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D
A'
P
rieur t cette
daphn! {e
mulciplie par fes baies
&
(e
cul
tive comme Jes efpeces 4,
5 t&
6 ,;
elle a pollr;rraci ..
11e
un feul pivot ou navec qui ne fouffre
pas
d'etre>
clifoontinue ' ni meme
d'~trc
degarni de rnrre \ ainfil la
precaution d'en planter la baie ou dans des pors
QU'
dans ks lieux ou l'on veut fixer l'arbull:e, ell: abfolu–
ment necelfaire
a
l'egard de i:enc:
~fpece.
C'ell: par
c1i
moyen qui: nous l'avons etablii:
a
Colombe> oli ella
commenci;
3
s'acclimater ; fan ufage en 111edecine d6it
encourager
fa
culture. No!Js allons rendrc: compte
en
peu de mots des proprietiis de cette plante.
.
II
foroit difficile de fuivre
!'auteur de
l'
E.f!ai
Jitr
/'ufage
&
!es (jfets du garou
(
M. le Roi )
,.a
travers
ious
J~s derail~
dans lcfquels
il
a cru devoir entrer
pour
eclair~r
ks praticiens ,
&
mettre dans."le plus
grand jour les 11vantages du
r~mede
dont
011
Joi doit
la connoiffancc: ; ii nous fuffit de prffenter
fes
princj-
paux rffuhars.
•
:
Urie des premieres obfervations qu'on ait 'fniteq
eft
que le corps animal
fe
delivre fouvent d'une humem
vicieurc par qudque ecoulemenc fponrane qui epure
la ma!fe dµ fang
&
retablit l'nquili bre entre !es
H–
qu ides
&
!es tolides
l
ii etoit fimplc qu'on chernh-a!
a
fuppleer ce precede de la nature, en procuranc aux
malades ces ecoulcmens falucaires , done le vieillard d<f
Cos recommaride
fingulierement l'µfagc dans nombrC!
de cas. .
·
Mais
ii
et\: ph1fieurs moyens do !es pr.atiquer ,,
&
ces moyens font differens par la maniere dont •1ils agif.
fent : Jes Gautc:res forment IJtle folution de continui.te
qui etablit \'irritation.
l'engorgem~nt
&
erifuite1:1a fop–
puration que le poicls qu'on
y
iotroduit,
Viuq ea
fe
gonflant , augmenrer par la preffion ; mais au· bout
d'un coertain terns les chairs des parois intt!.ricures de.
vcnant fonguepfes, ne font plus guere fufceptibles•df!
cornmuniquer ;tu loin le rnouvement qu'elles on
re•
~u
1
Jes P!Jteres. agifTent done avec beaucoup 1de )en•
teur ; ii
e{\:
difficile d'imaginer que leur fupputation
ne
fair pas firnplement locale,
& ,
leur focomn:iadice
efl
tres-grandi:; a l'egard des mouchos cantharides·,
ii
ell: prouve que !curs partiCls inregrenres extremllment
atten uees
p~!fent
dans l!l m<1ffc du fang
0\1
trap •fou–
vent
ell~s
fonr du ravage ; quelquefois elles -affi::Cl:ent
la veffie
&
caufent des retentions d'urine: l'ecorce du
garou produit de meilleurs effets
&
di:
exempt
de
taus ces inc;onyeniens ;
fa
maniere d'agir cf\: de de–
depouiller les hllmeurs vicieufes
&.
c!e debarraffer .des
humeurs furabondantes ; c'ell: ce quc: norre autc;ur
ex.
prime par le nouveau verbe
(;;U/(r.
.
Cet exutoire n'a pas un appareil
~ufli
dff11greable
que Jes cauteres
&
les efcarro1iques ; aprils avoir fait
macerer l'ecori:e du garou dans le vinaigre, ce qui no
fe
pratique que pour !es peux premier(:s fois , on en
detache un morceau
lar~c
de fix
it
huit lignes
&
long
d'un poucc: ; on le place fur la partie exteric!.]re du
bras au bas
clU
mufcle delco'ide
OU
fur la jall)be,
a
l;i
partie fuperieure interne; on le recouvre d'\ine fe\lille
de Jierre,
&
qn met par-1;kfTys uni; <;on;prdfo qu'on
a!fujettit par une bande.
Da11s les pn;miers terns , on renouvelk l'ecorce fair
&
macin; mais quand l'exution ell: erablie, on ne la
change plus qlJ'une fois en vingt-quatre heures; dans
la
fu ite on fe contente d'en mettre d'un jour
a
l'au–
tre '
&
on lai!fe meme quelquefois de plus grands
intervall6s
1
ces exuroires ne forment 11i plaies ni ex–
cavatioqs, pourvu qu'on les promene d'un endroit
~
un autre
1
on
n'apper~oit
qu'une rougeur circonfcrite,
proportionriee
a
l'etendue de la feuillo de Jierre qui
recouvre l'ecqrce; on peut dire en general qu'ils font
nccefTaires dans tous les cas ou les cauteres- potentiels
font indiques , ainfi que les fetons, les ventoufes fca.
rifiees ' Jes veficatoires
~
dans ceux ou
ii con vient
de procurer une metaQ:afe
falut~jre
,
OU
d'en evi(er
une dangereufe.
II
a paru dans la pratique qu'il n'ell: pas a11ffi dan–
eereux de qi>itter le garou) une fois qu'9n (;roit po!J;
DAT
voir s'en palrer , qu'il l'ell: de fermer toute autrl'voie
artifidelle d'ecoulement hurnoral ;
tou~efois
lorfqu'on
a
fupprime cblle-ci '
ii nc:
faut
pas negliger les pur–
gatifs reitcres
&
une diminution tonfiderable dans la
quantite des alimens ' jufqu'a ce qu'il fe
foit etabli
un nouvel ordre 'dans . la di!l:ribution des liquid.es.
La
dapbn/ nP.
9
croit naturellement au cap de
Bon~
ne.Efperance ; ainCi
el
le ne peut foblifl:er en plelnc
te.m: clans
le~
pays occidentaux
&
feptc;mrionaux de
l'Europe. On a meme beaucoup de pe1ne
a
la
con~
ferver dans le.s bonnes ferres.
L'efpece
11°. 10
habite Jes pays licues le long de
la mer Noire
1
el
le
eft extri:memcnt rare·. (
M.
le
Ba:
ron
or: TscHouo1. )
· DAPHNEPHORIQUE, (
Muf. des anc.)
hymne
des Grecs chantee par des vierges , pendant que le$
pretres portoient dt!s
lauriers au temple d'
A
polt:on:
Cetre ceremonie avoit lieu en Beatie taus
Jes
neuf ans.
L a
:daphniphoYique
'etoit du nombre des chanfons ap.
pdlees
partbinies. /loyez
ce mot dans
le
Ditl.
raif.
du
Sci~11[,es
·
&c. (
F. D.
C. )
'
• §
DA
PIFER , .•.' , .
'Ce titre eloit un nom de di:
gnitl
& ·
d'
of/ice 9ue
l'
et>lpereur de , Conjla111i11ople confira
a11
czar
de
Ruf!ie:
ii falloit denner le nom
dt
cet. em–
pereur de Conflantinople
&
de ce czar de Ruffie.
Cetre
charge itoit la pref!liere de la maifan de nos rois,
&
Jes
pojfeJ!etlrs jig11'oient
ii
1011/es !es charges
:
on deyoit dire
a
'touw !es cbartres. Let/ref
fur
l'Encyclopidie.
·
OARDANUS,
( Myth.)
tils de Jupiter
&
d'Ele~
Cl:re , unc des lilies'
cl;
Atl~s,
naquit
a
Corinthe, ville
de· Tyrrhenie ou Tokane , quoiqu'il file origiRaire
d'Arcadie felon Diodorei Un deluge arrive de ·fon
tern~
en ce pays-la, l'ayant oblige d'en fortir, ii
·re
tranf~
planta ·dar1s une ile de Thrace, appellee <leputs
s~~
mot.brace;
1fol1
ii fortit encore pour aller en Phryg1e
oii
ii
r
epo.ura la tille du roi -Teucer ,
&
Jui .fucceda
dans, fan royaume.
II
batit .au pied du mont
Id~
une
ville qu'il•appella de fon nom
Dardanie ,
&
qut
fut
la- celc:brc Tr9yes. Son regnt fut long
&
heureux ,
&
-apres
fa
rt1ort fes fujets reconnoifTans le mironfau nom1.
bre des i011morte1s.
(
t)
., ' DARKING, (
Geogr.•)
villa d'Angleterre, dans
111
province
·de
Surrey,,· far la petite rivierc d¢ ·Mole,
&
au voifinage de Boxhill,
c~lline
fameufe par la quan•
tire de .b!Jis-dont elle cfl:, couverte,
&
par ks beaux
points de vue qui fe prffentent depuis
(on
fommet.
Au jugement des medecins, cette ville re(pirc le. meil–
leur air de. l'Angleterre. Les anciens Romains
y
av'o1t:nt
un etablifTement confideFable,
&
!'on
y
trouve enco–
re de· refies de l'un de leur grands chem1ns .paves
&
cimentes. Taus les environs de
Darking
font rians •
fertiles
&
bien cultives. L'on
y
fait un \'$rand com–
merce de gf>ains
&
de viCl:uailles ;
&
ii n'ef\: point
de foires clans le royaume ou ii fe ·vende a.utant d'a–
gneaux qu'aux fiennes.
Lo11g.
17. 15.
lat.
51. 18.
(t)
DARLINGTON, (
Giogr.)
bonne ville d'Angle–
.rerre , dans l'eve(:he de Durh<1m, fur la riviere de
Skerne , proche des trois cavernes fameufes , appel–
lees
bejl
ke/t!es , chauderom d'e11fe1· ,
que l'on croir
s'~·
tre formees
a
la fuite d'un trernblement de terre' mal5
done le commun peuple
ne
parle qu'avcc effroi .
& ,
menfonge.
II
fe tient dans cette ville de bonncs
~on·7s
&
de grns marches
1
il
y
a une belle eglife , J3d1s
collegiale' une ecole publique bien reglee,
&
un pa–
lais epifcopal qui tombe
en
ruines.
Long.
16.
20.
lat.
54·
30.
(
D. G.
)
.
DARZ, (
Geogr.)
prefqu'ilc de la mer Balttque ,
fur les cotes de la .Pomeranie Suedaife
&
du Meck–
Jenbourg, au nord-oudl: de Stralfund.
~~Ile
con_tient
plufieurs grands villages
&
metairie~
•• qui ant
pm
la
place des maifons dt! chalfo que les anciens dues de
P omeranie
y
renoienc aucrefois; enforte qu'a \'honneur
des rems 'l110dernes , c'eft un des lieux de !'Europe ou
!'agriculture s'ef\: ckvec for ks ruines de. la venerie.
(D.
G.)
·
.
*
§
DA
TE .....
Lifez
~:lans ~et
article
//111)'de11111s
au
lieu d'
/1111ido11i11s.