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654

DEN

.

Jeur,

&

qu~

celle de la

deml-paufe

ne var!e 'point , ellc

n'equiv:iur

a

la moitie d'un!: mefure que quand

I~

me.

fo re em:ern vaut unc ronde,

a

la difference de la paurl!

cntier~

qui vaut toujours cxa6tement une meforc gran–

<le

&

petite.

Vo)'ez

f

Aus~

(

Mujiq.) Ditl. raif

def

Scien.

m ,

&c.

(S)

·

DEMI-QUART

de

mefure ,

(

Mujiq.)

Vpyez

DEMI·

•OUPIR

(

M11.fiq.

)

Difl.

raif.

de~

Sciences,

&c. (

F.

D. C.)

DEMI-TEMS , (

lvfujiq. )

valevr qui durc exacte–

tnent la moitie d'un tems ; ii faut appliquer au

demi.

fems

par r-apport au terns ce que j'ai <lit ci-devant de

la demi- rnefu re par rapport

a

la

mefore. (

S)

*

DEMONTRER, PROUVER, v. a. (

GYamm.

S)'lt.

J,ogiq11e.

)

Dimontrer,

c'e!l: prouver par la voic du rai–

fonnemen~'

par des confeq uences necelfaires d'un prin–

cipe evident.

f rBtlVtl' ,

c'efl:

~tablir

Ill

verite d'unc cJio.

fc

par des preuves de fair ou de raifonnemenr , par

\JO

temoignage incontefl:ablc des pieces jurlificarivcs ,

&c,

On ne

demo11tre

point !cs fairs, on ne

dimo;;tre

que

.ks propofitions ; mai5 on

prouve

Jes propofitions

&

Jes faits.

Le

geomerre

dimo11tre.

Le

phylicien ne

di.

tllOit/re

pas , ii

prouve

feu)ement

!

c'efl: que

ks

veri.

tes phyfiques font des phfoomenes qui fe montrent

&

ne fc d6monrrenr pas . au lieu que

Jes

verires gforne–

triques foot des propofitions qui

Ce

dirnonlrmt,

fans

fe moncrer.

.

On prouve tout

ce

que !'on

dimo11tre ,

mais on

IHl

(ie111011tre

pas tau• ce qt1e !'on

prouve.

§ b EN /UN , (

Giogr.

)

De11oni111;1

,

bourg dans

It!

H ainaur fr<inrois fur !'Efcaur, entre Valenciennes

&

Bouchain,

11

ell: remarquable par la vitl:oire

fignale~

qu'y rnm–

porta le marecbal de Villars fo r Jes allies en

17 12 ,

le

24

juille• ; cette grande atlion fur comme

le

falut

de la France,

&

mit le comblt:

a

la gloire dcr M. do

.Villars; au!Ti Volt.a.ire dit c;le

~e

general d<ins

f.1

Hmriadr

1

R eg11rde d1111s

Denain

l'audacieux

f/illars

DifPutan( /e

/onnerrf

ii

l'aig/e

des

Cif1m,

II

y

a une abbaye de chanoinelfes qui ne

fom

point

de vqiu, fondcie par

S.

Aldebert

&

faiotc; Rt!ine fon

cpoufo , fille du roi Pepin,

lls donnerent tolls leurs biens

a

leurs dix filles qui

furent )es premi\!res chanoineffes

&

canonifees pour

~eur faintct~.

Rainfroie l'alnee qui en

<1

ete la premie.

re abbelfe , en

efl:

la patrone,

(

c;.

)

§

DENCH E' ,

EE , (

termc

de Blafan. )

j'o)'eZ

dans

le

Difliqnn.

rai[

des Scimces

,

&<J,

la

planche

i f/ ,

jig.

i92

&

la

pl.

Xfllll

de

/'nrt

birnldiquo,

Grand panne.

t ier, Jean-Paul Timoleon de; Cofff , due de Brilfac.

(

G. D. L.

<I.

)

D ENCHEl (

Cno1x

) . Poyez

la pl.

]fl,

fig.

170 ,

&

remarquez qu'aux

figu res

170

&

111

,

"on

s'dt

fervi

des, termes

endentc

&

dent(/e ,

po1.1r

~eux

de

dmcbi

&

engreli,

-

§

DENDERMONDE, (

Geogr.)

DEnMoz.:on ou

T ERMONDE , ville forte de Flandre fur l'Efoaut,

~foe;

lieues

d~

Gand , de Malines

&

de· Bruxelles,

Loui~

XIV fut oblige d'en lever

le

fieC'e en

1667 ,

par l'inondation des cclufes: Louis

XV

la prit en

1745.

Le

co(llmerce cfl: en fotaines

&

en lin, dont il

y

a

un marche chaql1c

femaine. On admire dans l'egJ.ifo

p aroiffiale de Notre-P ame l'excdlent tableau de l'a.

dorarion

des

bergers, peint par Van-Dyck ; & dans

edle des Capucins ,

celui de Jefus-Chrifl: mourant,

que M. p crchaAJps dans fan voyage pittorefque de

Flandre en

1769,

regarde comme le chef-d'cel:vre de

ce grand peintre. (

C.)

DENJ)ROMEJRE , (

Gcometrie pratlque , Michani.

fJUt.

J.

Cette infl:rumrnr

ingenieux cfl: utile. (

//o)•ez jig.

5 , p!(nuht

1 de

GeolJlitrie

dam

<e Supplimen!)

par

le–

quel on reduit la fcience de la Trigonom

etr

itl retli–

Jigne

a

une fi mple operation mechanique ' e.ll fond6

fu_r la

2 ,

5,

6 &

33•

propofirion du VI< livre d'Eu–

~hde,

ll ell conlln1it de maniere . que l'on coonoit

r.i:

DEN

la reule infpe&:on la hauteur

&

le diametre d'un

~~bre

&

de fcs branches beaucoup plus ex2Ctemrnt qu'on

ne )'a fair j ufqu'ici,

&

qu'on peur

a

)'aide des tabld

join~es

au traitc qu'on en a p_u?lie en -!\nglois,

&

qu'il .

fer?Jt trop

Jo~g

de d.onner

ICI ,

ravo1r )a quantite

cje

bo1s que contient uo

arb~e

fans re fervir de calcul.

II

foumit

a

l'achereur

&

au vendeur une reglc ffirc

&

certaine pour n'etre point trompe dans une bran–

che du commerce auffi

impqrtanre que !'exploitation

des bois.

.

. Quoique

ce

foit un grand avant3ge de :_:iouvoir me–

forer Jes arbres fur plep par un moyen auffi fimp!e

que celui que fourn it l'infl:rument

en

q•.;ellion , ii

a

celui de pouvoir etre applique

a

des ufages encore

plu·s importans. Par exen:iple., on peut s'en ftrvir pour

mefu rer ks hauteurs

&

Jes

d1fl:ances accdlibles

&

inac–

ctffibles, fituees dans des plans paralleles ou obliql!es

a

celui de

l'infl:rument' pour prendre des angles

de

rdle efpecC! qu'ils. foienr fa ns recourir au calcul tri–

gonometri9u'e ,

foi~

qu'ils

foient de niveau avec

la

ligr.~

de J:l'ation, plus haut ou. plus bas , acccellibles ou

jn~cceffibles

, fur leu,rs propres plans , ou

fur

celui

de )'horizon.

II

ne peut qu'erre utile aux ingfoieurs

&

aux arpenteurs dans

les

differcntes operations qu'ils

font obliges de faire ; vu que par le moy"n de l'aJ:

timetre, de !'index d'elevation

&

des aurres parties mobi–

les de l'infl:rument, on peut determiner la valeur des co–

tes

&

des angles droits ou obliques avec affez d'exacti–

tude , fans

le fecours du cakul

&

des tables done

on ne peur fe pafier lorfqu'on fe fert d'infl:rumens gra–

dues.

Les

ingfoieurs ,

fur.tour peuvent

l'emplo¥cr

pour conno!tre la di!l:ance ol\

ils

font

d'une place,

&

pour ele"ver leurs batteries ' fans

ecre

obliges d'al–

ler reconnoitre

le

ttrrein, cu de s'exporcr au feu

de

l'en nemi. Son utiliu! dans l'arpentage confirle en ce

qu'on connolt par fon moyen)'elevation au la chute per–

pendiculaire d'un rerrein, l'hypothenufe

&

la bafe fans le

fecours du calcul

1

en ltn mot, cet infhument

a

le

double avantage de facil iter le toife

d~s

arbres, de

meme que

!es

operations du genie:

&

de l'arpentage.

Rcnvois

po11r la ./igtire

file~

ci-dejfas

/1.

Demi-cercle.

B.

Son diamctre.

C.

Altimetre.

D.

La corde.

E.

Le rayon.

F.

Index d'elevation.

G.

Petit demi-cercle de l'altimetre:

H.

Appuis de l'altimerre.

J.

Vis qui fert

a

ava

0

cer &

:i

reculer le

rayon;

-

K.

Piece qui le contient

en

place,

L .

Le plomb.

M.

Traverfe

de

la piece coulante.

N.

L'axe.

O. Clef de la vis.

P.

Piece coulamc. ·

~

Bras mobile.

R .

Alidadc qui porte le telefcope.

S.

Petits arcs qui fervent

a

donncr

a

la

partie

de

la piece coulanre

&

a

!'index horizontal

la

- pofition qu'on veur.

<J'.

Petit quart de cercle de l'alidade. (

V)

§

DENIA,

(

G'iogr. )

ville d'Efpagne..... vis-ii-vis

l'ile

d'Yrica.

DiEJio1m.

1·aif.

des Sciences

&c.

tom

JP,

png.

754; Jirez

!vice. ( C.

)

·

.

DENOUEMENT,

1:

1t1.

(Belln-Letres. Paijie.)

J'at

dir quc' dans le poeme epiql1e & drai:nariquc , l'altion

etoit un probleme,

&

!'incident qui rffout ce pro·

bleme , c::!l:

cc qu'on appelle

deno11emmt.

Tamot cet

incident vient du dehors , cantor ii nair du fond de

['aCtion meme, & refnlte du cl1oc des intfrCtS

OU

des

paffions qui forment

le

nceud de !'intrigue, ·

Dans la trag6die, on a dj!l:ingue plu{ie1m forces

de

dinouemcns ,

felon que la tragedie etoit pathi'cique

OU

morale'

&

qu'elk etoi' fi mple Oll

impl~i.;c

Po r