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ont

jotti

de

ee jour de

~4

heu.res que·t•on··doil!

atoi'r

daos certe

z.Me

au folllice d'été;.

&

la longueur des.

'jours compenfe tellemeM le peu de·. chaleur direéle

.du

fqleiJ~,

que l'étt!

y-

~tl

fort chaud

&

f.ort

in

eom–

mode.

U

De ch,ofe bien t1nguliere

,__c'~ll q~~e

J.es

Hol–

landois qui ñrent, il y a environ

Ifo

ans, un vayage

a

la

nouvelle. Z.emhle oU. its pdlerel)t

l'hi<~er,

&

ou

ils

~ureot

plufieurs nuits de fuice, rev·irent

te.·

fol~.il

quinze iours plur6t qu'ii<S n.'auroient dd. le FCvl>ir eu

égard

a

la latitude ou ils lffoient'

lL

n'y. •

pa~

d'ap–

,arence qu'ils fe foient trampés dans

le

cat.cul du

jour.

comme

i~

ferc;üt na.t.urct

de

le croire

a

cauf

e

.des nuits con.fécu&ives qu' i-ls avoi" nt pa(:l.ées; car ou–

rre que leur j.ournal p<Moi-c

fon.

ené.\1-

&

daJé

jour•

par-jou

r, iLs re-vwenr- le foleil un jGur q,u'il devoit

arriv.er

• fuiva.rlt les éphém.érides .. une

oc~ultation

d'éto

iles par la

lnne,

laquelle arriva etfe&ivtment ce

jour-la.

ti

paroi~

diiftcile d'a,ttribuer ce

ph.~nomene

a

l'effi!t des refra,é\ions .. qui fomble

ne

dr~voir

pas

•ere alllez..grand pour accélécer la venue du

~our

d'unc

quancicé f¡. conli:Mrable; enfin. c'eí\ un. fait que le$

'Philofo.phes

&

les :tllronomes n'ont pas

en~ore

trop

.bien expliqu6.

1/~z: J~ua.,

Nu.r,

CouCHER,

Lt:•

•aa,

&&.

C.hAm.bers..

·

1

·

ZO.'iB, (

Gíog.

r~~o.d.).

on. nomme

z.D1fet~

en

g~o-'

graphie

,

des bandes' ou ceintures de la ter11e, ter–

min~es p~r

deux cercles paraUeles tAtt'eux favoir p¡¡r

les

deu.x

cer~les

poi-ai

res

&

par les deux

ropiques.

ZfiiJI

el\

un

mor

gre~~:

q.ui

f¡gnitie

&eintun. b111llil;

&

c'ell

de

certe maniere

que

les

g~ograpbes

ont divifé

Ja furf

ace du globe cerreftre

p~¡r

·rappore ¡au ciel.

.

D.ll

moovement annuel

&

diurne

Qe ,.

terre

ré–

fu

lte une divi(ion de

11

fprface de la terre en clnq

parties q.u'on a.ppelle

zon~ .

Comme le to lei_l

~écrit

par

fun.

mouvement une ligne appellée

l&ltptlftle,

qui coupe l'équateur en deux points opp0fés ,

faic

IJoe déclinai!'on de

l.J

degrés

JO

minuces ,

il

doit

né–

_cellairem.en.t

~tre

tt1nr6t plus pres •.

&

rant&t plus é·

loi.gaé de l'équateur: c:e qui f¿ir le cba•lgement des

faifons,,

&.

occ-afionne la chaleur, le (roid, la pltJie,

le vent dans les lieux par

ou

il palle.

. La

furface de la terre. entre les deux tropiques fe

nomm~

Z.IIIP.

torrUú.

Celles qui font entre les

pol~s

&

les cercles polaires.

[Qflt

les deux

zot~es

glaciales¡

&

celles qui fe rrouveu& entre les deux cercles

pol ~ ires

&

les rropiques. font

appell~es

les deux

Z.SIIts

tl!fll·

pír¡er

.'

ce

qui fait en ra ut cinq

ZQJtes

.

Les lieux dool la LaüGude el\ moiodre que

2.3

de–

gres 1o

minutes~

font fous la

Z/111#

torride. S'ils funt

précifCfment

a

:13

dl!grés

JO

minutes, ils font fous les

tropiques

OU

a

l'extréotit4'!

~e

la

Z DIII!'

torrido.

~UX

qui onr plus de

11

degrés

JO

minutes de

l~ricu<Je

Jnats

moi9s de

66

degrés 30 minutes • font tous les

ZMMi

tempérl!es . Ceux qui ane précifément

66

de·

grés ¡o minutes de latrrude

~

fanr

a

l'extrémlté de

Ja

zon1

rempérée;

&

enñn

s' ils ont plus de latitude

1

ils .tQnt titués fous

13

ZDIU

glacial e.

11

e!l

aiíé

de- calculer la largeur

&:

la quaútité d6 ·

chaque

z.otll

en milles ou en toute autre mefure

conoue.

·

La largeur de la

z.ont

torride ell de

-47

de~rés

c'ell•

a.dire

2.3

degrés

JO

minu~e-s

de chaque c6 té de l'é•

c:¡uateur • La largeur de chaqul!

zene

tempérée ell de

43 degrés ,

&

celle des deux

zones

glaciales ell de

-47

de~rés:

ces degrés réciuirs en mili es,

a

compcer

.JS

mil les

d'

Allemagqe pour un degré, donneront

JOS

milies pour la largeur de la

¡¡one

torride.

6_.S

milles pour chaque

zoNI!'

tempérée

1

&

3S l-

milles

.!.

;pour

e

ha

que

zon1

gfaciale.

. On peut c" npotcre la furface de chacune par cette

p.rop.ortion tirée de la géamétrie; comme le finus de

90

degrés

Ioo.ooo·

eíl au

fious

de

23

degrés

&

demi,

favoir

3987s,

de

meme fa moirié de la fu rfAce

de

la

terre qu'on

a

trouv¿e t!cre

-4639090.

milles quarrés,

eft

a

la fuperficie de la mo icié de la

ztme

torride.

favoir

I

849837

milies quarrés;

&

par con féqueot la

{urface de

ro

ute fa

zone

torride ell: 1e

36996.74

milies.

Enfuite comme

tour

le únus

Iooooo

ell

1

la dHfé–

r ence des finus de

23

degrés

30

minutes,

&

66

de–

grés

30

minutes

s

183

r,

de

m~me

la moitié de la fur-

1ace de Ja terre

Oll

-4639090

miJJes quarrés e(\

a

la

furface d'ul\e des

zones

tempérées,

24044117

milies

quarrés. Si

d~,nc

on retr11nche la furface de la DJOi–

ti~

de la

"2;ontt

toJ;ride,

&

celfe de fa

zon.1

tempérte,

de la moitit' de la furface de la terre, il ne

reller~

plus qYe la

furfac~

d'une des

z;onu

glaciales

384766 .

UJilles

quarrés. Quelques a(lronomes foot

d'avi&

que

.

,

7'olflt.

_

XP

Jl.

·

1

--~--

ZON

la ,déclina.ifo_n

de

l'écfiptique n'eA: pas toujours la

ml- .

me,

&

qu:amfi

~~

Jargeur des

Z OMU

n'eft

pu

toujour1

égale!

ma•~.

la d1fférence

~11:

perite;

&

Tycho-Brah~ ,

doutOit qu 1l

y

en efit aucune; ainfi cela

ne

vant pas

la peine d'y faire a-ttention .

111

nous importe d_avantage

d'ind~quer

les_principa–

les caufe• qu1 conrnbuenr le plus

a

former la lumie–

re,

la

chal~ur,

le froid, les pluie&

&

les au

tres

m¿-.

t~ores'

&

a

les entrerenir dan• les .differerlteli

zones; .

voici done ces caufes.

.

I".

L'obliqaicé plus ou moins grande, ou la per·

pendiculal'ité avec laquelle les rayons tombent fur le

li eu .

La

dern iere fait la plus grande chaleur,

~

les

deux autres caufent plus

o

u moins de chaleur.

a

pro•.

portian de leur obl i<JUité.•

2°.

La du rée du foleil fur l'horifon du lieu.

¡

0 •

La

~épreffion

plus ou moins grande du foleil

fous l'honfon pendanr

ta ·

nuit:

ce

qui donne plus ou

moins

~~

fumiere

&

de chaleur, de pluies , de nuées

épaiíles,

&c.

d'ou réfulre un crépufcule plus long oLÍ

plus court.

.

_.o.

Le plus ou moins de tem5 que la tune rene:

fur l'horifon ou delfoliS, fon élévation plus ou moimi

,grande defius l'horifon, ou fa dépreffion au-delfous :

. s

0 •

Les mers

&

les

lacs

.~oifios:

c'ell: de-ta que

v1ennent lt plus grande part1e des vapeurs humiiJes

de l'air; d'ailleurs, la mer· ne réftéchit par les rayoniJ

avec tant

~e

.force que la rerre.

'

',

6°:

La fi1uation des lieux; car le foleil influe fur les

montagnes ditléremment que fur les yallées. Sóuient_

lea monra¡nes .emplchent les rayons d'arriver jufqu•,

aux vallécs

:.

ce qui artJre auffi

a

elles en quelque for•

te

l~s

va¡>eurs , De-la vient que les montagaes. chao·

gent les fairons des lieux voifins, caufent la c;haleur •

la pluie,

&&.

ce qui n'arriveroit pas, fi

les

mon~a­

gnes ne

s'y

renconrroiellt

ó

t

70.

Le& veots,

&

fur-tout ceux .qui fonr génér$Uit

&

· r~gl~s.

Ainfi les vents

r~glés

de l'efl.temperent la

chaleur de la canicule;

&

fous la

zo11e

torriJe le vené

gl!néral ,

&

fur·tout les vents d'eft au Pérou;

y

cau–

fent une chaleur modérée; tandi5 qu'i l'ouell de

1'

A–

frique on fent une chafeur violente ; car le velft gé..

néral n'ell pas fi fenfibfe dans ces lieux.

Les ·

venu

de nord

(on~

froids

&

fecs. Les vents

du

midi font

chauds

&

humide.s •

t

sv.

Enfin les nuages

&

la pluie

diminuen~

la

111..

miere

&

la chaleur.

.

Sous la

ZJ(Int

tempérée

&

la

zent

glaciale, les qua–

tre faifons célell:es font prefque de la

m~me

longueur

¡

mais fous la tarride

elles

tont inégale-s; la

m~me

fai.

fon

y

ell difieren te, fe Ion les pay5. '

.

Dans lcrs lieux fitués fous cette

zoflt

le foleil

ap...

prochc; du

Z~·llith

¡}

midi; mais

a

minuit

i1

en efl fort

~loigné

fous l' horifon; les lieux y fone prefque daos

le milieu de l'ombre de

la

terre,

&

les rayons du

fo–

leil

o'éclairen~

ni

n~échau1fent

l'air.

'

Sous la

zoue

gl.1ciale, comme le foleil ell fort loin

du ,zénlth' meme

a

mi di'

il

ne

s'~loigae

pas beaucoup

(obs l'horifon penddnt la nuit,

&

eavoie daniJ l'air

par ri!flexion pluiieun rayons.

t

Sous la

zon1

tempérée. le fole"

~11:

A

une dillanee

ordiaaire

du

zénith

¡}

midi ,

&

a

minuit il efl llfiez

avanc~

fous l'h!lrifen en hivr.r: mais

en

été

i1

envoie

dan5 l'air quelques rayons par réflexion.

Daos les lieux de· la

zone

rorride, le ·

er~pufcule

el\ le. plus court;

il

eíl le plus long fous la

zo111

gla,.

ciale;

&

fous la

zotrt

tempérée

H

tiene un milieu en-:-

tre les deux .

.

Sous l'équateur

&

dans les lieux voifins, le cré–

pufculi ell environ d'une heure; mais l'expérience

fait

voi~

qu'il ne dure qu'une demi-heure

ou

Qn peo

plus • paree que l'air

y

ell trop groffier

&

trop

has

poar former un

crépuf~ule

.\

18

áegrés de dépreffioo

iJu foleil fous l!harifan. Sous la

zont

glaciale le cré–

pufcule dure quelques jours, quand le foleil eft

eB–

core faus l'borifon. Sous la

ZQ111'

tempérée, le

crér.uf–

cule dure troi>. quacre, cinq ou

fir

heures.

& m

~

me

taute· la nuie_ en c:ertains lieox pendanc l'été, fefon

que ces lieux) font plus ou moin5 proche de la

za,_

glaciale.

.

C'en ell aflez fur les

zoner

en géni!ral

~

nous

déYe–

lopperons fous chacune les dérails particuliers qui les

concernent,

&

ces détails feronc étenf1us . Ainfi

Voy..

ZoNE TORRID!!, ZoNES GLACIALES, ZONES n :MPí–

R~I!:S .

(Le Chevalier

DP. ].AvcovRr.)

ZoNE TOllRlDE, (

G:og. mod.

J

Cecte

z one·

eil

cer–

min~e.

par lc:s deux cercles tropiqoes,

&

le rrouve

entre les deur

z,on'~ tempér~es

·~quateur

la di1Cife

Kkkk

~

·

en

' '

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,

.

'