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ANO

confuiton d'avoir mal écnt, ou d'avoir mal 'cnoHi

" un fujer; les auues, pour évirer la récompenfe OH

,>

la loúange gui pourroit leur revenir de

leUT

tra–

"vaiL: ceux-cI par la crdinte de s'expofer au pubüc,

" & de faire trop parJer d'eux ; ceux-Ia par un mOll–

" vemcnt de pnre humilité , pour tacher de fe ren–

"drc utiles au public fans en @tre connus: d'autres

"eofin par une índifférence

&

un mépns de cette

" vaine réplltation qu'on acqtúert en écrivant, paree

»

qa'ils conJiderent comme lme baífeíTe & comme

)J

une efpece de dcshonneur

(il

fa/loir pll\t()t dire

" comme un (or orgucil ) de paíTer pour auteurs, de

),

m~me

'lu'en ont ufé quelquefois des princes, en pu–

" hliant Icurs propres ouvrages fous Le nom de leurs

domeiliques».

Jug~m.

des Savans, tome

I.

1I

réfulte ordinaircment deux préjugés de la pré–

caution qtle les auteurs prennent de ne pas fe :lom–

mer : une eftime excelIivc , ou un mépris mal fondé

pour des ouvrages fans nom d'aurcuT; parcc qu'tm

DOm pour certaines gens eft un préjugé qtú leur fuit

adoptcr tout fans examen; & qtle pOUT d'autres, 1m

livre

anonyme

eíl: tOlljonrs un ouvrage intéreíTant ,

'Iuoiquc réellemcnt il foit foíble ou dangereux.

Ce n'eft clue dans ce dernier cas 1u'on peut con–

damner les auteurs

anonymes:

tout ecrivain qui par

timidité , modeftie, ou mépris de la gloire , ne s'af–

:fiche point

a

la tare de fon ouvrage, ne peur @tre

que loiiablc. Ce n'étoit pas la vertu favorite de ces

Philofophes dont Cicéron a dit :

lLli ipJi Philofophi

'lui de conwnnendá gloriáflribunl

,

eriam /ibrisJuis no–

menJimm inflribun&.

Pro Arch. Poet.

(G)

ANONYM E, adj.

M.

Boyle a introduit ce terme en

Chimie.

Trouvant par

1

'expérience qu'on pouvoir fé–

parer du tarn'e &de pluJieurs bois, Lm efprit quí dif–

.fere par un grand nombre de qu,!lités des efprits vi–

neux, acides

&

urinelL\: , & n'ayant ptl en

décou~

vrir tout-a-fait la nanlre , ill'appella

eJpril anonyme,

..&

dans d'autres endroits

eJPrit mucre

ou

adiapllore ,

de tartre , de bois

,&c.

(

M )

, *

ANONYMOS, (Hijl. Me. boto

)

il

Y

a pluJieurs

iplllntes .de ce nom : celle qu'on appelle

anonymos ri–

"pi

fo/iis

,

eíl: une ef¡)ece d'arbriíTean qLÚ nous vient

de Virginie

&

du Canada ; il a la feuille du grofeil–

ler , & des fleurs

a

cinq perales, blanchíltres, dif–

Fofées en ombelle

a

l'extrémiré des riges, & portées

{ur de perits pédicules oblongs: le catice

1.

cinq feuil–

les; le calice eíl: remplacé par deux

&

quelquefois

trois ftliques , {emblables

a

celles de

[a

confoude,

mais fans femence dans nos c1imats.

L

'anonymos (nttex brtifiLianlls ,flore keiri,

a

I'écor–

ce cendrée, les feuilles aLtemativement oppofées,

pointue ,dentclées par les bords, d'un verd bril–

lant,

&

traverfées de nervures obliques; la fleur en

épí a l'el\:trérnité des branches d'une belle couleu!

de chair ,

&

jauni1I'ant a melure qu'elle tend

a

s'ou-

nr : elle a cinq pétales,

&

chaque pétaLe eft fUT une

felúlle pointue, d'un verd pateo On lui remarque

beaucoup d' 'tamines

,&

Lodenr de la violerre jau–

neo

Ray.

L'anonymosflore colllth. CLuJü,

&c. croit en Alle–

magne.

Il

y a encere deLL\: fortes

cfanonymos hrafo

liana.

A

ORDIE, f. f. (

l'IJarine.

)

On appelle

ainJi

des

tempetes de vent de nord CJlLÍ s'élevent daos certains

tcms

dans le golphe du Méxique

,&

[ur les cotes

de la nOllvelle Efpagne.

(Z)

. .ANOREXIE, [

f. (

Medecine.

)

averJion pour les

hmens, occafionnee ou par

Uf!

dérangement d'eíl:o–

mac, ou par une furabondance d'hurneurs.

Le reHlchement des fibres de l'eíl:omac dans les

pertes , dans la ¡voífcífe

commen~anre

, daos la fup–

pr~flion

des regles, dans les pales couleurs, pro–

-dlllt

l'aJU1r<xÍ<

&

le dé&oüt . la renJion de l'efiomac

Úl

phlogole dans la

ti

yr~

ardente,

dílns l'inflam:

Tome 1,

ANS

mation de ce vifccre , dans l'afl'eilion liypo hon–

driaqtle, occaúonnent le meme fymptome.

La úrrabondance des humeul's , la (alme épaiífe

&

vifqueufe , al.kaline

&

empyreumatique , CJlLÍ s'at–

tache aux parois de ce vifcere, font cau1e de

L'ano-

rlxie.

Les remedes de

l'anorexie

dependent de fa caufe:

en la détnLÍfant on parvient

a

la cW'e de ce fymp–

tome.

(N)

*

A.N

O T H,

(Gtograplue modutze.)

¡le

d'

An–

gleterre, une de celles que les Anglois appellent

dt

SuLli,

&

que nous appellons

les

Sorling/l~.

*

ANOUT

011.

ANHOLT, ¡le de Danemarck dans

le Catégat, aux environs de la Zélaode.

" ANPADORE

Oll

ANOPADARI,

Oll

ARPA–

DORE, nviere de Candie que les Anciens appel–

loient

Cataraaus.

" ANSA, (G/og. mod.)

petité riviere d'{talíe

dans le Frioul, qui paífe

it

Aqtlilée,

&

fe jette dans

la mer Adriatique; les Larins l'appelloient

Alfa.

ANSE,

f.

f.

en

G/ographie,

efpece de golfe

011

les

vaiíTeaux font

a

couvert des vents & des

temp~res.

Il

ya proprement deux fortes d'

anfo;

on dOl1ne ce

nom

a

Lme baie ou grande plage de mer qui 5'a–

vance dans les terres,

&

dont le rivages font com–

bés en arc. Cette forte d'

anft

s'appelle

Jinas lacior;

l'autre forte d'

anft

eíl: un enfoncement de mer qui eft

entre des promontoires ,

&

qtli eíl: plus petite que ce

qtl'on appelle

golfe

&

baie.

Cette

feconc.le

efpece

d'arfe

{e

nommeJinlls allgujlior.

Q~elques

Géo<>ra–

phes écnvent

ana:. Voye{

BAlE

&

GOLFE.

(O)

D

ANSE

de panier,

en coupe des pierres.

Yoye{

BEB.-'

CEAU

&

CrNTRIi.

AN

S

E,

en arme de Vanrlier,

c'eft une efJilece de

cercle d'ofier qtle Les Vanniers attachent aux bords

des panniers, afin qtl'on puiíTe les porter pLus com-

modément.

I

*

ANSE, (

Géog. modo

)

ancienne ville de Franee

dans le Lyonnois.

Long.

.2.2.•

.2.0.

lato

4.5. .5.5.

*

ANSE

defainttCatherine, (Géog. mod.)

baie

de la nouvelle France au Canada propre, pres eles

monts Nou'e-Dame, &

a

l'entrée du fleuve Saint

Laurent.

Il

y a encore dans la nouvelle France,

l'ANSE

verte,

l'ANSE

au."C lamproies,

l'ANSE

noire;

I'ANSE

du diamant,

&

l'ANSE

des faJines.

ANSES, f. pI. f.

tnAjlronomie;

ce font les parties

fenJiblement éminentes de l'anneaudeSatmne, qtl'on

apper~oit

lorfque cet anneau commence

a

s'ouvrÍl',

c'eft-a-dire, lorfqtle fa partie antérieure & fa partie

poíl:érieure cornmencent

a

fe diíl:inguer

a

[a vue:

el–

Les ont la forme ele deux

anfts

attachées

a

cette pla–

nete.

V~e{SATURNE

&

ANNEAU.

(O)

A N E DE PANlER, (

en

Serrur~rie.)

ce font eles

morceallxd'ornemens en rouleaux qtti fonnenc

l'a,ye

de paruer,

&

qui en ont pris le nomo

Voye{

SERRU,

RERlE,

Pl.

z6.

fig. G

H,

un rouleau double, en

avant-corps, compofé d'tm rouleau

1 L,

& d'une

anfo

de panier

L L,

ce qui forme le bas d'une con...

fole;

&

mame

Pi.

fig. M,

le rouleau du haut de la

confole,

&fig. N, l'anft de panár

qui lui appartient¡

AN5ES,

en

terme de Fondezcr de cloches,

ce fonr les

parties par lefquelles on fufpend la cloche au mou"

ton: elles font

!iU

nombre de fix difpofées comme

les

fig.

4 &.5.

Pl. de lafonderie des clOCMS,

les repréfen–

rento Elles fe réuniífent toutes par en hatlt au poot

qill

eíl: L'

anfo

du

mili~u

ou la leptieme, & ne font

avec [a c10che qu'une feule & mame

piece. Voye{

l'articLe FONTE DES CLOCRES.

*

ANSÉATIQUES.

Vo)'e{

HANSE.

ANSER,

V.

aB:.

en

teroze de Boij{elier,

c'en gamit

une piece quelconque d'une verge de fer courbée en

cintre, dont les extrémités s'attachent al1X bords de

l'ouvrage.

ANSETIE)

f.

f.

en lerme de Mett{ur m (liuvre ,

e

Q qq