ANN
¿ti
pié tme pierre encbalfée dans
tífl
anhean:
V¡ale des anneau.x.
Les anctens avoient
tro~S diJf~rentes Cortes
d'anmaux:
la premiere Cerv01t a dI–
ftinguer les concjition5
&
les
q~l-alités. ~line
a/ftIre
que d'abord il n'étoit pas
pe~mls a~~x S~nateurs ,c!~
porter un
almea:1/.
d'or.
a
m0111S q,u lis n
eu/fen,~
t:te
,amba/fadeuIs dans
quel'ql~e
Cour etrangere;
gu
~
ne
lenr etoit pas
m~me
permls de F,rter
~n
pubhc
I
an–
mau
d'oI. excepté dans les.ceremorues pubhques.
Le
rel1e du tems ils port01ent un
an1leau
de fer.
Ceux que
a"oient·eule~
honneltrS du triomphe étoient
alfujettis a la meme 101.
.
Peu a peu les Sénateurs
&
l~s
Ch:yaliers,eurent
la
permiffion de pOJ"ter preCque t?llJOurS,l
anneau
d'or: tnai"s Acron, nlr la
Sato
VLJ.
lw. 11. d
Horace,
remarque qu'il étoit néce/faire pour cela que l'
anneau.
d'or leur eüt été donné par le Préteur.
Dans la Clúte
I'anneau
d'or devint une marque du·
tinélive des Chevaliers : le peuple portoit des
an–
neaUX
d'argent,
&
les
e~cI~ves
des
an~fUtx
de .fer :
cependant
l'anlZtau.
d'or et01t quelquef01s permls au
peuple ;
&
Severe a·ccorda a fes,Coldats la.Iiberté de–
le portero
Au~ufte
donna la
!~e~e perml/Ii~n
aux.
affranchis. Neron lit
a
la vente
da~s
la Cmte un
réglement contraire : mais on ce/fa blentot de l'ob–
{erver.
Les
annealtx
de la Ceconde eCpece étoient ceux
qu'on Ilommoit
annu/i ¡ponjaLilii, anlZtaux d'pou.–
failús
ou
de noces.
Quelques Auteurs font remonter
1'origine de cet ufage jufqu'aux Hébreux: ils
Ce
fon–
dent Cur 1111 palfage de
1
'Exode ,
xxxv.
fU.
Léon de
Modene cependant (oCltient que les anciens Hébreux
ne Ce (ont jamais Cervis d'
anmau nupial.
Selden, dans
fon
u.xor Hebraica, uv.
ll.
ch. xiv.
remarc¡ue c¡u'a la
vérité ils donnoient un
anneau.
dalls la cérémollie de
mariage , mais c¡ue cet
anmau.
ne faiCoit c¡ue tellir
lieu d'une piece de rnonnoie de
m~me
valeur '. c¡u'il.s
clonnoient auparavant. Les Grecs
&
les Roma111sfal–
foient la meme chofe;
&
c'eft d'eux que les Chré.
tiens unt pris cet ufage , qui eft fort ancien parmi
eux,
comme il parolt par Tertullien
&
par queIques
anciennes liturgies , oll nous trouvons la maniere de
bénir
l'anneau nu.pcial. Yoye{
MARIAGE.
.
Les
anmaliX
de la troifieme eCpece étoit del1illés
a
Cervir de Cceaux : on les appelloit
cerographi,
ou
ci–
rographi,
(ur le(quels
voye{ l'arcicLe
SCEAU.
Richard, éveque de Salisbury , dans Ces
Conjlitu–
uons, ano
12.17.
défend de mettre au doigt des fem–
mes des
annedUX
de jonc, ou d'autre matiere Cem–
blable, ponr venir plus aifément
a
bout de les dé–
baucher :
&
il iníinue en meme tems la raifon de
cette défenCe ; Cavoir, qu'il y avoit des filies a/fez
ftmples pOltr croire que l'
anmau.
ainú donné par jeu
étoit un véritable
anneau nupcial.
De Breville, dans (es
Antiquités de Paris,
dit que
c'étoit autrefois une coCltume de Ce Cervir
d'aRmau
de jonc dans le mariage, lorfqu'on avoit eu com–
merce en(emble auparavant.
Yoye{
CONCUBINE.
Les anciens Germains portoient un
anmau
de fer
pOllr marque d'eCclavage, jufqu'a ce qu'ils eu/fent
tué un ennemi de la nation. Et dans le tems que les
inveftitures avoientlieu en Allemagne, l'Empereur
ou le Prince qui confirmoit I'éleélion des
Ev~qlles,
leur rnettoit al! doiRt l'
anmau paftoral.
Dans l'EgliCe
Romaine il a été defendu par des conciles aux Ec–
c1éfiaftiques de porter des
anneaux,
a moins qu'ils
ne fu/fent conilitués en dignité , comme Eveques ou
Abbés.
(G)
ANNEAlJ,
f.
rn.
arme d'Aftronomie: l'anmau
de
Santrne eft un cercle mince
&
lumineux qui entoure
le corps de cette planete , Cans cependant y .(Ducher.
Yoye{
SATURNE.
La
découverte de cet
anneau
eíl: dCle a M. Huy–
ghens :
cet aft.ronome
l
apres
plu.íieurs obfervations,
A N
N'
-appet~llt deu~
pómts luminetLX ou anfes, c¡ui paroiC.
foient fortir dl1 corps de Saturne en droite ligne_
EnCuite ayant revtt plufieurs fois différemment le
meme phénornene, il en conclut que
Sa~rne éto~t
entoure d'un
an'neali
permanent: 'en confeqllence
il
mIt
at\
jour
fon nouveaujyf!emedeSatume
en 1659'
- Le
p1a1'l
de l'
anneall
eft incllné
au
plan de l'éclip–
tique, Cous un angle de
23
d.
3
o'.
a
parolt ·quelque–
fois oval;
&
Celon Campani, ron -grand diametre·
eft douple du petit..
Yoye{
PLANETE.
Cet
anmau.
lumineux -eft par - tout également
~Ioigné
de la Curface de Saturne,
&
fe COlltient auné
aifez grande diftance comme une vOlIte , chaque
partie peCan-t vers le centre de la plaAete. Son dia–
metre eft un pelt plus du double du diametre de
Satllrne ;
&
quoique l'épai/feur de cette bande
circulaire
Coit
fort mince, (a largeur ou profondeur
eft néanmoins ft confidérable, qu'elle égale
a
tres–
pel\- pres la moitié de la diftance de la fuperlicie
extérieure de
l'anneau
a
la Curface de Saturne. Au
refte cet
anmalt
Ce Coflcient tOlljOurS de la me–
me maniere, renfermant un grand vlúde tout all
tour, entre fa Curfa1:e concave
&
la Curface exté–
rieure du globe de Saturne. Le plan de cet
anmau
n~
Raro!t pas différer bien (enflblement du plan de
l'orbite du c¡uatrierne Catellite de Saturne. Quant
a
l'uCage dont peut
~tre
un
anmau
fi extraordinaire "
c'eft ce que nOllS ne (avons pas bien précirément ;
&
m~me
il eft probable qu'on l'ignorera encore long–
tems; car nous ne voyons rien de Cemblable ni d'a–
nalogue
a
ce phénomene , en parcomant tout ce que
1'on a obCervé de plus merveilleux dans la nanlre.
M.
de Mauperntis, dans fon livre
de lafigure des Aftres"
a expliqué d'une maniere ingéniéuCe la formanon de
l'anneau
de Saturne.
Il
Cuppo(e c¡ue la matiere de
rannealt
étoit originairement fhúde,
&
peCoit a la
fois vers deux centres, Cavoir vers le centre de Sa–
turne,
&
vers un autre placé
dan~
l'intériem de l'
an–
neall
;
&
il fait voir que Saturne a del avoir un
anneau,
en vertu de cette double tendance.
(O)
ANNEAU SOLAIRE
fJU
HORAIRE , eft l111e e{pece
de petit cadran portatif, c¡ui conúfte en un
anneall
ou cercle de clúVIe , d'environ deux pouces de dia–
metre ,
&
d'un tiers de pouce de largeur.
Yoyet
CADRAN.
Dans un endroit dlI centour de
l'anTitau.
il ya
un
!tou , par lequel on faít palfer un rayon du Soleil.
qui
faít lme pecite marque luminelúe a la circonfé–
rencé concave du demi-cercle oppoCé ;
&
le point
{ur lequel tombe cette petite
mar~¡ue
, donne l'heure
du jour qué 1'0n cherche.
Mais cet infrrument n'eft bon
tp.tedans le tems de
l'équinoxe ; pour qu'il pui/fc
Cervir
tout le long de
l'année , il faut que le treu pui/fe changer de place"
&
que les lignes du zodiaC¡lle ou les joms du mois
Coient marc¡ués {ür la convexité de
l'anneau
:
al!
moyen de c¡uoi le cadran peut donner l'heme pour
tel ¡our de I'année c¡ü'on vell!o
Pour s'en Cervir , il ne faut que mettre le tron
(¡II'
le jour du mois ou fttr le degré du zodiaque que le
Soleil occllpe, enfuite CuCpendre le cadran a 1'0rdi–
naire vis-A-vis du Soleil; le rayon c¡ui palfera par le
trou, marc¡uera I'heure Cur le point Ol! il tombera.
ANNEAU ASTRONOMIQUE,
ou
UNIVERSEL, ea:
1m
anneau
Colaire, c¡ui Cert a trouver I'heure du jour
en qllelql.1e endroitC¡lIe ce
Coit
de la terre; alllieu que
I'u[.'ge de celui dont nous venons de parler, ea:
borné a une certaine latitllde. Sa forme eft repré–
Centée dans les
Planches de Gnomomque, figure
22~
Yoye{ au.fJi
CADRAN.
Cet inftrument Ce fait de di/férente grandeur;
il
Y
en a depuis dellx pouces de diametre jllCC¡lI'a {LX.
II
confiíl:e en deux
anneaux
on cercles minces qUÍ
fout
larges
&
épais
a
proporrion
de
la grandeltr de
l'infrr
ll;: