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"12.94
AL~
.bríns d'herbe; .enfin elle éleve fes petits ert peu de
.tems.
Willughbi.JJerlzam. Voye{
OISEAU.
(1).
ALOUETTE DE
BOIS ,
alauda arborea , alallda
fyt.
."tjlris.
Derlz. Hijl. nato
~s
oijeau.x. tomo
1. le mate
pefe une once un quart; cet oi[eau a fiX pouees de
longueur depuis la pointe du bec jufqu'au
bout.dela
queue, I'envergure eíl: d'un pié; il eft plus petlt que
l'
alouette
ordinaíre,
&
fon corps eft pltls court;
le.b~c
~ft
eomme dansles autres oifeaux de ce genre, drolt,
pointu, mince, un peu large, de eouleur brune,
&
long de plus d'un cerní pouee. La langue
e~
large
&
fourchue ; I'iris des yeux en:
~óuleur
?e n(;»fette , !es
narines font rondes ; les pIes font d un ¡aune pale
ou de couleur de chair. Les ongles font bruns; le
doigt de derriere eft le plus long; le doigt extérieur
tient au doigt du milieu
a
fa nailTam:e.
Le ventre
&
la poitrine font d'un blanc
jalm~tre.
<;ette
m~me
couleur eft plus foncée fur la gorge,
&
[ur le milien de chaque plume il y a des taches
bnll1es. La tete
&
le dos font mouchetés de noir
&
de roux jaunatre,
&
le milieu des plumes eft de cou-
1eur noir.e. Le cou eft un peu cendré; il ya une Iigne
blanchatre qui va depuis¡'un des ycux jufqu'a I'autre,
&
ql1i fait
UI1.e
efpece de comonne a·utour d a tete.
Le crO'llpion efi de couleur jaune roulTarre.
Il
y a dix-huit grandes plumes dans chaque aile;
l'extérieure efi la plus courte, les cinq qui fuivent
[ont plus longues que les autres d'un demi - pouce ;
leur ext;témité efi pointue, leurs bords extérieurs
{ont blanchatres; les autres plumes font plus cour–
tes, leur pointe efi émouKée
&
dentelée,
&
leurs
hords [ont de couleur jaune. Les plumes
de
la faulTe
aile font brunes,
&
la pointe eft de couleur roumi–
tre melée de blanc,
&
il Y a une tache blanchatre
au bas de ces plumes. Les plumes qui couvrent I'ar–
ticulation de I'aileron font de coulenr cendrée. La
queue a c1eux pouces de longueur; elle efi compofée
de douze plumes; elle n'e!I point fourchue, cepen·
dant les plumes du milieu font un peu plus courtes
que les autres, elles font terminées en pointe,
&
elles
font de couleur verte melée d'un roux fale ou de
fauve. Les quatre qlú fuivent de chaque coté ont
la pointe émoulfée , leur extrérníté eft blanchátre.
La couleur de celles qui fom fucceffivement les plus
avancées en-dehors eft plus fombre
&
tire fur le noir.
On trouve dans I'efiomac de cet oifeau des fcarabés,
des chenilles
&
des graines, de I'herbe aux perles ou
gremil.
Ces oifeaux volent en troupe
&
refient en I'air
fans balancer leurs ailes; ils chantent en volant
a–
peu-pres comme les merles.
L'alouette de bo;s
differe principalement de I'a–
louette ordinaire,
1°.
par fa voix
&
fon chant qui
imite celui du merle;
2 0 •
par un petit cercle de
plumes blanches 'luí forment une efpece de cou–
ronne qtú entoure la tete depuis I'un des yeux juf–
qu'a I'autre ; 3°. parce que la prerníere plume ex–
térieure de I'aile efi plus
court~
qtle la [econde , au
líeu qu'elles font d'égale grandeur dans I'alouette
ordinaire; 4°. parce que les phmles extérieures de
la qtleue ont la poínte blanchatre; 5°. parce qu'elle
fe perche fur les arbres.; 6°. parce qtl'elle efi plus
petite,
&
qtle fon corps eft plus court
&
plus gros
a
proportlon de fa longueur.
Willughbi.
Voy~{
01-
SEAU.
(1).
ALOUETTE DE MER
,fchreniclos,
petit oifeau qlú
fe trouve dans les lieux marécageux fUI les cotes de
la mer. On lui a donné le nom
d'aloueue,
parce qu'iI
n'eft guere plus gros que cet oifeau,
&
qtl'il efi a
peu pres de la meme couleur; cependant il eft un
peu plus blanc par·delTous le ventre
&
plus bnll1 fur
le dos. ll.a les jambes noires, minces
&
allongées de
meme que le bec, fa langue eft noire,
&
elle s'étend
dans tOure la longueur du bec ,
iI
remue continuel-
ALP
lement la qtleue ,
&
iI
change de place a tout inflant•
L'
alouette. de mer
feroit aKez femblable au bécalTeau,
íi
elle étOlt auffi grande. Ces oifeaux doivent multi–
.plier beaucoup
&
etre fort fréqtlens, car on en prend
une tres-grande c¡uantité; on les trouve meilleurs
a
manger que les alouettes communes. Bellon ..
Hijl. de
la nato des oijeaux, l;y. IV.
c.
xxiy.
r.
OISEAU.
(1)
A
L
OUET
T
E DE
P
R ÉS>
alallda pratornrn. Yoy"{
FARLOUSE.
ALOUETTE HUFÉE ,
alauda crijlata. Voye{
CO~
CHEVIS.
.. On prend les
alollettes
diverfement : la maniere la
plus commune 'eft avec des nappes , qui [e tendent
comme pour les ortolans ,
a
la re(erve c¡u'il faut fe
fervird'un miroir,
&
que les appellans font a ten'e,
au lieu qu'on met les ortolans fur de peútes fourchet–
tes; 2°. au traineau la mut dans les chaumes; 3°.
aux collets; 4°. au filet qtlarré, tendu en plaín champ
fur'¿es fourchettes comme une efpece de fouriciere ,
dans laquelJe on chalTe doucernent les
alollettes;
So.
avec une autre forte de filet appellé
tonnelle murée.
V~e{
tous ces piéges
ti
leurs artides.
*"
ALPAGNE, f. m. animal
a
laine , fort fembla–
hle au Llamas
&
aux vigognes , excepté c¡u1il a les
jambes plus courtes
&
le mufle plus ramalTé. C'eft
au Pérou une bete de charge: on fait des étolfes,
des cordes
&
des facs de fa laine. On la melange
avec celle de vigogne : cette derniere ne vient guere
du Pérou en Efpagne fans en etre fourrée.
..ALPAM , plante Indienne c1bnt le tronc efl divifé
en deux ou trois tiges,
&
couvert d'une' écorce verte
&
cendrée, fans odeur,
&
d'un gOlIt acide afirin–
gent; le bois de la branche eft blanchatre,partagé par
des nceuds, plein d'une moelle verte; la racine lon–
gue, rouge , compofée d'un grand nombre de filets
capillairesc¡uis'étendent en tout fens; la feuille oblon–
gue , étroite, pointue par le bout, d'un verd foncé
en-de{[ous, d'un verd pale en-deflus , avec beaucoup
de cotes, de fibres, de veines ; attachée a un pédicule
court, fort
&
plat en-delTus, défagréable
a
l'odorat
&
acre au gout; la fleur pourpre foncé, fans odeur, pla.
cée fur un pédiclúe foible
&
rond, par deux ou trois,a
trois feuilles¡lTez larges, poinnles par le bout,
&
cou–
vertes en-deaans d'un duvet blanc ; les étamines, au
nombre de tr?is, rouges, oblongues
&
fe croifam;
&
la colTe qtlJ fuccede
a
la fleur, pointue , ronde,
pleine d'une pulpe charriue
&
fans aucune femence ,
au moins
~u'on
puiffe difcerner.
Elle croJt dans les lieux O€couverts
&
fablonceux;
elle efi commune a Aregatti
&
a
Mondabelli: elle
porte fleur
&
fruit au commencement
&
a
la fin de
I'année; elle efi toí'Ijours feuillée.
.
Quelqtle partíe qtl'on prenne de cette plante, on
en fera avec de I'huile un onguent, qui guérira la
gale
&
détergera les vieux ulceres.
..ALPANET , f. m.
en
Yénerie,
c'eft un oifeau de
proie qui s'apprivoife
&
c¡ui vole la perdrix
&
le lie–
vre. Nous I'appellons
tllnj//ien
,
parce qll'il vient de
Tunis. Cette defcription efi infllffifante en hifioire
naturelle.
.. ALPARGATES, ce font des Cortes de fouliers
qtli fe font avec le cbanvre. On prend le chanvre
c¡uand il eH pret
a
etre filé, on le tord avec les ma–
chines dll Cordier ; on le narte a deux brins ; on coud
certe narte en la reployant fans
celTe
fur elle-Dleme ,
plus ou moins, felon que la largeur de I'empeigne
&
des qtlartlers le demande; elle forme tOut le delTus
du fOlúier. Le Cordonnier ajuíte la femeUe
a
ce def–
fus, comme s'iI étoit de cuir,
&
I'alpargate efifaite_
JI
y a des alpargatesd'byver
&
d'été.Celles d'été font
d'tme narte extremement légere
&
fine. CeIles d'hy–
ver font d'une natte plus épaiífe
&
plus large ,
&
certe
narte efi encore foflrenue en-delTous par une fourrure
ou piqulIJ"e de laine
011
de coton. Le Cordonnier a