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650

D E D

L e commen(cment du

canal difirent,

cft anfractucmc

&:

replie ; ii devient droit

a

la partie pofierieure du

tellicule.

11

redevient anfrach1eux fous la Vefiie urinaire ; ii Ce

gonfle et! ineme ten'l;,

&

fai~

d_es cclluks plus cour–

i:es que celles des veficulcs femmales,

&

qui Ce

ter–

minent en cul-de-Cdc. Cette partie cellulaire du con–

duit

difirent

a ete connue des anciens ,

&

die

Ce

trou ve

dans preCqt1e tous les animaux , dans ceux-la meme

qui n'ont point de veficules , comme daos

le

chieo ,

le chat ,

&

generalement dans les aoimaux feroces. La

partie celluleaCe de ce canal a des cloifoos

imparfai–

tes ;

&

Ca

Curface

intt>roe ell: couvcrte d'un rffeau,

c~mme

celle des veficules.

Un peu avan t que le

canal

difirent

Ce joigne

a

ce–

lui de la veficule feminalc, ii devient droit,

&

ii n'ell

plus anfracturnx juCqu'a fon embouchure dans l'u re–

tere: ii a perdu alors

Ca

durete;

ii

Ce

detourne tout

d'un coup un pcu avant que de s'ouvrir , en faifant

prefque un angle droit,

&

Ce

porte en dehors.

Il y a tres-peu d'animaux, dans

leCquds

le

canal

difirent

communique avec Jes veficules feminales : dans

le

plus .grand nombre, dans l'u rethre, fans avoir rej:u

le conduit de ces veficulei , c'dl: ainfi qu'il efl: fai t

dans le chcval , dans Jes animaux rumioans , dans le

cochon,

&

dans la cla!Te

d~s

fouris

&

des

lievres.

L'homme fcu l, avec le finge, a deux conduits reu–

nis. Le heri!fon

&

le cochon

tnjaffi11J,

rdfemblent

a.

l'hornme dans cette partie de leur ll:ructure.

~oique

!'angle que font enfemble le

canal

difirent

&

cclui de la veficule, foit des plus aigus , cet angle

n'empeche point la libre communication du

canal difi–

rmt

a

la veficule Ceminale. Quand on remplit le canal

de mercure, ii commence. par remplir la veficule;

&

Ce

n'dt qu'a la long\Je qu'il pa!Te dans l'urcchrc.

II n'en ell: pa! tout-a-fair de merne du cote de la

veficule; le mercure qu'on y fait entrer s'ecoule beau–

coup plus aifemenE clans l'urethre, q u'il ne rmtre daos

le

canal

difirenl.

L 'expCrience ajoute

a

ces faits , que la liqueur fe–

tondante n'ell: verCee dans l'ureth re que raremeot,

&

par l'effO"rt exm!me qu'une convulfion

tres- vive fai t

naitre clans Jes organes de la generation. En reunilfaot

ce fait avec ceux que prffcnte l'anatomie, on fe con–

vainc;ra que le

canal difirent

ne 'Verfe

fa

liqueur qu_e

tlans la veficuk,

&

que la veficule oe verCe la fienne

qm: dans l'ureth·rc.

La facilite avec laquelle cette meme

liqueur entre

dans

la ve!icule ' malgre !'angle aigu

&

la direction

r6trograde qu'elle doit Currnonter, fait voir que dans

!e

corps humain Jes angles n'offrent qu'une foible dif–

ficulte aux liqueurs done l'ecoulement n'e(l: pas libre.

L'obll:acle qui s'oppoCe

a

l'ecoulement de la liqueur

fecondante

dan~

I'

urethre , ell de la pl us grande ne–

c;dlite. Sans cet obll:acle, cette liqueur dont depend

la perpetuite du genre humaio ,

Ce

perdroit inutilement;

mais elk ne Ce perd pas clans la Cante

&

dans l'ordre

de la narnre, parce qu'elle ne peut forti r de la vefi–

cule que par une irritation des parties geoitales, dont

le double effc:r ell:, d'un rote , d'exprimer Jes velicu–

les ffminales & d'en repandre

la

liqueur;

&

l'autre,

de donner

a

l'agent de la generation , la direction la

plus propre pour porter cetce liqueur dans !'uterus de

l'a femelle. Cem: action ell: violence; elle affoiblit tres–

cortfiderablement le male: Jes inCectes, comme le pa–

piHoo ,

n'y

forvivent guere; mais

la volupte aflime

le

male

a

conferver l'efpece. C'c:ll: la troifieme condi–

"tion que la nature

a

(u

reunir; die ralfemble dans le

meme moment l'etat le plus avantageux de !'agent

ge–

nerateur, l'explfllion de la liqueur Ceminalc

&

la' vo–

lupte.

On ne connolt pas entierement la puilfance qui eic–

prime les veficuks. Dans l'homme , ce font apparem–

' ment k s levateurs de !'anus , Ceuls muCcles qui aient

une puilfance

proportionn~e

a

Cttte action. II faut de

neceffite pour kur donner la force

req.uifc

>

que le

'DEG

fphiocter de !'anus foit en contraction : ii

Cett

a1ors de

frcond point fixe au levateur qui en

elevant

(a

fur–

face courbee efl voile , ferre la veficlile contre la vef–

fie' qui doit etre

fer.mee ,

la

liqu,1:L1r

fecondante ne·

forcan t jamais' en meme terns que.

-I'

urine.

Mais comme dans Jes animaux cette force muCcu1.

laire ne Ce trouve pas dans toutts lcs clafres; & com.

me d'ailleurs,

la quaotite de

la

liqueur fecond11nce

contribue beaucoup

ii

fon excretion ,

&

qu'elle force

meme !'imagination

a

faire agir ks organeJ qui coru–

priment Jes

vefi~ules,

on pourroit croire qu'il

y

a du

moins dans les animaux line irritabilite clans Jes vefi–

cules qui en · fa!Te fortir la liqueur. Dans l'homme d –

ies nc paroi!Tent pas muCculaires. (

H. D.

G.)

§

DEF!

o'ARMES ,

(

Hiftoire moderne.)

On lit clans

cet article du

DiEJionn. raifonni des Sciences

,

&c.

tome

l //, page 679

,,

le

chevalier Novenaire fait mention ,,

. . . .. Voila un plaifant chevalier; c'e!l: la

Chronologie

Noven4ire,

de ViCl:or Palma Cayet, en 3

vol.

in

8'.

<loot on a fait un chevalier Cans doute, parce que l'on

aura trouve qudque part cette chronologie citee en

abrege <n cette maniere,

Ch.

Novenaii·e.

(C)

§

DEGLUTITION, (

Phyjiologie.)

II ya quelques

derails dans l'expoCe du

Ditl.

raif.

des Scienc.

&c. qui

dernandent

a.

fare releves , comme !'elevation du voile

du palais' qu'on met exactement

a

la -place de la de–

pr<ffion.

L'action ell: plus fimple qu'on ne l'a cru. Nous na

parlons pas du palfege des alimcns par la bouche ;

nous !es fuppoCons arrives

a

la racine de la langue;

c'ell alors que commence la

deglutilion.

L e premier

mouvement elt cdui de recevoir l'alimrnt clans

le

pha.

rynx, ou clans la cavite qui ell: derriere la langue

&

devant les vertebres ,

&

done

le

larynx fait

la face

anterieure , doot l'euverture Cuperieure fe continue d'un

cott clans le nez , au.delfus du voile du palais;

&

de

l'autre, dans la bol1che, eotre ce voi le

&

la langue.

Le premier

rnouvenient done nous allons parler ,

depend de l'elevateur du larynx

&

de la lwg1Je. Les

memes forces qui elevent

le

larynx ' qui

le

dilarent

&

qui rei;:oivent ks alimens, elevent le pharynx ; c'ell!

le hyloglolfe,

le

grand

&

le

petit hylohyo"idien, le hy–

lopharyogien, le ventre anterieur du d1gallrique

f!i

le

hyothyroldien. Pour donner plus de force

a

ces rnur.

cles , done une grande partie ell: attachee

a

la machoi–

te inferieure, on ferme la bouche

&

on fixe la ma–

choire le plus fouvent. On peut cepcndant avaler avec

la bouche ouverte, en la fixant par )'action des muf-

cles tlevateurs.

.

Le larynx ell place de maniere qu'en -l'elevant. on

)'incline

eri-d~vant

,_ parce que les muCcles qui l'eleven·t

vienoent mediatemeot

OU

immediatrnlent de

la ma–

choire infer.ieure. En elevant done la langue , on in–

cline

l'epigfotte , elk s'abailfe,

&

couvre l'entree du

larynx- ;

le fecou rs dG

Ja )angue n'eft pas necelfa_ire

pour renverfer l'epiglotte , plliCqu'on avale fort b1en

avec la langue attachee au palais.

.

Le meme elevateur du larynx fcrme la glotte;

&

11

ell probable que les muCcles aryteno"idiens concourenc

a

la fermor

~ncore

plus exactement.

u

ne tres- pctit-e_

quantite d'eau peut s'echapper ,

&

entrer dans la glot-·

te , Cans caufer d'acciderit ; mais pour peu que la

qu~n-:

tite en file confiderable , clle excitcroit une tollx

JO• _

commode.

·

Le pharynx ell: dilate ,

&

par l'eloignernent du la--

rynx qui

e[l:

porte en avant ,

&

par Jes memes muC-

cles qui eleven:t la langue.

.

La langue fait reller Jes alimoos dan! le pha.rynx di–

late en elevant

fa

racine

&

le voile du pala1s

y

con.

court "en defcendant; le

~bile

s'applique

a

la langue'

& empeche egalement

le retour des alimtns clans le

nez

&

clans la bouche. Bien.Join done que clans cctte

epoque de la

degl111ltio11

le voile du palais s'eleve '. 1)

s'abailfe au cootraire; c'ell l'aClion du thyreo-palwn,

qui d'un cote cHeve la langue ,

&

de l'autre abaifie 11

voile du palais.