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A R -e

-t'égliJt, parto l , liv.

J.

c.

xxv.

&

xxxj. part.l1. liv.

t.

elz. xiij. parto

lIJ.

liv.

l.

ch. xij.

&

pan.iY.

liv.

l.

ch.

xxv.

L'arckidiacree{/:

obligé de faire des vifites dans ron

diariét, qll'on nomme

archidiaconé.

11 y connolt des

matieres proviíionnelles

&

qlli fe doivent juger [ur

le champ, mais pom la plOpart de

pe~l

.de confé–

quence. Il y a quelquefois. pluíieurs

arcllldlacr~s ~ans

une meme cathédrale ,

C¡lll

ont chacun leur dl{/:nét ,

(ur-tout dans les arands diocefes;

&

dans c¡uelc¡ues–

unes ils ont des

pl~ces'¿¡{/:ingllées

au chreur. En queJ–

ques diocefes, comme dans celui de Cahors, les

ar–

ehidiaeres

tiennent le premier rang

apn~s

l'éveque

&

devant les doyens, ce qui s'obfervoit autrefois en

Angleterre.ll

yavoit anciennemem un

Ilrchidiacre

de

l'églife romaine ,

&

le pape Gelale 1

I.

avoit exercé

cette digniré avant que d'erre élevé au fouverain

pontificat. Panvinius dit que Gregoire VlI. fupprima

cet office,

&

établit en fa place celui de camérier,

pour garder le threfor de l'églife romaine. On lit

néanmoins dans l'hiaoire, qll'il Y a eu depuis des

tirclzidiac,.es

fous Urbain II. Innocent II.

&

Clement

III. A l'égard des

arclúdiacres cardinaux,

ils ont été

ainíi appellés, non qu'ils etiífent le ritre de cardinal

de l'églife romaine, mais du nom

cardinalis,

qui íi–

gnifie

principal.

Dans l'églife de Con{/:antinople le

grand

archídiacrt

ea

du nombre des officiers , com–

'me on peut le voir dans le catalogue des officiers de

cette églife, que le P. Goar a fait imprimer;

&

c'e{/:

a

lui a lire l'évangile lorfque le

patriarch~

célebre la

liwrgie, ou il

y

commet un atltre pour le lire en [a

place. Du Cange,

Gloj{ar. latinit.

Le P. Morin obferve que le titre

d'arclzidiacre

ea

devenu aujourd'hui un titre aífez inutile en quelques

églifes olll'on pourroit s'en paífer. Leur principale

fonétion, dit-il, e{/: d'examiner la dépenfe du revenu

des églifes', d'avoir I'reil fur leur temporel, deo{aire

rendre les comptes aux marguilliers des pardlifes ,

&

de voir s'il ne s'y commet point d'abus; ce que

peuvent faire, ajoí"tte cet auteur, les éveques ou les

grands vicaires dans le cours de leurs

vifi~es.

L'auteur des [upplémens au diétionnaire de Mo–

reri traite aífez au long,

&

prouve par des faits, la

préteníion que forment en quelques diocefes les

ar–

clzidiacres

du droit de dépouille ou de fimérailles. Ils

prétendent, dit-il, que lorfqu'un curé de leur archi–

diaconé

ea

mort, ils ontdroit d'avoir fon lit, fon bre–

viaire, fon furplis, ron bonnet carré,

&

une année

du revenu de la cure, ql1'ils appellent

t'année du dé–

polc

j

dans d'autres endroits ils prennent auffi le che–

val du défunt. M. Thiers, ajoúte-t-il,

dans

fim

traité

de la dépouille des curés,

fOlltient que ce droit e{/: une

pure exailion,

&

qu'il

ea

c'ontraire al1X canons des

conciles, aux decrets des papes, aux libertés de l'é–

glife gaIlicane , aux ordonnances de nos rois, aux

lois

&

aux cOlltumes générales du royaume ,

&

aux

arrets dtl parlement. Ce droit de déport étoit accor–

dé aux archeveques ou éveques par des priviléges

particuliers du pape, cornrne il parolt par un bref de

1246

accordé a l'archeveque de Cantorbéri;

&

par

la fuite dans d'autres églifes les

archiJiacres

le parta–

gerent avec les éveques, a la charge de faire deífer–

vir le bénéfice pendant l'année du déport. Il fubíille

encore en Normandie, Oll I'on dicha inuwement de

{'abolir dans le concile de Roiien en

1522.

V,

DÉ–

PORT. Thomaffin,

DiJcipl.

de

!'.!gL. pare. iV,

liv.iV,

chapo xxxij. SuppLem. au diaionn. de Moreri , tom.

1.

leltre

A

au mOl

ARCHIDIACRE.

~inghám

remarque qu'anciennement

1

'archidiacre

ét~lt

choili par l'éveque, auquel fouvent il fuccé–

dOlt; que fes principaux offices étoient de fervir l'é–

veque

a

l'autel ,

&

au commencemem de la com–

m~nion

de crier.

a

haute voix au peuple ,

nemo contra

gjiquem. nemo

In

fimulatione aeeedat

i

d'acl.minifuer

ARe

fous I'éveque Íes revenus tle I'églife; dé le foulager

dans le mini{/:ere de la parole; d'affi{/:er allx ordina–

tions des moindres elorcs,

&

de leur préfemer les

jnarumens de leur ordre

~

d'inRiger des peines

ca~

noniqlles aux diacres

&

autres clercs infhieurs. Il

aj0llte qu'on donnoit a

l'archidiacre

les noms de

coré–

véque

&

d'd.'1'T",Ai.,.,,,,

c'e{/:-a-dire,

infPeaeur

ou

vifi–

teur.

Quelqlles-uns croyent que

I'arelzidiacre

avoit

infpeétion fur tout le diocefe,

&

d'atltres fur quel–

que partie felllement. Habert regarde la dignité

d'ar–

c1zidiacre.

comme d'infutution apoaolique; d'alltres

en ment 1'orjgine vers le milieu du troiíieme fiecle,

&

Saumaife a meme prétendn, mais fauífement,

qu'elle étoit inconnlle du tems de S. Jérome. Bin–

ghaIJI,

orig. ecclifiajliq.

Lib.

JI.

cap. xxj.

§.

Z.

2.34-

&

feq.

(G)

*

ARCHIDANA,

(Giog. )

perite ville d'Efpagne,

dans l'Andalouíie, fur le Xenil.

*

ARCHIDANA, petite ville de l'Amériqlle méri–

dionale, dans le Pérou,

&

la province de la Canelle.

ARCHIDUC,

f.

m.

(Hiji. mod.)

e{/: un duc révetu

X

, d'une autorité, d'une prééminence [ur les aun'es ducs.

Yoye{Duc.

'

L'

archidllC

d'Autriche e{/: celui dont les titres font

les plus anciens. Il y a eu auffi des

arehiducs

de Lor–

raine

&

de Brabant.

L'

Autriche fin érigée en marquiíat par Othon,

011

Henri

I.

&

en duché par Fréderic

1.

en

11]6:

mais

on ne fait pas le tems oh le nom d'

arcltiduclze

lui a ¿tó

donné. Les uns croyent que ce fut Fréderic IV. qui

prit le premier le nom d'

arclziduc

:

d'autres, que ce

nom fut accordé par Maximilien l. en

145

9 ,

&

qu'il

annexa

a

cette qualité de tres-grands priviléges: les

prim:ipaux font, que

l'

archiduc

exerce toute juilice

dans fon domaine fans appel; qu'il e{/: cenfé recevoir

l'invefuture de fes états apres en avoir fait la deman–

de par trois fois : qu'il ne peut etre dépouillé de fon

état, mema par l'empereur

&

les états de l'Empire:

que l'on ne peut conclurre aUClme affaire qui concer–

ne l'Empire, fans fa participation: qu'il a le pouvoir

de créer des comtes, des barons,

&

d'anoblir dans

tous les états de l'Empire, priviléges que n'ont point

les autres ducs. Outre cela, dans les dietes de J'Em–

pire,

l'

arcltidlle

d'Autriche tient le direétoire des prin–

ces, c'e{/:-a-dire, qu'il préfide

a

leur collége alterna–

tivement avec l'archeveque de Saltzbourg : cette al–

ternative ne fe fajt pas

11.

chaque féance , mais a cha–

que changement de matiere, fans pourtant que l'un

&

l'autre quittent leur place, pendant qu'on agite les

propoíitions,

&

qu'on

ea

aux opinions: mais

l'arc1zi–

dile

fait tolljOl.lrSl'ouverture de la diete. Heiff.

Iziji.

de ¿'Empíre.

(G)

ARCHIDRUlDE, f. m.

(Hiji.anc.)

chef ou pon–

tife des Druides, qui étoient les fages ou les pretres

des anciens Gaulois.

Yoye{

DRUIDES.

(G)

ARCHI-ECHANSON

ou

GRAND-ECHANSON,

f.

111.

(Hifl.

mod.)

dignité de l'Empire. Le roi de Bo–

heme, en qual\fé d'éleéteur, en e{/: révetu;

&

fa

fonétion confi{/:e, dans le fe{/:in

9'lÍ

ftút l'élellion d'un

empereur, a lui préfenter la premiere coupe de vin:

mais il n'e{/: point obligé d'avoir en cette occafion

la couronne fur la tete. Il a pour vicaire

011

(ous–

échanfon le prince héréditaire

d~

Limbourg. Heiff.

Iziji. de L'Empire. (G)

ARCHIEPISCOPAL, adj. fe dit de ce qui a rap–

port

11.

la dignité OU a la perfonne d'archeveqlle: ainfi

on dit palais

arclziépiJcopaL

,

croix

archiépiJcopale,

cour

archiépijcopaLe,

jurifdiilion

arclzi.JpijcopaLe.

Le pal–

lium

ea

un ornement

arc/ziépijcopaL. Voye

t

CROIX,

JURISDICTION, PALLIUM.

ARCHIÉPISCOPAT ,

r.

m.

(Hiji. tcclef.)

fe. dit

de la dignité d'tm archeveque :

l'archiépijcopat

quant

a

l'ordre , n'e{/: dans le fond que la meme chofe que

l'épifcopat. Le premier lui ea fupérieur par la jurif-