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lANN
ANN>:AUX, f. m. pI. ce font
dans les marrufoélurts
enf oie,
de tres - petits cercles de fer, qu'on appelle
encore
yeux de perdrix
,
qu'on paífe dans les cordes
du rame. Chaque corde dll rame a fon reil de per–
dril\':,
&
chaque reil de perdrix
re~oit
une corde du
femple. On attache les cordes du femple aux yeux
de perdrix qui font palfés dans les cordes du rame ,
parce qu'on fe procure ainíi deme avantages : le pre–
mier, de fatiguer moins les cordes du rame
&
celles
du femple , l'reil de perdrix pouvant gliírer fur la
corde du rame quand on tire le (emple, ce qui n'ar–
riveroit pas íi les cordes du (emple étoient noüées
a
celles du rame : le fecond, de pouvoir (éparer plus
facilement une carde du (emple des alltres cordes
quand on en a befoin; cette corde pouvant avancer
ou niculer par le moyen de l'reil de perdrix qui for–
me une attache , mais qui ne forme pas une attache
fue.
roye{
SEMPLE, RAME, MÉTIER DE VELOURS
CISELÉ.
ANNEAUX
de yergues, (Marine.)
ce (ont de pe–
tits
anneaux
de fer que l'on met deux enCemble dans
de petites crampes , qu'on enfonce de diílance en
difl:ance dans
la
grande yergue
&
dans celle d'e mi–
zaine. L'un de ces
anneaux
(ert
a
tenir les garcettes
qui (ervent
a
plier les voiles;
&
pour arreter ces
memes garcettes, on en palfe le bout dans l'autre
anneau.
Anneaux de chaloupes
;
ce (ont de grolfes bouc!es
de fer fur le plus haut du port, auxquelles on amarre
les chaloupes.
Anneaux deJabords;
ce (ont de certaines boucles
de fer médiocrement grofTes, dont on (e fert pOllr
fermer, (aifrr ou amarrer les mantelets des (abords.
Anneaux
ou
boucles d'écoutilles.
Il
ya des
anneaux
de ferfur les tillacs pres les écoucilles, pour les amar–
rer
&
tenir fermes pendant les gros tems : il y en a
auffi pour les canons par-den-iere,
&
ils
(ervent
a
les mettre aux (abords, ou
a
les haler en-dedans.
ANNEAUX D'ÉTAI. roye{DAILLOTS.
'\
ANNEAUX
de corde;
c'eíl ce qui fert
a
faire un
nceud couJant.
(Z)
*
ANNECY , (
Géog. modo
)
ville du duché de Sa–
voíe dans le Génevois (ur la riviere de Sier, au bord
dulac d'Annecy.
Long.
23.44.
lato
4j· j3.
*
ANNEDOTS
,.f.
m. pI.
(Myth. )
divinités des
Chald~ens
, faites
a
l'imitation des Anges bons
&
mauvals.
ANNÉE, f. f.
roye{
AN.
ANNELET,
f.
m.
tamedeBlafon,
petit anneau tout
rondo
(1/)
ANNELET,
en PaJlememerie,
petit anneau d'émail
ou de verre d'une ligne ou environ de diametre qui
fert
a
revetir
les
dilférens trous des navettes
&.
des
fabots, pour empecher les foies
&
fils d'or
&
d'ar–
gent de s'écorcher lors de leur paírage.
.voye{
NA–
VETTE
{,>
SABOT.
. ANNELETS,
terme d'A,:chiteélure
,
~e
(ont de perits
hílels ou filets, comme 1I yen a trOlS au chapiteau
dorique du théatre d.e Marcellu,s dans Vignolle. On
les nomme auffi
arnlllles
du Latln
armilla:,
un
bra.ffe-
Let.
(P)
ANNEXE, f. f. c'eíl ,
en Droit civil
ou
canonique
un accelfoire, une dépendance ou appartenance '
foit d'un héritage ou d'un bénéfice, en
con(équenc~
de I'union qui en a été faite audit bénéfice ou hé–
ritage. C'eíl en ce fens qu'on dit que le prieuré de
S. Eloi eílune
annexe
de
l'
Archeveché de Paris ; que
les
annexes
qu'un teílateur a faites de fon vivant a
l'héritage qu'illegue , font cenfées compri(es dans
le legs.
!'NNEXE (DROIT
D') ,
eílle droit exc!u(lf que
pretend le Parlement de Provence d'enregifuer les
bulles , brefs ,
&
autres refcrits femblables qui vien–
nent de Rome ou de la légation d'Avignoñ.
(H)
ANN
ANNEXÉ ,adj. en
Droit,
&
meme daos le lan–
gage ordinaire, fe dit d'une chofe moins coníidéra–
ble, jointe
&
unie
a
une plus grande. Aln(l dilo ns–
nous, une telle ferme, un tel patronage eíl
annexé
a
tel fief , tel manoir,
&c.
Charles VICI. en I'année
1486,
annexa la Provence
a
(on royaume.
roye{
ANNEXE.
(H)
_
*
ANNIBI ( LAC D' ) ,
Céog. modo
lac de la
grand~
Tartarie aux piés des montagnes
&
dans la contrée
du meme nom au nord de Kitar. Ce lae , ni rien qui
lui reíremble, ne fe trouve dans la carte de
M.
Wit–
fen,
Mat. géog.
ANNIHILATION, f.
f.
ou
ANÉANTISSEMENT,
( Commerce.
)
eil uíité dans nn fens moral en An%le–
terre;
&
I'on dit :
le capitalde la mer du fitd
ejl
reduit
ti
la moitié;ji l'on n'y prmd bim garde, les
malverfa~
tlons des jizéleurs produiront infailliblement biemal une
autre annihilation fur tout
le
dividendo
(
G)
ANNILLE ,
f.
f. e'eíl proprement un fer de mou–
lin ;
&
on I'a nommé ainíi, parce qu'on le met com–
me un anneau aurour des moyeux pour les fortifier.
Ces
annilles
étant fouvent faites en forme de croix
ancrée , on a n01Jlmé ces fortes de croix
annilles
dans
le Blafon.
(1/)
ANNION(BENEFlcE D'),ancientermede
Droit fran.ois
,
fe difoit de Lettres royaux qlli accor–
cloient
a
un débiteur le délai d'une année pour la
vente de fes meubles , dans le cas
01.1
iI
étoit
a
crain–
dre qu'ils ne fu{!ent vendus
a
vil prix. royeiREPIT,
LETTRES D'ETAT
&
QUINQUENELLE.
(H)
ANNIVERSAIRE,
t
m. (
Tlzéol.
)
mot compofé
d'annus, annJe,
&
de
verto, je loume.
C'eíl propre–
ment le retour annuel de quelque jOl1l' digne de re–
marque, anciennement appellé un
jour
d'
an oujollr
defouvenir. roye{
]OUR.
ANNIVERSAIRES
(les). 10llrs anniyerfaires
chez
""1"'
nos anc&tres étoient les joms ou les martyres des
Saints étoient annuellement célébrés dans I'Eglife ,
comme auffi les jours on
a
chaque fin d'année l'ufage
étoit de prier pour les ames de fes amis trépalfés.
Anniverfaria dies ideo repetiwr defunélis
,
quoniam
nrjcimus qualiter httbeatur eomm cauJa
in
afia
yilá.
C'étoit la rai(on qu'en donnoit Alcllin dans (on livre.
de officiis divinis. I/oye{
NATALlS.
Dans ce deraier fens
I'anniyerfaire
eille jour on
d'année en année on rappelle la mémoire d'un dé–
funt en prianr pOLrr le repos de fon ame. Quelques
Auteurs en rapportent la premiere origine au Pape
Anaclet ,
&
depuis
a
Felix 1. qui infl:iruerent des
an–
niverfaires
pour honorer avec folennité la mémoire
des Marryrs. Darts la (uite pluíieurs particuliers or–
el
nnerent par leur teílament
a
leurs héritiers de leur
faire des
anniverfaires
,
&
laiírerent des fonds tant
pour I'entretien des églifes que pour le foulagement
des pauvres ,
a
qui I'on diílribuoit tOllS les ans ce
jour-la de I'argent
&
des vivres. Le-pain
&
le vin
qll'on porte encore aujourd'hui
a
I'offrande dans ces
anniverfaires,
peuvent etre des traces de ces diílribu–
tions. On nomme encore les anniverfaires,
obits
&
Jervices. roye{
OBIT, SERVICE.
(G)
*
ANNOBON , (
Géog,mod.)
Ile d'Afrique (m la
cote de Guinée.
Long. 24-lat. méridionale.
l. jO.
ANNOMINATION
,í:
f.figurede
RJzJ~orique;
c'eft
une alluíion qui roule fur les noms , un Jeu de mots.
Elle efl: ordinairement froicle
&
puérile: on ne lailfe
pas que d'en trouver qllelques-unes dans Cicéron;
elles n'en font pas meilleures. roye{ALLUsION.
(G)
*
A N N O N AY ,
(Géog. modo
)
petite ville de
France dans le haut Vivarez
[ur
la Deume.
Long.
22. 22.
lato
4j.
d.
ANNONCIADE,
(Hifl. mod.)
nom commun+
a
plu/ieurs ordres ; les uns Religieux , les aurres Mili–
taires, infl:imés avec une vue , un rapport
a
l'Annon·
ciation.
Yoye{
ORDRE
&
ANNONCIATION.