
Caraibes " qu.i
con.t~ent
un grand
~ombre
d i1es ; alllfi que
~ellll
des
~hJllppll1es,
que
Ion appelle le grand
ar&hlpct
:
celul des Moluqlles
é/c.
(
O )
,
AKC1-H~HERACIT_E,
f. m,
(Hij!. anc. )
c'eil le
nom
~es mll1~ilres
d;s lynagogues des
1
uifs, qui (ont
c.harges de bre
~
d mterpret r le Perakim, ou les
tmes
&
les chapmes de la loi,
&
les prophetes.
L'ar–
clziplzeraciu
n'elt pas la
m~me
chole que
l'archi.
jj'llagogus,
comme CrotillS
&
d'autres auteursl'ont
crl!. Mais c'eil pltltot le chef, ou le premier de ceux
<{ui
~ont
chargés ?e lire , d'expliquer
&
d'e~(eig~er
la 101 dans
l~urs
ecoles , comme le nom le falt vOlr
~
lequel eíl: formé du Crec
dp~.\~
,
chef;
&
de I'Hé–
breu, Ol! Chaldéen
,plzerak,
divifion, chapitre.
(G)
ARCHIPOMPE, f. f.
ou
plÚS. On appelle ainu
en Marine,
une enceinte ou retranchement de plan–
ches dan le fond de cale, pour recevoir les eaux
qui (e déchargel1t vers l'endroit Ol! elle eil fituée ; les
pompes (ont élevées au miliell d'une
archipompe.
Le matelot 'lui va viftter l'
archipompe,
&
qui trou"
ve que l'eau ne franchit pas ,
y
jette une ligne char–
gée d'un plomb , pOllf (onder
&
me(urer la profon"
deur de I'eau : on y met qlleIquefois les boulets de
canon.
Voy'{ auxfigures, Marine, Planche
4.
figure
premiere, nO .
.58. la fituation de la grande
arcllipom.J
pe;
&
au
nO.
49.
l'arclupompe,
ou lanterne d'arü–
mono
(Z) •
ARCHIPRETRE
t
f.
m.
(Hij!.
eceléf.)
titre d'une )(
iligniré ecclefiailique , que l'on donnoit autrefois au
premier des pretres dans une églile épifcopale.
S'<t
fonfuon étoit de veil1er
Útr
la conduite des prétres
U