'
'1
ZNA ·-
l"ll'Utre; lef
~tamiftes
font 6x 61ets ti'es--eourts
¡
ltl hof•
iettes des
étami~es
font oblongues
t$t
6mples . Le1
deurs fernelles o•oat femblablement point de calicer;
la
tteur eft un tuyau d'une
feul~
feuilfe qui a
fix
ner.-.
"Ores dans ra IOngueur·,
&
tinlt en
Un'e
poínte . ter·
minée par une longue barbe ;
Le
germe cfu pifHI ell
eblong; le ftilé ell divifé
en
·deu.-
¡
les ftigma font
plumeu~e
; le fruit confille dans la deur
m~e
qui ell
roulée
&
qui fe partage horifontalenten't vers la bafe ,
C'ed: dans cette fleur qu'ell contenue
une
feule grai- .
ae
oblonl!ue. Linn•i,
jtll.
plant. ,p.
4H.
(D.
J.
)
ZIZIPHORA ,
f.
t. (
Hijl.
nat.
Bo,.)
genre de
plante dont voici les 1cataélerei. L.e calice ell tres–
Ion~,
cylindrique, tubulaire , compofé d'une feule
feurlle , llriée., barbue
&
découpée daos les bordi
eft
cinc¡
fegmens
tr~s
..petirs. La 11eur
ell.
monopé·
(ale, formant
ua
tuyau cylindriqoé dt! la longueur
«!!u
cali~e;
cetre fteur ell
labi~
¡
la levre fupérieure
eft ovale, di'Gite, échancrtfe
&
Gbtufe; la levre in•
f-érieure ell lárJe, ouverte,
&
.diYifée en· trois par.
ties 1!gales, arroildies. Les étamines font deux 6lera
timples de la longueur de la fleur-; le lligma
~ft
poto"
tiJ
&
recourbi! .
11
n'y a point de fruit, mais ' le c:a–
lice contienr quatre femences oblunl!ues·,
obtof~s
•
convexes d'un c6té,
&
angulaires de
1
autre ; Linn'*i
¡
61!1. fllllflt.
1·
IJ·
(D.
'].}
-ZIZITH,
f.
f!Í. {
CtfltNm. jtiJ11ir¡. )
nom
dbnr'l~
¡fl(t
les juifs aur franges qu'ils avoient eoutume
de
por~
cer
ancienn~meot
allx quatre
coins
de
leurs
habirs
de dethu, fuivanr l'ordonnance
des Noin,res •
e.
~V\
"· Jlf,
De~rer.
e.
KJtij.
1'·
u..
mais préfentemeot l-es
Juits ont ítulement fous leurs habits un niorc'eail
quarré
de
drati qui figure leur vetement avant la dif•
per6on. Ainfi le
1izitb
des Juifs modernes
e{l uoe
fn1oge faite de huir fil s de laine filés
e~tpr~s
i
cha~toe
fil
~
clnq noeud• , jufqu'a la moitié de fa
longueur,
¡¡
tour ce qui n'ell pas noué, fe treífe énfemble,
&
forme
bne
efpece de frange ;
voyta
les cérémonie-5
des
juifs par
L~on
-de
Modene,
P•rt.
/ .
e. v.
t
D.
'}.)
:l
i4YPHA '" ilZYPHUS.
f.
m•
(
Bot.
>
nom don–
ni!
quefquefi.IÍ~a
l'efpece de fruit appellé plus com•
IQU_n~.-lent
j11jMb1. P"ti,Y'Z
}UJu•a,
ZM
ZMILAClt_S
~
f.
m. (
Hijl.
t~•t. Litht~log.
J
Pljne
SJ'pelle ainfi des pierrel fembtables
a
du marbre •
d"un bleu tirant fur le verd , qui fe trouvoient dans
le
lit de I'Euphrate.
·
¡MtLAl\1PIS,
f.
f. (
Hifl.
111ft.
Aitholo1- )
Pline
&
k•
aociens nomment ainfi une pierre, qu'ils difent
ftmlll~ble
a
un
marbre procoonefien
J
qui
~toit
d'uil
beau bl._.,c,
vei~
de noir , avet
c~tte
dilférence
.
~ue
dant le
t,rtJiltlffiP,iJ
on voyoit toujours Ul\e
tache
bleuii:re femblable
a
la prunelle d'un Q)il . Comme
on
nous aprrend que certe pierre écoit petite • fe
rnoo~oit
tn
ba~o.e, ~
fe trouvoit
d~ns l'~uphrate;
il
y •
heu de prelumer que t•e .n'érOit pomt du mar•
bre, mais
une
pietr~
femblable
a
l'~il
de chat. qui
fe
rrouve affez fréquemment 'dans le lit de plufieurs
tivieres des lnde1. Quelqoet aumuri
onc
appeU~ ~ec-
ee
pierre
~-ilnlbt-1
.
.
'
..
ZN
ZNAIM
,,
ZNOY
J\1, (
Glagl
fllod.
)
ville de Bohe•
me,
~n
Moravie, fur la
Te.
ya ,
ven les frontieres
de 1' Aurriche ,
1
fept lieues de Brimm,
•&
a
dii de
Ni ~flne.
é'dl
ici
ou
Sigifmond, emperéur d'Allemagné ,
.dnit fes iourt en
1_.37 3
7~
aris,
apr~s
bien des tra–
~ftfes.
{1
fur rnalheureux
ea
t
~~1
contre Ba¡azeth; ·
dfáisil eur
phu
a
touftril'
de
fes
ltlJeU
qué des
furd.
l.esHongtoit le mirent
C!il
prifon
t
&
otfrirent lá
.ro"urottne.
e~
tJUG'
a
Laneelot ; ról dt
Naple!.
EchafJ•
pé
de
fa
c~RtiV1té~
il ft rt!tablit en Hongrie,
~
fui
~ntin
choiQ pout chef
dt
l'empire . .fin
1• ,
il con.;
voqua le eoncile d
e Cqnllant>é,
~
s'en
r
ndie ma
t..
tré
par fes foldars,
gar.dale
pap~
prifonn!er
pe-ndi~f
tróis
a-nr
d~tns M:~nh~1nt
,
&
vrala le
tauf~c;onduJt
qutil avoit doñné
ll
jean
Hus, &
a
Jér~mc;
de Pra•
gue;
m~it cen~
violatioo loi fut fatale le
r~lle
de
.,
f.esjours .
.Zisk~·te
battir plus d'une f«;»is
~
endanr f~
vie,
& "
mfme apres
1~
mort l Alberc
U.
lUl
fl.IC:<:éda.
(,P.
];
)
z o .n
.z
o
ZGARA.
:o
·(
Lit'-M-41.)
c'ell
airifi
~'U·bn
hommoit:
cflez
l~s
Scythes , 'da·ns -les 11nciens tems , des tronC"–
d'arb!e;
oo
quet~u~s
éolonhes
fan~
órnemens·-qo'il'l
élevordr en
l'hdnñ~tti'
de leuts d•e·mc .
On
. llppeJ;.
loit ces !orces de cippes
zotJr~l
,
paree qu'on
lea
pelol't s'fls
~toient
de
b'ois ,
&
qu•un · les
lifi'oit un
peu s'ils étoient de pierre. Daos ce rems-la l'ima.;,
ge
de
Diane n'étoit qu•un morceau
·de
bois non–
travaillé,
&
1~
Júb'oh
Thefpia n'étoit qu'url tronc d'ar–
bre eoupé , 8ient&t la fculpture
tit
do bois
&
de
lt.
pierre des flatues qui at.tirerent plus de re!petl
ab~
dieux
·~
qlli
táluTent une grande confidéracion
1
l'an ftat aire.
U
beaure des ouvrages d'un feul fcut:.·
pteur
·
t
ifohótd'-1~
mémoire
de
plutieurs grands hom!.
mes ,¡ dol'at
l-e-1
1fOril'beaux dt>vinrent des
temples~
("/)·.·
:1·
)
1
-
•
•
•
·Z'oA'l'.A
&
Zo4ai1S, (
Gloz.
mbl/. )
f~lon
Marmol •
petite ville
d'
J\frique, daos la Barblu:ie, .fur la c6ce.,..
~ t~ite
miile,s
au
levant de l'i!e de Gel ves. Cetti!
-vi~te
eft
l'ancienrie
Pófidon~
de ·
Ptolumé~.
Elle
étoic
alors fett
p~uplée;
I!C
avoit 'Qn port
tr~s.-fréquenré;
te
n'éll
il
pr~rtnt
1
qo•un
villilge
de
la dépendanct
d~
·
Trípoli.
{B.
J.)
·
ZOCLE;
f.
m
'¡
Architr8.
oó plut6t
fo,l~.
ef•
pt~e
dé
p~it
p!t!detlal ·, ou membre ·quarré- qui fert.
~
pofer . \)" l1urte•, bu une-tlatUe ou aútre chofe fem!
blable.
l
llq-Qell't ori veut
dtlnné·r
qtielque
él~vatioq
·{ {},
J.~
.
.
. ZOCQTO«A:
~
t
Glug.
mol.)
aútrément
Zo&lfD–
r4, S6eoev•·d
&~
Jqteutlm1'4,
ile tituée
a
l'entrée de
lli
mer r0uge,
il
h ·.
~o.
de l*titude feptentrionale. Elle
eft médidéremeiff peuplée,
&
dépend du roi de
1'
A~
rabie fte"af'eufe .- (fui la· fotit·góuverner par un fulralí.
La prineipale richefie des babiráns
confil\l'
en
alo~i
¡
dont
ils
J'ecueillébt le fue d¡ns
des
velfie• , ou
l1.;:
peaux ,d'e bouc.
&
le font t\!chet
a
u foleil pour le!
vend_r'e. On. C:roit que
c~me
tle ell la
OiOfluri'll
;
oo
Diiifcorillit 1nfo111
des andens. Elle a été
d~.
co6verte pllr
Feraan~
Qereyra, capibine portugais'.
(D.
j.)
.
,
~O_DIAQ.U~
,
f.
m.
(
Aflrot~Q'_Ii. ) b.-n~
ou
to_na'
li~ércque
putagée en deux partles
é¡iille~'par l'~chp_.
ti ue ·;
~
rerminee par deux cercles , qüe les
plane~
tes
e pa.fient jamais
m~me
daos leurs plus grandei
excu'Wions.
Voy~z
SoLE¡L
(/
PLAHtni.
Ce
mor,
foivant quelques auteurs, viéní: du mo'f
grec
teu,
tlll~)f/AI,
;}
caufe .des c:annellarions qu'il
renferme. n•autres le ront dériver
de
l-a
J
'IIÍt.
d'a–
pres I'Opiñion ou l'on éroit que les planetes avoieni
indoence fur la vie .
.
Le foleil
ne
s'~art~
jamais du
tnifi~u
du
ttJiitu¡11~
•
c'ell-~-dire
de l'écliptique' mais
les planetes s'ell'
~cane!nt
plus od moins.
Po)~:lí Éct&Ptl<:ij~E.
La largeur
du
todillfJUÍ
lerr
a
rHel'Uter les latitU.
des des planetes, ou 1eur
d~rivat19.ñ
·dé
l''ldifJtil¡ul.
Cettt lar¡tur dolt
~rr.e
tuivant quelquéí-llns
~e
leize
degi'Es
~
fuiva'nr d'liatres de dix-huit
·&
nifm·-e
de vlngC
degri!s.
Poyt~
LATITUDÍ:.
L'ícli~~ü¡u-,
cottpe l'équatéur obliqbt!lflent fous
úli
•ngle
de
~3
-i-
degrés • ou, pour parler plus elaélc–
ment
, de' 13°.
i!)
4 •
r'eft ce qo'bn
appell!
f6bliquitl
dt
fl&
líp.ri¡¡u~;
c'ell áuffi la plus
~grande
déclin,¡iforí·
do
fo
leil.
l?bj!'tZ
OatiQY&Tt
&
DtcUNAISON,
vclj.
IUg¡
-É~LIPTJQ,_lll!:,
·
.
.
te
z,odi-..t¡il"t
dl
divifl! en doule parties; appellée;
Ji"gqri-1
&
ces fign'és ont lés noms
ifes ·
conllelbtiorit
(Jui
y
tépondoiént autrefois.
Pg!J.
CóttÍT!ilUTIQ!It.
Le
mouvernertt
d'Occident en Orienr qai fail"que
Id
~oll~s
né rc!pondént plus áux
m~més
pártles
(fu
z~=
1/lill(tii-,
ell ée qu'on appelle
la
pri~td'fd•
tlti
lt¡ui:O
tto~n. roj~Z
Pllicus.toM.
.
. _
-- Par
· e~
moc.tvement
1
il
ell
arrrvé
que
touces les
. conllellatiQns Ollt changt! de place dans les oieux,
&
,qu'ell~s
hé
rtous paroiffent plus dans lé m8me Jieli
óU
les ancien1 Aflronui'!Jes les ont remarquées.
Par
éxemple, la con!lellarión du Bc!lier qui, du tems
d'flypparque, paroiíloit daus la commune. feélion
dQ
l'écliptiqu~
&
de l'équateur, n'a lalflé qQe fon nom
daos
c-et~
rég·iun dil cie'l; car pr'éfentément élle pa–
roit avancée dans le lieu ou paroifloit lutrefois le
Táur~au
..
&
iir~fi
des autre5 . Il f'aur bien prendrc
1
giltde' de confoudre le$ douze (lgnei du
2í1Jdilft¡JU-
avec
fn
douze eoofteU•tklus
d~í· ~eoiles tb~~ ~al
l'y
foñt
~ro
u..
•'
•
/
,
'