ACH
pell dI: vinaigre , & on en anofe la terreo
Enfl/l
vous
trouverez des achées ai(t!mcnt la nuit,
ayant une lanterne (ourde ,& marchant doucement
dans un jardin le long des allées, ou dans un pn: OÍ!
il n'yaura plus d'herbes, quand
iI
aura pl!l ou ap,r<;s
un brouillard. Ql1and
iI
falt lec, les acht!es ne 10r–
tcnt de lellTs rrolls que dans les üelLx humides, &
. I'abn du veOl & du (oleil.
Alltre moyen : c'ell de plantel d'environ un pié
un gros b¡iton dans un endroit d'un pré humide ,
&
de remuer la terre pendant un demi quart d'heme
en agitant le baton en tout fens :
1
ébranlement de la
terre fera larlir les verso
.. ACHELAÉ, n. p.
f.
(Mytll.
)
nom d'une des
Harpies. On lui donne pour fomrs AJope & Ocy–
pete.
"ACHEMou ACHEN ,
f.
ville capitale du Royau–
me du meme nom , dans la parrie leptentrionale de
l'lIle de Sumatra , allX Indes orientales.
Long.
1
z3 .
30.
lato
j.
'"'
.. ACHEMENIS, f.
f.
(Mytlz.
)
plante dont
il
eíl:
fait mention dans Pline ,
a
laqueUe la Fable a attri–
bué la vertu de jetter
la
terreur parmi les années,
&
de les mettre en fuite. C'eíl: dommage que ce {oit
la
une fable ,& que les hommes ne pui/fent pas al–
Jer au combat avee des plantes
a
la main.
ACHEMENS,
f.
m.
amIe de Elafon,
lambreqllins
ou chaperons d'étoffe découpés qui environnent le
cafque
&
l'écu.
1l~
font ord.inairement des memes
émaux que les armoiries. (
Y)
.
ACHEMINER
un cheval,
(
Manegt.
)
c'eR
accoLL–
tumer
Ul'l
ponlain
a
marcher droit devant lui.
Yoye{
POULAIN.
Chev{/l aclteminé
e1l: celui qui a de la dif–
pbútion a etre dre/fé, qui connolt la bride & répond
aux éperons, 'lui eíl: dégourdi &rompu.
(V~
.. ACHERON , f. m. (
G¿og. anc.
&
Myth.
C'é–
toit un fleuve des enfers , chez les Poetes & es an–
ciens Géographes ; ou un fleuve de la The[protie ,
prenant (a [ource au marais d'Acherufe, & fe jet–
tant pres d'Ambracie dans le golfe Adriatique ; ou
de la Calabre en Italie.
-\
"ACHERUSE, f.
f. (
Géog.
Hift.
anc.
&
Mylh. )
lac d'Egyprc pres de Memphis, environné de bel–
les campagnes Oll les Egyptiens venoieOl dépofer
lell!'s mons. Ils les e:\'jloloient d'abord fur les rives
du lac, & des Juges examinoientla vie qu'ils avoient
menée. On écoutoit les accu[ateurs;
&
{elon ce
~u'on
alléguoit pOltr ou contre le vivant, le mort
ctoÍ! honoré ou privé de la fépultltre. 1I y avoit
dans la meme contré.e un temple con{:¡cré
a
Hécate
la ténébrcufe, & delLx marais appellés
le Coeyte
&
le
CitfJ:
c'eíl:J¡l-deífus que l'imagination des Poetess'ca
exercée , & qu'elle a bilti fes enfers & fon élyfée.
ACHETER
d~s
marchandijes (Commerce.
)
ou en
{aire
l'ac/zat,
c'e1l: les acquérir pour un prix dont on
convienr, moyennant 'luoi on s'en rend le proprié–
taire :
il
ya diffúentes manieres d'acheter.
Acluur en gros,
c'eíl: enlever une grande quanti–
té
de
1a
memc marchandife ou denrée, & qucl'luc–
{oí tout ce 'lu'il yen a
a
vendre.
Voye{
ENLEVER
&
Mo OPOLE. Par oppofition ,
ac},mr
t1l
délail,
'ea
enlever une portion modique de marchandife.
Achu~r
comptant,
c'e!l: payer fur le champ,en mon–
noí réelle> les marchandiles qu'on vient d·achcler.
Adwer au compldlll
ou
pour compeam,
c'efl: une
maniere de parler des Négocians , qui (emble {¡gni–
ner qu'on denoit payer comprant; cependant elle
peut avoir une autre
fi~ni1ication
, d'autant que
quand on achete de celte tas:on on a quelquefois ju{–
qu'a troi
moi~
de tenne pOtlT payer.
. Ae/mer
ti
crMilou-a rerme
,
e'eH acheter
¡\
eondi–
non de payer
d;¡n~
un certain teros dont on con·
vient.
A :!::rer parcie comptam,
&
parlic
a
l.msOU
ti
eré·
ACH
die,
c'efl payer une partie fUT le charop)
&
prcndl<!
du tems pOltr l'autrc.
AclulU
J.
cr 'ditpour un CUTIS>
,¡
charge d'ifcompl< ou
de diJi:ompte
,
Oll
ti
tant pour ctnt par molS pour
{e
promptp{/yemme
,
c'cíl: une convention par laquclle
le vendeur s'obligc de faire une diminution ou rabais
{Ilr
le payement des marchandifes qu'il a venuues ,
hlppofé que I'acheteur veuille les lui payer avant le
tems, & cela
a
proportion de ce qu'il en refiera
a
expirer ,
a
compter du jOltr du payement.
Ac},mr
ti
profll,
c'ell acheter fUlvant le üvre
jour–
nal d'achat du vendeur,
¡\
tant pOltr cent de
bén~fice.
Achcur pour payer d'une
foir~
,¡
l'a~tre
,
011
pO/ir
payer de joire enfoire,
c'ea
proprement acheter
a
cr~dit pour un tems.
Achmr pour fon compee,
c'e1l: acheter pour (oí–
m~me;
& par oppofirion,
achmr par commiJIion,
c'ea
acheter POttr le compte d'autrui, moyermant
un droit que I'on appelle
de commiJIion.
Acheurparcie compe{/n(
,
partíe
en
Letlres de
clzang~
,
&
p{/reie
ti
lmne
OTl
ti
crédit,
e'ell payer en argent
comptant une partie , une autre en Lettres de
chan~e
, & s'obliger de,payer l'autre partie dans un
certam tems dont on conVlent.
Achettrpartie comptam ,pareie
en
promef!es
,
&
partLe -
en
troc>
c'e1l: payel' une partie en monnoie réelle &
1ilf le chafnp, une autre en promeífes ou billets
payables dans des tems , & donner pour l'autre des
marchandifes dont on convient de prix ; ce qui s'ap–
pelle
march{/
ndifi
de troc.
La maniere la plus avantageufe
a'ac/m"
eíl: cellc
'luí fe fait
a
crédit pour un tems,
a
charge d'ef–
compte ou de difcompte.
Voyet
ESCOMPTE
&Dls–
COMPTE. (
p: )
ACHETEUR , f. m. (
JTlrifpmJ.
)
e1l: celui qui a
fait l'achar, foil d'un immeuble ou d'un elfct mobi–
lier ; en 'luoí ce terme difiere de celuí
el'
acqllJrwr ,
qui nc (e dit proprement que de
¡'ache/mr
d'un
irn–
menble.
YoyC{
ACHAT
&
ACQUÉREUR.
(H)
ACHETEUR
(Comm~rce.)
Marchanclcp.ú achcte des
marchandifes pour faÍl'e fon commerce; pour les re–
"endre en gros ou en clétail, en magaún , en bouti–
cp.le>en foire,
&c. Achuellr
fe dit auffi de toure per–
fonne 'lui achete 'luelque marchandife , ou dcnree ,
pour en faire fimplemcnt ufage pour elle -
m~me
,
ÜIOS
en faire trafico
(G)
.
ACHEVEMENT,
L
m.
urme de Teinmrier;
c'efl:
l'ailion de
finir
une etolfe en noir par le Teinturier
du pctit teint > lorf'lu'elle a été guédée
011
pa/fée
'fur la cuve du bleu par le Teinnlrier du grand teint.
Yo.
ez
GUESDE> BLEU ,&c.
&
TETNTURE.
ACHEVER
Ull
cMval
(
Manige.
)
c'ell achever fa
derruere reprife au mantge.
C/uval acl/evl
eíl: celuí
cp.JÍeíl: bien dre/fé ,
cp.line
mancp.lepoint
a
faire un
certain manége ><¡ui cíl: confirme dans un air Ol! un
manége particuüer.
V
trye{
Al R , MAN
É
GE>
&0.
C},tval commmc.J
,
achmúnt
&
acl/ v¿
> foOl les ter–
mes dont on
ú~
Icrt pour marquer les dilférenres dif–
pofirions , & , pour ainfi dire , les différentes cla/fes
d'un cheval qui a de l'école.
Vóye{
ÉCOLE.
(Y)
ACIiEVER,
urme de Porierd'ef¡lin.
Ce mot fe dit
de ce
qui
reíl:e
a
faire depuis que l'ol!vrage
c1l:
tour–
né, ilúqu'a ce qu'il foit fini. Ainli>
a
l'égard de la
vaiílelle,
aclzevtr,
c'e1l: la forgcr, CJui eíl: fa derniere
fas:on.
roy
t
FORGER
l'éfain.
A l\:gard de la pote–
rie ou mentuJerie d'etain ,
acltever,
c'e1l: jetter les
anfes fur la piece , ou les mouler, ou fouder
a
la
foudure légere,
eMn reparer.
Yoye{ JETTERfur
id.
pie",
MOU1.ERles anfes>
SOUDER
ti
lafor.uJure
té–
gert,
RÉPARER.
"ACHtA f. (
Commerce.
)
efpece de canne con–
fite en verd dans le vinaigre , le poine >des epic -
ri
s & 'autre ingréelíens, el la longueur
a
peu pr
~
&