ANN
méruens , a6n c¡u'elle n'arrive pas au
Car~me
, la
folennifent le
í
de Janvier.
Les Juifs donnent auffi le nom
d'Annonciation
a
une partie de la cérémonie de leur Pilc¡ue ,
cell~ ~u
i1s expofent I'origine & I'occa/ion de cette folenrute;
expo/ition c¡u'ils appellent
xluzygfUiu,
qui figniJie
an–
nonciation. (G)
*
ANNOT , (
Géog. modo
)
petite ville de France,
dansles montagnes de Provence.
LfJng.
2.4.
30. lat .
4~J1NOT
ATION, f. f. e
Littérat.)
en Latin
fUina·
tatio,
compofé de
ad
~
de
nota,'
c.ommen~air~
fu
7·
cint, remarque (ur un
J¡~e,
u!1 ecnt, afin d e.n eclau·
cir quelque paífage , ou den tlrer des connoiífances.
Yoye{
COMMENTAIRE
&
NOTE.
n
arrive c¡uelc¡uefois que les
annotations
(ont fort
étendues fur les endroits clairs d'un texte , & gliífent
fur les obfcurités: de-la tam d'
annotations
& de com–
mentaires inutiles , ou c¡u'on pourroit réduire a tres·
peu de feuilles intéreffantes.
Les critiques du dernier fieele ont fait de (avan–
tes
annotations
fur les écritures
&
les autems claffi–
ques,
&c.
e
G )
ANNOTATION
dehiens,
e
terrne de Palais,)
ell:une
fai/ie provifoire qui fe fuit des biens d'un criminel abo
fent,
a
l'eITet de les confifquer au profit du Roi , en
cas qu'il perfille jufqu'au bout dans fa contllmace.
YoyC{ L'Ordonnance criminelle, litre
xvi).
eH)
ANNOTATION, (e dit
en
Medecine,
du commen–
cement d'un paroxyfme fiévreux, lorfqlle le malade
friffonne, bilille, s'étend, & eíl: affoupi,
&c. Galien.
n
y en a une autre qui ell: propre aux fievres hec·
tiques, (¡ui arrive , lor(que le malade ,une heure ou
deme apres avoir mangé ,fent augmenter la chaleur,
&
que fon pouls devient plus agité qu'auparavant ,
mais fans friffon
&
fans aucun des (ymptomes dont
nous avons parlé. On l'appelle
epifemajia.
e
N)
*
ANNOTINE, adj. f. Pilque
annotine.
e
Théol. )
c'ell: ain/i qu'on appelloit I'anniverfaire du bapteme ,
ou la fetc qu'on célébroit tous les ans, en mémoire
de fon bapteme; 011 felon d'alltres , !e bout-de-I'an
dans leque! on avoit été baptifé. Tous ceux qui
avoient re'fllle bapteme dans la meme année , s'a{–
fembloient, dit - on , au bout de cette année,
&
célébroient I'anniverfaire de leur régénération fpiri–
tueHe. On ell: incertain fur le jour de cette céré–
monie.
ANNUEL, adj. e
Ajlron.
)
c'eíl: ce quirevient tous
les ans, ou ce qui s'acheve avee l'annee.
Yoye{
I'ar–
ricle AN.
C'eíl: en ce fens qu'on dit
une
féa
annllellc;
&
cette epithete prife
a
la rigueur, poturoit convenir
a
tOtltes les fetes , puifqu'eltes reviennent toutes au
bout de,chaque année. Cependanton a donné ce nom
aux quatre
p~ncipales
fetes de !'année, pour les dif–
ringuer des autres. Ces qtiatre
f~tes
font Pilques , la
Pentecote, Noel,
&
l'Afiomption.
On dit auffi un office
annuel,
une commiffion
an–
nuelle,
une rente
annudle
,
un revenu
annuel
,
&c.
Yoye{
ANNIVERSAIRE.
Le mouvement
annuel
de la terre [era prouvé
a
l'article T ERRE.
L'épithete
annuel
fe donne auffi quelquefois au re–
venu ou a I'honoraire d'une charge, d'un poíl:e , d'un
bénéfice,
&c. Yoye{
POSTE, BÉNÉFIcE , PRÉ–
BENDE.
Argument
ANNUEL
de la longitude
•
Yoye{
ARGU–
MENT.
Epaaes
ANNUELLES.
Yoye{
EPACTE.
E'luation
ANNUELLE du moyen mouvement du
foleil
&
de la lune , des nreuds
&
de J'apogée de la
lune, c'ell: I'angle qu'il faut ajotlter au moyen mou–
vement du foleil, de la lune, des nreuds,
&
de l'apo–
gée .de la hme , pOllr avoír le lieu du foleil, des
ANN
nomds & de l'apogée. Lorfque le mouvement vrai
diITere leplus 'In 'il eíl: poífillle du mouvemem m0y,cn,
l'équarion
annuelle
efi alors la plus grande qu'll eíl:
poffible , paree que l'angle qu'il faut ajouter ou re–
trancher ell:le plus grand.
Yoye{
EQUATION ,LUNE,
&c.
L'é'fuaríon annuelle
du moyen mOtlvement dll [oleü
dépend de I'excentricité de l'orbite de la terre ; or
cette excentricité eíl: de 16
Ti:
parries, dontla moyen–
ne cliíl:ance du folcü
&
de la terre cn contient 1000:
c'ell: pour cela que
I'é'luation annudle
a été appellée
par c¡uelques-uns
l'é'luation du centre.
Lorfqu'elte ell:
la plus grande poffible, elle ell: de 1
d
~
6'
20",
felon
Flamfieed, & felon M. le Monruer , de 1
d
í
5' 25".
La plus grande
é'luation annuelte
du moyen mou–
ve!llem de la lune , ell: de 11' 40" ; celle de fon apo–
gée
dI
de
20' ;
& celle de fes nreuds , ele
9'
30".
f/oye{
N(I!:UD ,
&c.
Ces quatre
équations annuelles
font toújOtUS pro–
portionnelles : lorfc¡ue l'tme des qllatre eíl: la plus
grande poffible , il en ell: de
m~me
des trois autres,
&
réciproquemem.
D'Oll il s'enfuit que
l'é'fuaríon annuelle
du centre
e du foleil ) etant donnée , on a les trois alltres éqlla–
tions' correfpondantes ; ain/i ayant tme table de
l'é–
'luatiolL
du centre du foleil, on aura facilcrnent les
équations correfpondantes du moyen mouvement,
des nreuds
&
de l'apogée de la lune.Yoye{Lu
E.eO)
ANNUEL, adj.
(Droit)
terme de nnance,
eíl:11ll
dro;t que payent tous les ans a{1 Roi ceux qui rien–
nent de lui des charges vénales ; au moyen dequoi
elles font confervées
&
tranfrrillcs a leurs héritiers
apres eux. Il n'eH point dtl de droit
allnuel
pour les
chargc's de la maifon du
Roí;
mais auffi ne paífent–
elles point aux héritiers.
Le droit
annuel
ell: la
m~me
chofe que la paulette.
Yoye{
PAULETTE. e
JI)
ANNUELLE, adj. e
Bot.
)
Parrru les plantes bul–
beufes ouligamentetÚes, on appelle
annuelles,
celles
qui ne durent Cjue l'année, ou que I'on feme tousles
ans, 011 dont on replante les cayeme. e
K )
ANNUELLES (
offralldes)
e
TMol.
)
ce {ont celles
que faifoient anciennement les parens des per[onnes
décedées, le jom anniver[aire de lem mort.
Yoye{
OFFRANDE, OBIT,
I NFERlJE.,
&c.
On appelloit ce jour
unjour d'an,
&c. & l'on y
célébroit la
~effe
avec une grande lolennité. e
G)
ANNUITE ,
f.
f. (
Camm.
&
Math.
)
fe dit d'une
rente c¡ui n'eíl: payée que pendant un certain nombre
d'années; de forte qu'au bout de ce tems le débitem
fe trouve avoir acquitté fon empmntavec les inté–
r~ts
, en donnant tous les ans une merne fomme.
Les
annuitis
ront extremement avantageufes au
commerce dans les pays oll elles font en ufage ; le
débitelu trouve dans cettc maniere d'emprunter, la
facilité de s'acquiter infenfilllement
&
fans fe gener ;
fi le créancier a des dettes
a
payer avant l'échéance
des
annuités
,
il s'en fert comme de l'argent en dédui–
fant les
intér~ts
a
proportion du tems qu'il ya
a
atten–
dre jllfqu'a I'échéance.
Le
anlluités
font fort en ufage en Angleterre , &
1 'litat s'en fert tres·avantageufement , 10rfqu'i1 a des
emprunts confidérables
a
faire ;
peut·~tTe
un jour
nous en fervirons-nous en France. Les coupons de la
Loterie royale de 1744 étoient des
annuités,
dont
Clhaque coupon perdant apres le tirage de la Loterie,
doit produire 6
í
livres par an , pendant
dix
artS;
au
bout defquels le billet fera rembourfé.
M. de Parcieux, des
Acadénue~ Royales
des Scien·
ces de Paris
&
de Berlin, a inféré a la fin de fon Eífai
fm les prohabilités de la dmée de la vie humaine,
imprimé
a
Paris en 1746, une table fort IItile par
laquelle on voit la fomme que I'on doit
pr~ter
pour
recevoir 100 livres,
a
la
fin
de chaque année , de