DEL
DE M
653
Jre inutile,
difoit Fontenelle au cardinal Dubois. Ce •
Colp_ias ,
life~
le lac Copais.,
aujourd'hui fe
lac de Li-
trait de louange fi delicat
&
fi deplace , avoit auffi
vad1e.
Lettres fur l'Encyclopidie.
tant de findfc:; que
b
libraires Ile H oll'ande le pri-
§
:°E-L'UN-A L 'AUTHE,, (
tervie
de Blafrm.
)
rent pour une bevre de l'irnprimeur de Paris,
&
(ni-
fe
d1t
des
pieces ou meubles de l'ecu poies for tes
rent'
a
'UOllS
reTJdre
flfife.'
partitions ; Jes deUX eCJ}aUX etant changes altcrnati-
La
dilicateffe
ell q\1elquefois un . trait de Ccmiment
vement.
echappe fans reflexion;
&
l'on en voit un exeniple
. D'Arlilly en Bourgogne·;
parti d'or
&
de· fable a11
.
clans c;es mots d'trn brave officier qui
trembloit en
lion de !'rm a-l'aumr.
Voyez
le
Di&l.
raif. des Scimces.,
parlailt
ii
Louis XIV,
&
qui s'en ecant
apper~,
lui
&c.
pl.
I,
fig.
37 , 38, 3
9 ,.
4 o , 43 ;
&
pl.
JI,
fig.
dit avec chaleur:
A11
moi111 , Sire, ne
crO)'C-.t.
pas que je
8,~
de Bia/on.
(
G. D. L.
'T. )
.
,
trembl~
de
mer:~e
devant
v~s
ennemis.
.
.
§
DE-L'UN-EN-L'AUTRE, (
terme· de Bia/on. )
,.Mais. la
delicateffe
de I expreffion ?ans le rapport de
d1ffere de
d'e-l'un-ii-l'arttre,
en· ce que ks pie£es ou
I ecn vam
av~c
le
leete~r,
di: un amfice_
c_omm~
la _fi-
meu~le_s
ne font pas fur· Les pardons de l'ecu , mais fur '
nelfe. Celle-c1
conftll~
a exercer la fagac1te de l erpm,.
les aiv1rions.
Voyn:
dans le
Difiionn. raif. des Science.I',
~el
le-la_confilte
a
exercer la
fa~acite
du fenciment;
~
- &c.
la
pltmche [{, fig.
79
de Blafan.
·
11 en refulte deux fortes de pla1ftrs, l'un d'appercevo1r
Couhe de Lufionem en Poitou·
icarteli d'or& d'azur
?ans_
l'e~rivain ,
ce fentiment
e~quis, l'auc~e
de _fe dire
a
r[11at;e
m~rlettes°
ae-l'un-en
lautr~.
(
G.
D.
L.
'I.
)
•
a _fo1-meme
CjU
on en e!t doue comme
~u1,
pu1rqu:'on
DE MANCHER, v. n. (
Mujiq.)
c'efl: f,tr ks inf·
fa1fit
c~
qu'1l
exp~1me
>
&
qu 'on
le
ler:t· comme ii
trumens
a
manche' tels que le violon-celle '
re vio–
l'a fentr.
Ion ,
&c.
oter la main o-auche de
fa
pofition narnrellc
La
dilicateffe
ell to\ljours bien
re~ue
a
la .place de
pour l'avancer fur une
0
pofition p·lus haute OU plus
a
la finelfe; ma1s la fi:nelfe
a
la place de la
delicatej[e,
l'aigu.
Voycz
PosrTION. Le cernpofiteur doit connolcre-
rnanque de nature!,
&
refroidit le llyl'e: c"ell le de-
l'etendue qu'a l'infl:rurnent fans
demancher,
afi-n que
~
faut dominant d'Ovide. Ce qui
interdfe l'ame , nous
quand ii patTe cecte etendue
&
qu'if
dima11che,.
cela fe
ell plus cher q ue ce qui exerce
l'efprit; aum per-
falfe d'une maniere prati€able.
(
s,)
•
mettons- nous volontiers que !'on fenre au lieu de pen-
DE'MARCATION,
(Giogr. Hift.)
On
a appeHe
ligne
fer, mais nous ne permettons pas de meme de penfrr
de demarcation·
une Iigne qui fut fi.xee par k Pape Ale–
.au lieu de fencir. ( M.
MAR MPN11Er.. )
xandre VI, en 1493', pour tarniner ks conccfiations
DE.LlTSCH,
(Giogr.)
ville d'Allernagne·, dans le
qui s'etoien.c elevees enrre le: roi de Portugal Jean
ti,
cercle
de
haute-Saxe, clans l'eleC\:orat de Saxe,
&
dans
&
Ferdinand roi de Cafl:ille. Ayant tire un meridien
a
le.canton de L eidlick.. Elle efl: une de celles qui fie-
l'occidrnt des Canaries
&
des
A~res,
iJ.
fut decide
gent aux ctats du pays '
&
elle ell chef-lieu d'une
que tour ce qui Ctoit
a
!'occident de cecte
lig.ne •ap–
prefdlure qui comprend au-dela de 1
zo
villages. Son
parciendroiE aux Efpagnols ,
&
que ks decouvertc:s–
enceinte
a
elle-merne n'e{l; pas mediocre; on
y
trouve
qu'on feroit
a
!'orient apparGiendroient aux Porcugais.
un c!i'ateau
&
trois eglifes,
&
fon furimendant eccle-
11
y
e~t
encore
un~
amre ligne de
dimarcation ,
ticee
fiallique prefide a vingc au.tres
paroill~s.
Son com-
en 1524 apres 1-'etabliffi:ment des Porrugais ;iu. Brefil.
merce principal ell: en derirees,
&
ii fe fabrique dans
Tl faut voir
a
ce fujet
le
P'. R iccioli,
Geografia .ri–
fes murs une grande qLrantite de bas de .laine. Elle
fu~
forniata, pag:.
105.
(
M. De
LA
LANDE.)
reduite en cendres l'an 1527 ,
&
!'an 166 r. (
D. G.)
D EMBES , (
L uJh.)
c'e!\:. ain·fi que qu·:lques voya-
*
§ DE LPHES ,
(
'IeltTfile de) Les Ampbyflions
ft
geurs appellent les tambours du ro-yaume de Loan-–
cbargerent
d~fai!J
de
re!ratir ce ci11q11icme temple..... Am"I-
go. Ce font des trodes d'arbres creufes , couverts d?un•
}is' roi d' Epire ' donna pour fa part mille ta/ens d'alttn.
cote de cuir, OU de la peau de quelque bece fau.vage,
r
0 •
Amaus n'etoit pas roi d'Epire, ii etoit roi d'Egy-
&
ayant
a
l'au.tre bour une ouverrnre de deux doigts.
pte.
2°.
Ce n'ell pas de
l'alun qu'il envoya, _pui{-
O n bat C<S cambours d' une
bagu~tte
de la main droi·–
qu'il
y
cri
avoit abondamrr.ent en G.rece .. ma1s de
te ,
<X
du poing gauche;,. ou· funplernenr du plat
de~
prfricu x aromates.
f/oyez
H erodote ,
!iv.
1I,
edition
deu-x
main~.
Ordinairement on emploie q;iatre de ces
de Gronovius , avec ks notes de ce favant.
Ses trifors
rnllrnmcns
a·
la fois ,
&
peur-erre font - ils de differcn–
ont ite
Ji
vantis , que !es Crees !es dijignoient par lefeul
res grande1,1r<_,
&
prod;iifcnt liffe rens cons. (
F.
D_.
C.)
mot
palaioplouton ,
le palais des richejfes._
Ce r.not grec
DE l\11.EME , (
rerme de Blafan-)
fe dit
po~r. erne~
n'ef\: pas un
fubll:antif , c'ell un adJeCbf qui figndie-
la·
·r~petion
d'un email, que l'on vient de nommer.
.
anciennement
riche,
& n·on pas.
le· palais des;
ricbeffes.
.
D'Aumont de Villeq,rie.r
ii
Paris;
d'argent au cbe-
(
Lettres fur
l'
Encyclopidie.
)
vron de gueules
.-
acc.ompag11e de fept
merlftl.es
de
meme
~
D ELTA,
(
Giogr.
)
nom qu'on donne ordinaire-
quatre
en
chef
2, 2;
tnois en poi11te
1
& z.ment au t<rrein comp'ris rn·tre los' differentrs brnnches
NcuYoi lk de Villcroi
a
Pari1 ;
d'azur
m1
chevron d'or;.
du Nil, parce qu'il forme une figu:re triangu·laire· fe_m·
acCOJitpagni
de
tt:ois croifette/ ancries
de
meme.
(
G.
D.L.
<f._}
blal:]le
a
celk du
delta
grec A.
· ,
•
·
DEMI-BATON,
(
Mujiq.)
on appelle
qudquefo~~
Ce flcuve fe partage en deux brllS un pou au-ddfous
le batonr. de--deux mefUres ,
aemi-biiton,
a
cuufe qu'1l
de Memplm , qu'on nomme auj.ourd'hui
le Caire.
Pres
c:ff,
tant.·en v.alcur q
u'cn Egure,. la moitie du
bato1I
de l'en{lroit 01:'1
le bra1> oriental1fe
j·~ttc:
dans la mer,_
proprement ctit, qui v.am qu•tre· mefures.
Voyez
BA–
etoit la ville de Pelofe ;
&
pat
Ct~te
raifoo '
foJJ
.eyJl-
TON. (
Mvfi.q.) Difi.
raifi des Sciences;,
&r. l
F.
E'J.
c. )
bouchure etoit appellee
Pelufiacum oftium'.
Le bras OC-
DEMI .DESSUS , (
Miijiq'.)
Quelques muflciens ont
cidental fe jecte clans la mer pres du.'tieu
Olr
etoit la
appelle -ainfi
le-
dclfus.
Jfoye:r;
D essus (
Mujiq.) Dill.
ville de- Canopique; ce qui
fit
nommer•cette bouche
r.aef. des Sciences-,
&c.
(
F. D.
C.)
du Nil,
Ojlium
Calfopicum.
Ces deux bras du Nil fe
D EiM [ -MESURE,, Cf. (
.MJl}iq.)
erpece de· rems,
partageoienc en differences ©ranche's , qui re
jettoient
qui dure la
moi~ie
d'une mefure; ii- n'y a proprement
tomes clans la mer, mais dont quelques-uos font bou-
de
demi mefure,
que d.1ns ks
mefur~s
done l_es. cemS;
chees
at~ourd'hui :
tout cala
~ormoi:
u_ne
g~ande
_ile·
font en !1ombre pair; car dans la me).w-e
a
rro1s terns
.i
partagee c:n plufiears .. Le terrem en eto1t
tres-fertile.
fa
premiere
demi-1mfure
commence avec
le
terns.
f~c,.
A• !'occident de l'embouchme Canopique etoit la: ville-
&
la feconde a conm:- rems , ce qui ks rend. rnega.-
d'Alexandrie: entre cecce ville
&
Damiette , qui
efl:
!es. (
S)
·
aupres de !'embouchure Peluuenne, on die qulil ya
DI!,MI-PAUSE, f.
f.
(
Mujiq. )
caratl:ere- de mufi
45 lieues de cote ,
&
depuis la mer jurqu'au Caire
que qui re- fait, cotnme ii efl: marque dai:s la
fig.
q
ou Meniplris-
25.
Ainfl
~ette
!le forir.e un terrein .d'au-
de
la
pl.
VI
de Mujiq.
du
Difl.
raif. _des
Sae'.ia~s, ,
&c.
tant plus conf1derable, qu'dle efl: ou pourroit ecre
& qui marque Lin filence dont la du-rec do1t em: egale
d'urie
extrem~
frrtilite. (
+)
a
celle d'une demi-cnefure
a
·qu ere
term .' _oU- 9'une
*
§
DE'LUGE ... ._Dans cet article, au lieu
dufie11ve
bli!nche. Comme il
y
a des mefuras
de
d1ffereoct va-