CEN
prendre la
~ourpre;
on Iui do-nna ,
par
derilion,
le
fornom
de
Claud111s,
a
caufe qu'une bldfore
re~ue
dans
la guerre de Perfe, l'avoir rcndu boireux ; ii ne put
fopponer cette railkrie qui lui fit ufer de feverite en–
ven ks faldats; plufieurs furenc punis: cette faldate–
(que. accourumee
a
nc voir que leur egal dans leur
maitre qui, en elfot, etoit leur ouvrage, Jlalfaffinerent
dans un age fort avanoe. On grava
cem:
eprtaphe-fur
fon
c{otnbeau :
-
I
'
J
Felix ad omnia
,
iHfelici/Jimus imperator.
(
<['
-N. )–
CENTON
1
SER,
v.
n. (
terme de Plai11-cha11t. )
C'elli
compofcr un chant de traits recueillis
&
arranges pour
b
melodic qu'on .: vue. Cette maniac de compolcr
n'elt pas de !'invention des
fymphoniltes
mm.lt:rnes ,
puifque, felon l'abbe le Beuf, S. G regoire lui-mcme
a
centomft.
(
S)
CENTRE OEMr-crncuLAIRE,
(
/J11atomie.)
mauvais
horn qu'il faud roit changer , le mot de
wllre
ne de-
. "ant fe dire que d'un point. On pourroit l'appeller
l'nrc mCd11llaire;
c'ef\: un cordon medullaire, applati,
qui fuit l'intervalle du corps canncle
&
de la couche
du nerf optiq1Je,
&
qui pre!Te c.ontre
J'e
co·rps can–
nclc unc veine principalcr dece corps. Cc cordon fe ter-
. mine dans la corne delcendante du ventricule fuperieur;
ii
avance environ un pouce,
&
fin it par plufieurs fibres
medullaires qui n:ntrent dans la fubl.l:ance du cerveau ,
&rrier<! &·fou& Ja .couch11 du nerf optique. Le terme
ancerieur de cc cordon ell: partage en plufieurs fibres;
ii
fe
joint
a
la commilrure anterieure du cerveau, au
p1licr ahterieur de la voute,
&
au cerveau meme fems
le corps calleux.
II
re~oit
un filer meJ ullaire de la
ligne blanche de la couche optique. ·willis
&
Vkuf–
fons l'ont connu,
&
ii a echappe
a
Winflow.
(Fl. D.
G.)
C ENTRE
de pre/Jim da11s Its jiuideJ,
(
Phyf)
On en
tend par ce centre un point tel , que
Ii
on y reunif–
foit
route la preillon qu'un fluide exercc contre un
plan, )'effort qu'il fouiiendroit feroit precifement le
meme, que lorfquc: la preillon
fo
rrouve inegalemenc
di!l:ribuee dans couce fan 6tendue, comme elle l'efl:
en
eff~c,
VO)'ez
PRess10N ,
Diel. raif.
&c:
Oll
bien c'ef\:
un point auquc:I,
ft
on appliqQoit 1,1ne force egale
&
oppofee
a
la j}reffion, tout demeureroit en equilibre
>
&
ces deux forces fe fouciendroient muruellement.
Loi du cmlro de prejfion.
Si on prolonge un plan pro–
pofe , j ufqu'a ce qu'il rencontre la fuperficie de l'eau
aum prolongee. s'il ell: necelfaire'
&
qu'on regarde
la commune fetlion comme ]'axe de fufpen.lion de ce
plan, )e
(Cll/re
d'ofci!lation
OU
de percuffion de
CO
plan, qu'on imagine tourner autour de 1'axe, fera le
ce11tre de prejfion
cherche.
Suppofant done un plan, comme batardeau , ou la
digue de quelqu'erang, qui ait
20
pied~
de long fur
12
de haut , dont on veuille eonnolcre le
ce11tre de
preflio11
&
quelle puillance ii faudroit
y
appliquer pour–
fourenir l'elfort de l'eau: on fait que le
centre
d'ofcil–
larion d'un tel plan
di:
aux dcux tiers de
fa
hauteur
en comptant depuis la furface de l'eau qu'on
fuppof~
monter jufqu'au-de!Tus du plan. Or
la preffion de
l'eau,
fur
un tel plan ,
fe
trouve en multipliant l'aire
du plan, qui er!
240,
par l'abailrement de fon
•entre
de gravice au-de!Tous de la furface de l'eau, qui eft
ici de
6
pieds; on aura done un vol
urn~
d'eau de
1440
pieds cubes , qui pefent environ
9 1440
liY. Par eon–
·lequent,
{i
on applique
aegale diftance des deux
ex–
trcmites du plan,
&
a
8
pieds.dufommet, une puir–
fance pcrpendiculaire a u plan,
&equivalence au poids
que nous venons de trouver, elle fauciendra la preillon
q ue \'eau exerce concre le plan.
//oyez
/es
lefOllS
de·
Ph)fique t>tpErimmtale
de Cores,
lmduites de l'Angloi1
par M. le Monnier. (].)
§
CENTRER
un verre,
(
Lu11et.
)
II
y
a encore
qudques aucres moyens de
csntrer
Jes verres
~
ii
)'on
expofc au folci\ un objecbf convexe des deux
cot~s
&
qu'on faire reflecl1i• !'image du fo.leil for les
obje~
<fome
JI~
·
C E N
273
voilins; on voit deux images : la plus vive doit etre
au
centre
de celle qui cit la plus grantle
&
la p1us
pale;
Ii
elles ne font pas exaClcmenc concentriqu·es ,
c'efl: une preuve qt1e le verre
cit
mal
ce111ri;
on
eut
alors
pr~ndre
un cercle de carton qui foit ouvert cir–
culairement,
&
le promener fur
l'objeaif juCqu'a ce
q ue l'ouverture tombe fur une partie de verre qui fait
ce11tde,
&
l'on fc fervira feulemenc de cette partie de
l'objeCl:if :
IC'
foyer de reflexion de la furface concave
ayant le meme axe que le foyer de refle-xion de la fur.
face convexe, on ell: sur que le verre
dt
bien
cen1ri.
Si l'on place un objeClif
a
l'cxtremite d'un tube
bien rond,
&
qu'on faire faire au tube un demi-tour
fur fun axe en rcgardant un objet terrcll:re, l'objet
ne doit pas changer de place ; ii paroitra toiljours au
meme point des fils du reticule,
{i
l'objeCl:if eft
cen–
tre ;
s'il ne !'ell: pas, on le
fcellera avec de la cire
molle au bout d' un tube plus etroic que le verre , de
maniere qu'il puilfe chaf!ger de place; on fera tour–
ner le tube en donnant fucceffivement differences fitua-·
tions au verre fur
le
tube,
&
!'on verra celle qui efl: '
necelraire pour que la portion du verre , qui repond
a
l'ouverture du wbe, fa!Te un objectif bien
cmtri: .
ce fera la partie du verre dont
ii
faudra fe fr_rvir.
La parallaxe oprique dont
M.
Bouguer a beaucoup
parle clans fan livre
De la figure de la terre ,
lui four- '
nilroit un troifieme moyen de
centrer
fa
Junette. On
pninte fur un objet fort cclatant,
&
ayant fixe la lu- '
nette dans une fituation invariable, on enfonce l'ocu–
laire autant qu'il e!t poillble, fans ce!Ter d'appercevoir .
l'6bjet; on le retire enfuire aucant qu'on le peut , tou–
j oms fans que la Junette varie. Si dans ce mouvcment
de l'oculaire, l'objet que l'on regarde paroit tO\ijours
fur le milieu des fi ls,
&
que la parallaxe optique
fc
faire autant d'un cote que de l'autre, on
dt
alfore
que le verre eft bic:n
centre;
car les demi: images que
l'on voit clans ces deux fituations, etant necelrairement
fur l'axe optique principal, ne peuvent ctre
routes
deux fur le milieu de la lunette ,
a
m'oins que l'axe .
optique ne concoure avec
le rayon moyen ou
avec~
l'axe du cone de lumicre que donne la Junette. Bou- ·
guer,
Figure de
la
terrc, pog.
2 12. (
M .
o'E
LA
LANQE.'.)
CEON,
(
Mujiq."'des anc.
)
Athfoee <lit, d'apres
Arill:oxene, qu'Hyagnide le Prygien, avoit invente
des chanfons nommees
Ceon
&
Babys.
Pol·
BAnvs,
(
Mujiq. des anc.
)
Suppl.
(
F. D.
C.)
· CEPHALANTHE,
(Bot.)
en
Latin
cepha!a11th11s,
en
Anglois ,
bu/Ion-wood.
Cara8er4 genlriq11e.
· Un
grand nombre
de
fleurs monopecales font
raf.
femblees en boule : chaque fieur
a.
ion calice
&
fan
petale en tube, echancres par les bards en quatre par–
ties. L 'embryon ell: cnvironne de <ijUatre etamines
&
furmopte d'un ftyle qui excede de beaucoup le peta–
le; cet enbryon prend la forme d'une capfule glohu–
kufe
&
velue qui rcnferme une ou deux fcmences
oblongues
&
anguleufes ; ces capfules fe grouppent
ell boulc fur un axe commun.
Efpem.
I.
Cephalant!:Je
a
feuilles oppofees trois
a
trois.
Cephala11thus folii.s op.pojitis ltrnifque.
FloT.
/lirg.
15.'
Bmton tree,
'&c.
Virginia button-lree.
2..
Cephalanthe
a feuilles oppoCees.
CephalatJthus foliis. oppojitis. Flor.
Zeyl. 53.
.lifrfra button-Ira·.
Le
cepbfllrmthe
de
ta
premiere tfpece
fe
leve tout'
au plus
a
foe ou fept pieds de haut; fes rameaux
&
fes feuilles nait:rent oppofces; les feuill« font o.vales •
enticres
&
pointues • foutenues par une
ne~vure
lon–
gitudinale trcs-robu!l:e ; l'ecorce- eft litre
&
d'un brun
rougeatre.
Cec arbufi:e n'e!l: p;is des plus
aif~3.~lever ;.
il
naint