ACH
&
de la confú!ance de nos cornichons ; 'd'un jaune
pale
&
d'un tilIu fibreux. Les Hollandois l'apportent
de~
Indes Orientales, dans des urnes de ten·e.
ACHILLE,
tendond'Achilü,
en Latin,
corda AclúL–
lis.
C'eft un gros tendon formé par I'union des ten–
dons des quatre mu[cles extenleurs du pié.
Voye{
TE.NDON
&
PIÉ.
II
ea
ainli nommé , paree que ce hIt en cet en–
droit qll'Achille rec;ut cette tatale blelIure, que I'on
prétend lui avoir cau(é la mort.
(L)
*
ACHILLEA,
f.
f. (
Géog. anc.
)
Ifle du Pont–
Euxin; ainli nommée d'Achille, qui y étoit adoré
comme un Dieu.
*
ACHlLLÉES, adj. pris {ubfr.
(HtjI.
auc.
)
fetes
iofrituées en I'honneur d'Achille. Elles
ú!
célébroient
a
Bra(eis
011
ce Héros avoit un temple. C'efr tout ce
qll'on en (ait.
i
ACHILLEIDE
(Belles-Lettres.)
ouvrage en vers,
de Stace , dans lequel cet Aureur fe propo(oit de ra–
conter toute la vie
&
.les exploits d'Achille: mais
prévenu pa't la mort, il n'a u'aité que ce qui con–
cernoit I'enfance
&
I'éducation de (on Héros ;
&
cette hifroire ea demeurée imparfaite.
Nous di(ons
Hifloir~,
quoique nous n'ignórions pas
que des Auteurs célebres I'ont appellée
Poeme épiqlle,
&
que Jules Scaliger.donne a Stace la préférence
(m
tous les Poetes héroiques Grecs
&
Romains , fans
en excepter Homerc : mais on efr aírez généralement
d'accord aujourd'hui que Stace a tI'aité (on Cujet plu–
tot en Hiftorien qu'en Poete , (ans s'attacher
a
ce
qui fait l'elIence
&
la conftitution d un véritable
Poeme épique ;
&
que, qllant
a
la
diétion
&
a
la
verCúication , en chcrchant
a
s'élever
&
a
paroltre
grand , il donne dans l'enflure
&
devient el11poulé.
Un Poeme épique n'efr pas I'hiftoire de la vie en–
riere d'un Héros.
Voye{
ÉPOPÉE
Oll
POEME ÉPI–
QUE.
(G)
" ACHIOTL,
f. (
Hifl.
nato
)
Voye{
Roucou.
*
ACHITH,
f.
m.
(Hifl. nato
&
Bot.
)
Corte
de
vigne de I'Hle de MadagaCcar , C¡lli donne un fmit
nommé
Voachit,
de la grolIeur du railin verd, qui
reunt en Décembre, Janvier
&
révrier.
" ACHLADES ,
f.
f. pluT. (
Hifl.
nato
&
Bot. )
e(pece de poires Cauvages , qui croilfent
(ur
les mon–
tagnes de Crete.
Ray.
" ACHLYS ,
f.
m. (
Myth.
)
nom que Cjllelqlles
Auteurs Grecs donnent au premier Etre, dont l'exiC–
tence précédoit celle du monde, des dieux
&
du
cahos; qui hIt {eul éternel,
&
qlli engendra les au–
tres dieux. Ce mot vient, Celon toute apparence,
du mot Grec
;'X.}..J~,
tJnebres.
• ACHOAVAN
Olt
ACHOA
VA,
f. (
Hrft.
nato
&
Bot.)
C'efi ainli qu'on appelle une plante coml11u–
ne en Egypte , mais furtout en Sbechie. Elle efr
moins haute que la camomille, mais elle lui relIem–
ble alIez par fes fleurs ,
&
a la matricaire par fa
feuille. Profper Alpin , qui I'a (ouvent cueillie fral–
che, lui a trouvé le gOllt
&
I'odeur defagréable.
Pro[per Alpin étoit a1l"ez habile homme pour nous
dire de cette plante mieux qtle cela, s'il ellt voulu
s'en donner la peine.
+-
...
ACHOR, (. m. (
Myth.
)
D ielt Chafo-Moltelze ,
Oll
D ielt des MOltches.
Pline dit que les habitans de
Cyrene lui facrifioient , pouren obtenir la délivrance
de
ces infeétes , 'fui occalionnoient quelquefois dans
leur pays des maladies contagieu(es. Cet Auteur
ajoltte qu'elles mouroient auffi-tot qu'on avoit (acri–
fié. Un (avant Moderne remarque qtle Pline amoit
pu
fe Contenter de dire , pour l'honneur de la vérité ,
que c'étoit l'opinion Vlllgaire ; pour moi, il me
Cem–
b-le qu'il ne faut pas exiger une vérité qui peut etre
da~gereufe
a
dire , d'nn Auteur qu'on accu{e d'á–
VOtr
menti en tant d'occafions Ol! il eftt été véridi–
que fans conféc¡uence ;
&
qtle Pline qui vraiJrembla-
Tome
1,
A C·
H
97
blement ne croyoit gueres
a
la diviníté de ChaJre–
Mouche, mais qui (e propofoit de nous infuuire du
préjugé des habttans de Cyrene , Cans expoCer {a
tranquillité, ne pouvoit s'exprimer autrement. Voila,
je erois , une de ces occafions
0:1
I'on ne peut tirer
aucune con(équence du témoignage d'tm Auteur
ni
contre lui-meme,
ni
pour le fait qu'il attefre.
ACHORE,
f.
m. (
en Médec.
)
efr la troiJieme eC. __
pece de teigne, ou le troiJieme degré de cette mala-
I
die.
C'ea
encare un petit ulcere qui (e forme nlr la
peall de la tete; il en {ort par nombre de petits trous
dollt il efr parfemé, une qnantité de pus qui efr plus.
épais qtle l'eau, mais qui n'a pas cependant tout-a–
fait la conliftance du miel.
Il
parolt qtle lcs anciens Grecs
&
les Arabes ont
compns Cous le nom d'
achore,
les crolttes de lait
&
la teigne ; quoique ces accidens Coient différens pOlU'
le fiége
&
le dangcr. Les croutes de lait attaquent le
vi(age, le cou,
&
il n'ya gucrcs que les enfans qui
tetent , c¡ui
y.
(oient (ujets, d'oll elles ont tiré leur
nOmo Le liége des crolltes de lait eft dans les glandes
cutanées de la tete; cclui de la teigne eft dans la
peau meme qtlÍen efrtoutejLLonnée.Voye{CROUTES
de
LaÍt. Voye{ altJ!iTEIGNE (N).
*
ACHOUROU,
f.
efpece delaurier qui croLt en
Amérique,
&
qtle ron appellc
Bois d'lude.
Ce bois
d'Inde s'éleve beaucollp ; il
ea
dur , rouge,
&
s'em–
ploie aux ouvrages (olides.
Il
a la feuille
&
le fmit
aromatiCfues.Ladécoétion de fes feuilJes fe pIend dans
les maladies des nerfs
&
dans l'hydro¡:¡ific. Son fruit
c¡ui a la figU1"é d'une grappe de iaiíl¿ ';
&
dont les
baies font plfltot ovales que rondes
~
efr' d'un violet
foncé, couvert d'une pellicule, menu
&
plein de
nle.
Il
renferme des (emences vede§ , viólettes,
&
en forme de rein : les oifeaux c¡ui en mangent, ont
la chair violette
&
amere au gollt.
Voye{ Le Diaion.
de Med.
ACHRONTQUE, adj. m.
termed'Ajlrollomie,
c¡ui
(e dit du lever ou du coucher d'une boile, 10r[qu'iL
fe fait au moment ollle Soleil fe couche ou fe leve.
On écrit auffi
Acrorzique;
l'ortographe de ce mot dé–
pend de l'étyl11ologie c¡u'on lui donne,
&
c'eft
fttr
qlloi on n'cft point entieremcnt d'accord.
roye{
A–
CRONfQUE.
(O)
*
ACHSTEDE,
ou
AKSTEDE,J, petite Ville
d'AIlemagne dans
l~
Duché de Brem, (ur le Lun.
ACHTELING,
f.
( Collllllerce.)
meúlre de li–
queurs dont on
fe
(ert en Allemagne : il faut
32.
I
achtelings pour un heémer. Quatre (chiltems font
un achteling.
(G)
ACHTENDEELEN,
Olt
ACHTELING,
f.
(Com–
meree.
)
menlre de grains dont on Ce Cert en c¡uelqtles
endroits de Hollandc.Deux hoeds de Gormihengfont
cinq achtendeelens. Vingt-huit achtendeelens d'M–
peCen en font
32
de Rotterdam , mais il n'en faut qtle
I 26
de ceux de
W
orcum ;
29
achtendeelens de Delft
font
12
viertcls d'Anvers, quatre achtendcelens
tr
de
Delft,
font le hoed de Bmges.
r
oye{
VIERTEL
&
HOED.(G)
*
ACHYR, ACHIAI,
f.
ville
&
chateau de l'U–
kraine ou Volnie intérieure fuI' le Vorsklo, aux Ruf–
liens.
Long.
.53.
34·
lt[(.
49· 32.
*
ACCIOCA, herbe qui crolt au Pérou,
~
(fU.e
l'on Cubftitlle
a
l'herbe du Paraguai, dont on ltu crolt
les propriétés.
VOyi{
PARAGUAI.
*
A
CIDALE ,
r. (
My tll.
)
fontaine de Béotie,
d'oll Vcnus fut appellée
Acidalie. Voye{
ACIDALIE.
., ACIDALIE
ou
ACIDALIENNE,
(MYlh.)
c'ea ainú ([ue
les
Grecs
appel:oi~nt
cr-lelquefois Ve–
nus,
d'AcidaLe,
fontame de Beotle ollles Graces
aI–
loient {e baianer aveC elle.
ACIDE,
~dj.
qlli
fe p.rend
quelquefois~ubíl:.
(Ord:
J
1-
E rzcyclop.
Entmd~m,
SC/ence
de LaNal. Ch/m.)
ce
qlll
N