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APP
le lieu
apparent
fera dans la bafe diilinél:e.
Yoy'{
MIROIR, CONCAVE
&
CATOPTRIQUE.
00 pcnt tOlljours déterminer le lien
apparent
Se
robjet daos un miroir convexe.
.
Le heu
apparent
d'une étoile ,
r,.c.
ell: un pomt de la .
furface de la fphere , déterminé par une Iigne tirée
de I'reil au centre de I'étoile,
&c. Yoye{
LIEu.
Le lieu vrai ou réel fe détermine par une ligne
tirée du centre de la terre , au centre de la planete ,
ou a I'étoile,
&c.
(
O)
APPARITEUR,
f.
m. (
Hijl.
anc.
&
mod.)
c'eíl:
le nom dtl bedean d'une Univeríité , dont la fon–
aion eíl: de porter la malfe devant les doél:eurs des
facultés.
Y.
BEDEAU, UNIVERSITÉ, MASSE.
On appelle auili
appariullrs
,
ceux qui ont l'em–
ploi de citer quelqu'un devant un tribunal ecdé–
fiafl:ic¡ue.
Yoye{
SOMMER, CITATION.
Les
appariteurs,
chez les Romains , étoient la m&–
me chofe que les fergens ou les exempts parmi
nous ; ou pllltot c'étoit un nom générique, e?Cpri–
mant tous les miniíl:res qui exécutoient les ordres
<les juges ou des magill:rats ;
&
de-la leur eíl: venu
le nom d'
appariteurs
,
formé d'
appar"e
,
&tre préfent.
Sous le nom
d'apparúeurs,
étoient compris
,fc
ri-
D¡;e
,
accenji, illterpretes
,
prrecones
,
viatores
,
liélores ,
flatores,
&
m&me
camijices,
les exécuteurs.
Yoye{
SCRIBE, LICTEUR ,
&c.
On les choifúfoit ordinai–
rement parmi les affranchis des magií1:rats : leur état
étoit méprifé
&
odieux, tellement que le fénat im–
pofoit comme une marque d'infamie a une ville qui
s'étoit révoltée , le foin de lui fournÍr des
apparitwrs.
11 y avoit auffi une forte
d'appariullrs
des cohor–
tes, appellés
eoltorlales
&
conditionales,
comme étant
attaches a une cohorte,
&
condamnés
a
cette con–
dition. Les
apparite/lrs
des prétoires,
apparitores pre–
toriani,
étoient ceux qui fervoient les préteurs
&
les gouverneurs de provinces ; ordinairement le
jour de la naiKance de lcurs maltres on les chan–
geoit,
&
on les élevoit a de meilleures places. Les
pontifes avoient auffi leurs
appariteurs,
comme il
parolt par une ancienne ilúcription en marbre, qui
ell: daos la
voieAppia
:
ApPARITORI
PONTlFICUM
PARMULARIO.
(G)
)( *
APPARlTlON,
vijion, (Gram.)
la viíion fe palfe
f
au-~~dans
,
&
n'ell:
qU'~lll
effetde I'imagination:
l'ap–
parmon
fuppofe un obJet au-dehors. S. Jofeph, dit
M. l'abbé GÍrard, fut avertl par une viíion de palfer
en Egypte : ce fut une
apparition
qui iní1:ruiíit la Ma–
deleine de la réfurrreél:ion de Jefus-Chriíl:. Les cer–
veallX échauffés
&
vuide.s de nourritltre font fujets
a
des
viíio~s.Lesefprits
timides
&
crédules prennent
tout ce qm fe prélente pOnr des
apparitions. Synon.
Frarlf·
ApPARITION ,fe dit
en Ajlronomie
d'un aí1:re ou
~'u~e
planete qui devient viíible, de caché qu 'il
.etOlt auparavant.
Appariúon
eíl: oppofé daos ce fens
a
occ/lltaLÍon.
roye{
OCCULTATlON.
Le lever du foleil eíl: plutot une
apparition
ql1'U~
~rai
lever.
roye\.
SOLEIL
&
LEVER.
Ce.tde
d'apparition
perpétuelle.
Yoye{
CERCLE.
{O)
APPAROIR ,
en
jlyle de Palais
,
eíl: fynonyme
a
l>aroltre : faire
apparoir,
c'eft mono:er, prouver,
confiater.
(H)
*'
APPARONNÉ, adj. (
Comm.)
on dit
a
Bor–
deaux qu'tme barique, ou qu'un vaiKcau a éte
appa–
Tonné,
quand
il
a été jaugé par
les
officiers commis
a
cet effet
.
APPART~MENT
,
f.
m.
(Arcltiua.)
Ce mot
Vlent duLatm
partim~ntltm,
fait du verbeparriri, di-
APP
vifer; auffi entend-t-on par
appartement
la pattie
e[·
fentielle d'une maifon royale , publique ou particu–
liere, compofée, lorfque
I'apparltmmt
eíl: complet,
d'une ou pluíieltrs antichambres, de falles d'aífem–
blée, chambres a coucher , cabinet, arriere-cabinet,
toilette, garde-robe,
&c.
En général
011
dill:ingue
deux fortes
d'appartemens;
I'un que I'on appelle
de
parade,
I'autre
de commoditl;
ce dernier eíl:
a
l'túage
períannel des maltres ,
&
eft ordinairement expole
au midi ou au nord, felon qu'il doit &tre habité I'été
ou l'hyver : les pieces qu'il compofe doivent
~tre
d 'une médiocre grandeur
,&
d 'une moyenne hau–
teur; c'eH potuquoi le plus fouvent, lorfque l'ef·
pace du terrein eít relferré, I'on pratique des entre·
ialles au-delfus pour les garde-robes , titr-tOllt lorf–
que ces
appartelllens
de commodité font contigus
a
de grands
appartemms,
dont le diametre des pieces
eXIge d'éIever les planchers depuis 18 juíqu'a
1.0
ou
1.1.
piés: ces petits
appartemens
doivent avoir
des communications avec les grands , afin que les
maltres puiílent palfer de ceux-ci dans les autres
pour recevoÍr leurs viíites ,Jans rifquer I'hyver de
prendre l'air froid de dehors , ou des
vefiibules,
an–
tichambres,
&
autres lieux habités par la livrée;
&
POttr éviter la préfence des domeíüques ou per–
fonnes étrangeres auxquels ces fortes de pieces lant
deilinées. Il eíl: fttr·tout important d'éloigner ces
ap–
parremens
des baífes-cottrs,
&
de la vlIe des domef–
ticjlle3 fubaltemes ,
&
autant qu'il fe peut m&me de
la cour principale,
a
caufe du bruit des voitures quí
vont
&
viennent dans tme maifon de quelqu'impor–
tance. Le nombre des pieces de ces
app,memens
de
commodite n'exige pas J'appareil d'un grand
appar·
temene
;
le commode
&
le falubre font les chofes
eírentielles; il iüf!:it qu'ils foient compofés d'une 3n–
tichambre, d'tme deuxieme antichambre ou cabinet,
d 'une chambre
a
coucher, d'un arriere-cabinet,
d'une garde-robe , d'un cabinet d'aifance,
&c.
mais
il fam eirentiellement que ces garde-robes & an–
tichambres foient dégagées, de maniere que les do–
meíl:iques puilfent faire leur devoÍr fans troubler la
tranquillite du maltre.
n
tinlt
faVQÍr que lorfque ces
appartemms
font def–
tinés a
1
'túage des dames, ils exigent <¡uelques pieces
de plus,
a
caufe du nombre de domeltiques <¡ui com–
munément font attachés
a
leltr fervice; <¡u'il faut
augmenter le nombre des garde-robes,
&
y pratiquer
quelques cabinets particuliers de toilette,
&c.
A L'égard des
appartemens
de parade, il faut qu'ils
foient fpaciellx
&
expofés au levant, amant qu'il
ell: poffible , auili bien que placés du coté des jar–
dins, quand il peut
y
en avoir: il faut furtout que
les enfilades regnent d'une extrémité du batiment
a
I'autre, de maniere que l'appartement de la droite
&
cellli de la gauche s'alignent par l'axe de leurs
portes &croifées, & s'unilfent avec fymmetiie avec
la piece du milieu,pour ne compoler CJl1'un tout fans
i.nterntption, qui annonce d'un feul conp d'reil la
grandeur intérieure de tout l'édifice. Sous le nom
d'
appartement
d~
paratk,
on en diíl:ingue ordillaire–
menr de deux efpeces ; l'un qui porte ce nom, I'au–
tre celui
de¡aciJeé.
Les pieces marquées
Y
dans le
plan de la onzieme Planche, peuvent etre confidé–
rées comme
appartemelll
defocil.té;
c'eíl:-a-dire, def–
tiné
a
recevoir les perConnes de dehors , qui l'apres–
midi viennent faire compagnie au maitre
&
a
la mal–
trelfe du logis;
&
celles
marCJ1té~
Z compofent ce–
lui
de parade
,Olt le maltre pendant la matinée re–
~oi[
les perfonnes qui ont a:ffaire a lui, Celon fa di·
gnité : mais en cas de tete ou d'alfemblée extraor–
dinaire, ces deux
appartemens
fe réunilfent avec le
grand fallon du milieu ponr recevoir avec plus d'é–
cIat
&
de magnificence un phts grand nombre d'é–
trangers iovités par cérémonie
0\1
alltrernent. Ces