ZOD
trou
6es
do cems d' H ypparque, &
(lU
elles
ont
I:J illé
fes mc!mes noms qu'on eouferve encore
aujourd'~ur.
Pour les di rbngue r,
on
appclle les douze porrto ns
tsgales du
zotli•r¡ue
de
30
degrés chacune , les douze
1ignes
du
zoái11qfl1,
&
en
latín
ftg"" .
tmaflra,
&_les
douze
fi• •ure~
qur comprenucnr l::s crorles qur y écorent
autrefoi~,
mais qui fe
fonr avancécs
d'u~
(lgne fe
nornment les douze conlli!IIJcions du
zot/taqut , en
latín
jigtJa
fteJJI#II.
·
Les uoms des fignes du
zodiaqut
font de l'autiqui·
té
la plus recul ée ,
&
m~me,
ti nous en croyons
M.
r~bbé
Pluche, il s
on~
précédé l'ufage
de
l'lfcri~ure;
bien plus, il prérend que les noms impofés au11 dooze
íigoes ct<lel}es donnercnr lieo
a
invencer
Ja
Peioture
&
l'Ecrirure. On rrouvera lri prcuves de cette hy–
potnere úans le
JV. tol/le
du
fpeE/a< dt
Jp
,'l~tflr_t,
&
plu~ -au- long
eñcore dans le
J.
1(!111t
de 1
hiflorre
dfl
úti .
On ne
fa
uroir difconvcnir que fes conjeélu–
re3
oé
[pi
en~
extremen¡en; ingénieufes.
~
qu' elles
n'ayenr
m~me
au premie r coup-d'o::il un air de fim–
plicicé qui pl-air.
On
voic tkiQre
l'idol~cri~ ~
cqus
les immenfes dérails
d~ p.rin~ipes
fac¡les,
&
qui ré–
cJuifenr !'origine de routes les fuperllitions
~
de
tou:–
tes les
f~ bles
a
des ob(erya,tÍOI)S
p!lyftqiJ~S
faites d'a,.
bord pour les
~erojf)S
d
e l'homm~
& la
culture td~
J~
t!!rre , rn ais eni1-1ire n
¡éc.ou!lues a Ca)lfe des
figur!!~
{yrn~oliques ,
úonr e!les é
co1enr accomRagnées
~
cran(–
porcée5
a
de ~ ufag~s
[OUt
différ~ns.
Cepepdanr on a
propale 'da os divers
joU!O<I!J~ de~
pbjeélion$
a
M.
Pluch¡;: fur fon
hypoth~le,
que
l~s
réponfes
n~
pa–
roiílent pas avoir entíererr¡eqt lev!'!es. Cerraines con–
formités 1'avoient frappé,
&
elles font
effé él:iv~men~
frappanres , mais
il
~·a
défriché qu'une
tre~- pe~ite
partie d'un champ immenfe donr oo r¡e fauroit venir
i
bou~ a~ec
ces feuts prindpes. D'ailleurs ía fciesce
des
~rymologies
qui fait la principale
&
louvent Jluni'!'
que bafe de fes hypothefes' etl
fujett~
a
difflcul~é .
&
i~mplie
d'lquivoqoes.
·
.
Ainfi lorfqu'on dir qu'une éroile etl dans tel ou
eel
fi~n~
du
:J!Odiaqut,
On
n'en~~nd
p¡¡S par-la qu'elte
etl q;tn's la ·conltellarion qni pc.rre le
m~me
nom ,
ina¡s dllnS
' la partie du
zqdiaque
qui a !!';trdé
1
e nqm
d~
cecee c?nllellatioo.
t''!Y.e~
SwN¡!,
Eroq:.E_,
&c.
· M.
Caíhni a a ppellé
zodra9_11t
des
&omttts
uue gra)l–
de bande céletle q!le la plúparr
d~s
comece,s n'onr
pas pdllé. Cette bapde ell beaqcopp plus large que
le
zodillqtt~
des planetes, ·
&
renferme
l~s
coqllella–
t.ions d'Antinous, de Pega re, d' 1\ndromede, du Tau·
reau, d'Úrion , efe la Canicule, de 1' Hidre, du Cen–
raure, du Séorpion
&
du Sagirraire . Au relle,
QO
a
reconnu qu'il n'y
¡1
poinr úe'
zodit~qt~,
des
co[Jlet~s,
ces
CO.fP.S
~[311[
inditféremment
pÍ ,¡C~S
daos la Vafte
étendue des
cieu lf .
Voy~z
C uMETE .
Ch4mbtrs.
• ZooJAQ..UJZ, {
litt;r.
j
M.
PI~A c h e ,
aureur de
l'hi·
jloi.redt1 citl,
fm
remorner jufqu'av voi ti nage dudé·
rug e de Noé
&
juíqu'a u rems ou I'Egypre n'étoir
j:iornr · éncore !lapitée, l' inll iturion du
z(Jdiaque
fous,
la méme forme qu' il coriférve
~ujourd'
hui parmi
nous,
&
il
t~che
d'écablir
qu~
les premiers hommes
arrivés en Egypre y apporrereqt de la Chaldée le
{Jl~!ne
zo4_iag,ut,
doqr
!e~
Egypriens, les Grecs
~
les
Latins fe lonr fervis,
&
done uous qous fervons nous–
l!'c!mes . Comme il [emble
p~fer
ce príncipe pqur
tondemenr de
(on
fyfl~me
fur les al)nées égyp.tiennes
&
fur le s antiqoires· de I_' Egypte en ·généril, eri dé–
clar~nt d~avance
que s'il
y.
a quelque chofe · de foli·
de
~~n$.
fon ouvrage, il erí etl
redeva~le
a
cene ex
7
p!iqtio'n pu
zotliaq11e,
nopf croyons pouvoir · traQft
crire ici l'exa·men qu'en
a
fait M. de la Nau:ze.
Ma crobe cherchant les raifons de la dénomfnatipn
donn ée aux figfles du Cancer
6¡.
du
Capri~orne,
avoit
die qu 'a l'exemple df l'tcreyifJe qui ·
marc~e ~
· recu;
lons, le Soleil arrivé
~u·
Cancer rétrograd'e
&
def–
c~~d
obliquement;
&
de
l'exempl~
de la Chevre
e¡
u• e!"
~ro~tant
gagnf les hauteurs, le Soleil par ve:
nu au
C:~prrcorne
commence
a
reru!:>nter vers
no
u~.Sur ce plan d'analogie,
l ~écrivai 11
de
l '~ifloirt
du
ci.eii!ll~gin e
a
IQ~
fOUr la dénominatÍO(l
des
aucres lig
nes,&
JI
rr~ten~
q\le les infiicuteurs tJu
zodi11qN.t
Ollt
réel'l c
~l ~IJ[
voulu marq\}cr la fallan des agueaux pa{'
~ e 13~1•er ~
r
~quino~
e du
'printem~,
1' égalicé des
~ours
&
des nv rcs
P<!T
la Bala
nce ~l'équinoxe d'a!)·
t~mn e_,
le
ccm ~
de la moi(lon
p.trla Vierge tenant
ll"
é'p1 ,
le cems des pluies d'
hiverpar le Verfeau,
ainfi du relle.
·
·
·
·
· Or
com~e
les pluies n'ont point lieu en Ecrypte,
gue la mortl on s'y fait daos une (airan différelne de
~~~~~ o~ 1~ ~oleil
,eft
d~ns.
la Vierg(!
~
ª'
qu'~n
OQ .
Z 0 -D
mot l'ordre que les tignes eJCprrment n'ell pas celui
riu ·clima
e
~~~ pti~n_,
de- la
·~
infere
qu~
le
udillfiH
A'a point prrs nadbuce en Egypte, qu
11
y
1
l!tf
po
té
d'am~urs ,
q.u'il
a
éré
inv~nre
avanr
qu'il
y
e1ltcle
colonie égyptienne fur les bord dp
il; qoe
c:e fonr
leJi premi.ers babitans de
la Chaldée qui avanr
I~Ol'
difper6cm , oiJt donné au\:
ma iron~
.do
5oleil les ooms
qu'elles porr ent,
&
que les
1ignes
d'été,
par eran–
pie, forenr
~s-lors co~1me
ils
l 'oo~
été de,puis
&•E..
crt'vifle, le Lion , la
V
reí'ge , & les ugnes d
aOtOIIJne
la •al¡mc::, l.c
~corpiou,
le
Sagi ttaire, aiufi
da au..
tres.
Cette
idé~
parotc
a
M.
de la Nauze
tout-1-fait
in·
foutenable , paree que dans ces
te
m · réculés
qur re–
montenc au-moins
a
qiJ.Ure mille
lOS
.d'antiqui~
9
fa
cont~ell arion
de I'Ecreville é(pit dans les
fignts
da
prinrems, celle
d~
la
Balance dJns
les
fignes d't!tf,
celle da 'C:1pricorne dan¡ les iignes d'hiver.
C'el ce
qui eft démontré par
le
calcul du mouvement pro–
pre des éroiles
fixes,
qui, de
1
1
aveu de wus les Aftro–
nomes modernes , doit erre reglé fur le
pie!
d'
nvi–
ron
nn
degré de
tign~
en
71..
ans; par
exempl~,
pre•
ilOns la c.0nfiellarion
du
~élre,r
done la
dérnrert
f.
toile, celle de Jlextrémité de la queue, etl plus orieft..
tale de ,o degrés que le point cquinoxal ne
l'~tolt
en l'anné e
1740.
Les
so
degrés du mouvement
de
l'&!toile
a
71.
aus p¡Jr
ídeg~és
font trOÍb mrJfe
fit.
cens
ans, qui ·re
loor écoulés
dt~puis
que
l~équinoxe
a
commencé d'eoramer la conllellarion appellt!e aa.
jourd?hui
Bili6r.
ll
ne l'avoit done
pas
entam~
ed•
core il
y
a quatre milte ans,
~
par
conf~uent
elle
éroit alors daos les fig nes d'hiver •
Pendant le cours de ces quatre
mille
ans, les
~-·
toilc:s ont avancé de
ss
degrés par rapport
aux
équi–
noxes¡ d'otl. il fuir que les plé'iades' qui font partie
¡:le
la conllellation du Taureau
&
qui font prlffeere–
ment
A
H
degrés de l'équino xe, luí répondoient era–
étement il y
il
4ooq
ans , daris ce tems-1:1; done le
ífaureau ouvroit le printerns. l\inti qu'on ne dife
point que le Hélier a été des-lors comme
il
le fut
d~puis
le pr<emier
.figne
du printems; car enfin il
n'ell pas poffible
d'im~gi n e r::
QP.C
les a\!_te.urs du
zo–
tiiaque
a
yen~ j:~mais· pr~tendu
placer les conflellations
hors de 'leurs prop res
íigr.es!
ll
eí\ vrai qu'aujou
rd'hui elles re trouvent
a
pell•
pres daos les tignes précédens, le Bélier daos le
rau–
rtl~,
le
Taureao daus le
G~'!IÍ11i ;
&c.
11
eft encore
yrai dans un fens qu'elles le tont
:~utrefois
trouvl!el
dans les lig nes rubréquens,
c'efl·~
dire, par exem.
pie, que la conftellarion qui porte le nom du
;s¡.
lier
a éré anciennement dáns le tigne d:hiver , ap–
pellé
~i/i:e(.
Mais elles ne furent j1rnais daos les
li–
gues fubféqueus reconnus pour ·rels, ou,
ee
qui
efl
le m4me, J:Imais on oe don na le nom de
fléliel'
aa
prernier li'.!ne
~u . pririr~ms,
pendaur que la conllel–
lario.n du BcSlier éroir encore dans les fignes d'hiver
il
y a qoltre mili e ans. 11 efi évjdent au cantraire
qu'enlre cer
~¡ocien
rems
&
cei•Ji d
1
a-prérent
1
11
y
a
eu u11
terns intermédraire ou les conllellations ant
répondu
a
leurs fignes avec le plus grand rapporc
poffible ,
&
que c'efl daos ce tems intermédiaire
qu~a
été
inlli~~~ 1.~ ~od!•fJ"'
de¡ Qrecs, qui enfuite a pafl'é
des Lwns ¡ulqu·a no us.
11
demeure d!lnC
pro~\lt
que nurre
zodiaque
o'a poinr été en ufage
a
beaucoup
pres avanr que l'E,gypfe file habirée, & qu'on n'a
poinc du érahlir fur un fondement pardl les anti·
quicés de I'Egypte en général &
l'origi~e
des anot!es
égyl)tiepnes en
p~rticulier.
·
.
L:J
d1ftere'lce
uu.
zod.ill.qllt
ég yprieo & du
zodilqllrf .
wec
'l' ell-~11~
p:¡s d'Jilléurs bien .certaine 2 A.;hJ11es .
facius a
rléja
obrervé que les Grecs tranrporcerent
a
leur~
Qér(ls
&
~ I~UJ:'
hilloire le norn des C(lnftel–
l.ation.~
égypciennes,
&
le fait
f(l
a
(fez
vifible pap;>
lui-mém\!.. Ro
ur ce quiregarde plus particulierem'enc
les
ligne~
ctu
ZQ.dÍII.qu,_;.
nous ·ne voyons dat)S
les
~oms
que
l-)OUs
leur ·donnons d'apres les Grel!s
~ 10~
e un rappOJit.l\vec les norns qu<:
l~ur
Qnt .d?nné
l~s
Arabes
&
les autres oriencaux qui fonr centés avorr
le mieu x coAier\lé les t>efiiges de
P~nci~nna ·
fpher~
égyNienne. En fin
la di ver(iré ·d a
l'un
&
de l'a urre
~u4iaq•1e
fe découvre encore pa,r
le
tems de leuf
wlbcurwn qui puoir tomber pour les Egy¡uiens au
qui nzieme.,
&
p,ou~¡
les
G~(!CI
au
~.
fiecle avaor Je–
fu~-Chrill;
c'eil: ce qui me relle
a
faire voir.
Les Egypciem
~voient
une
forre d'année luoa ire
quand le people
~éb_reu
forrit de, 1' f,gypte; ce fut
l'an 1491 avanr
J.
C. fuivaor la chronologie. d'!Jíle-
1
,
J¡~U~ ~
é(
<:r¡fuit~
'ils
~m~loyereo~
une forme O'a1d10ée
,
.
e