VIN·
,
banni/Th les foucis de mon efprir," porté dans
~O!J
, creur les plus riches efpérances.
&
meece fur ma
•• l<tngue les graces de la parole , .
(
Q.
J .
)
VrN
DE
MAR~H~,
(JurifP..)
appellé aut!1
pot
d~ 'VÍfl,
qtl ' une íomme que l'acquéreur p<)ye
~u
véu–
" 1
depr,
pol}r lu! teoir lieu de
e~
'qp'il lui en ;Jur-oir
coOté ·pour bmrt enfemble en concluaoc le marché.
Quelques eoutumes
~ontidereqt
les
yif!s
du mar–
ché
·ou
de vente, com111e
faif~nt
pattie au prix,
&
déaident !Jn conféqP,ence qu'il en ·etl du des lods aú
feigoeur , telles fqor les co4tU(Jles <fe
~h:tUil)OJlt
&
de
Vi~ry.
Cepeodant 1\Jivant l'ufage le phts génér¡¡ l , ces
ylus
t1e font pas parcie du prix, tel ell
le fenci meo r de
Loiíel'
d~
Oumol!n
~
de Garondas
' 'a
moins q\]C? le
c:oorraire oe f4t llipulé,
ou
que
¡<~s·
vin.r
ne fullent
c:oofiJérables.
' ·
,.· · ··
·
'
' Mais ils
eo~renttoujours daos . les
loyau~
cours,
,
c:omm~ le~
aqcr.esfr:ti~ d~ confra~ qu~
le
recraym~
eA:
obhgé de rembourfer ·
a
l'acquéreur.
Voyez
Loo>
f:l
'VI!N1'1!9, LQ:YA
px
CQJ!TS,
&
PoT·QE.·vtN. (
4
l'
V
!/f
f)J!:
hll~~SÁ ~EIÍ, ~ll
<un' qrpjt qui ell:
dh
~
la
parcie qui a obten'u gain de ca
u
fe avec dépeo'l, lorf-r
que C!etre partie demeure hors du neu ou ellle fiege
de la '
jurif~j~ion
daíis laqueU!' elle a été · obligée de
plaider .
·
.
'
·
· -
-
·
'
'
Ce drait ell ainli appellé, pa!lce
qu'av~nt
l'éra.blíF–
femene des polles·
& ..
mellageries · publiques
c(é~oit
ce
que l!oo dq_no9it l?our la dépeofe des 111eflagers, o
a
C:Onltniffi0nllaires
parti~u)iers
que •
!Ion eovuyc>it fqr
lt~~
lieux, foit pour charger
U!l
prócureilr, f6it pour–
faíre quelque ' aurre ohofil lléceqaire·pQur f!inflruélion
d'un~
affaire.
.
1
,
•
'
~réf'entement
ce qu'on
~lloue
daos la
t~xe
de¡ dé–
pens, foU5 le tiore
de
fiil}s
ti~
mt./Jag tr ,
e ll pour
ce~
ilir líeu de rernbourfement de s porcs de lerrres que
la parríe a
re~ue.s
de fon procur-eur,
&
des
pqr.rsde
lettr.'e5
~
paP,iers qu'elle
a
été obligée . dlenvoyer
~
fon procureur,
&·
dont' elle doit luí tenir corñpte.
. On
alloue
un
t1Ín
tk
mr./Jilgt.r,
r'
0 •
pour
charg:e~
un orocureur dé l'exploic introduélif.
2•.
L'oo en álloue auffi -pour- toÍls
le~
aéles
d.mcil
ell:
nécefi'dir~,
qu!un procureur inll:ruife fon
clieo~.
.
3~.
Dans
toute~
les occa(!ons
o~
i
l y a des
débour.~
fés ·
a
faire,
~Utres
que Ot!UX de
pro~
éJur.esdu proCU·
l'eUr, comine pour conligner l'amende , payer les
honoraire~ d~s ~voeats, lt:y~r ~es fen~crnces ~
a'r.-
flts.
: ·'
1:~· ~orfqu~il
s'agit
de
charger un avooat pour.
pla1der, · foir CQntratiiéloit:ement o u par
défa~t.
· sP..
Po1;1r
don~er
ayís
~
la partie que íon
affair~
el\
•ppomtée.
•
·
f/1.
Pqur faire
jiJger
ñne
~tfairt appointé~
lp.r('l
gu'elle
~11:
en érat.
•
· To\]s ces
vi'l$
d'f me.!Jager
fe reglent
a
un
ta.ul(plus, o u me!os forr, fe'tdn
l'objet des aéles dont il
s'agit '·
&
la dillanGe des Heux
~
Pour connoirre a
food t'out ce Mtail, il fau.t Y,oir- le réglemeqt du
2~
Aofit I66). (A)
-
· · VI·M
MUET, (
Hift.
des.
arts.-•)
vi~-
fait
· ~vec
du
rno6t , dont on
emp~che
la fermentation
a
u moyen
du
foufre. Pour cet ctffet, a mefure q_ue le mofir coule
du preffoir, on en met · une certame quantité dans
-;le~
barriques, o
u
l'on fait br61er
du
foufre. En 9uel–
gues ehdroits, comme fur la Dordogne, on y 3JOUte
du fuere brut;· enfaite on
le
bra,fte
a
force jufqu'a
ce qu'it (1e donne aucun. figoe
dé
f'ermentation.
11
faut.
y
revenir ·plufteurs fois,
&
a
chaque fo,is .on dimi–
~me
la qu antité de foufr.e. Enfin on le laifi.e bien re–
pofer
& ·
on le foutire. Ce mofit dev.ient clair. com–
me
de
f'eau-~e-vie, ~ coní~rve
toojours fa douceur. ·
JI
n'·eft point mal-fain,
&
m~me
pe\n
etre urile dans
plufieurs maladies
~.u
pou_!llo.n; cepend
ant on en faic.
principale~ent
of.age .pour bonitkr les
vi.nsaux-quels
l'.année n'a
pas
été favorable
i
car quelques roes de
c:e
f!Ín mNet,
jettés . daos une · ba¡,.rique de
vin
trop,
v,erd, le
renden~
potable;
&
c'eíl: un mélange non–
feulement inoocent, mais eres b ien(imaginé .
(D.
J.)
VJN
DE
GAzA,
(
Littérot.)
vin
célebre de Paletli–
ne. Crégoire de Tollrs p·arle plufieurs foi s du
vitt,
~e
GIIZII
CA
Paleíl:ine,
vi
na Gazatina...
11
s:aconte en... .
&re. autres chofes a-ce 'fujer. que la fe
mmed'·un fé–
na~ur
de
.L~oo ~ offroi~
régulierement.
a
chaque.mef.lequ elle fa•fo·Jc.
c~lébrer
M'our fon man, un
feJ?C~e.,
de.·
o~
-vin;
&
qu'eHe
s'~pper~ut
un jour en communiant
foqs l'l;!s deux eípeces, que .le foudiacre qui fervoit .a
l'·~utel
prenant fans dout.e pouG luí le
vin de
G11za,
en.
@VOit lubll.itué d!aut,e. On ne fera po,int étonné.
'l:emt
XVJJ.
•
VIN
dé
tr9 uver d u
vin .
'le
Pateaín·e en Frimee
!bus
·la
p re:nie_re race,
fi
l'o
fe íouvienr que de-s-l01·s le
ha hira n_>
de
'iyri~
v
>19i enr y
comm~rc er .
(D.
J .>)
Y• :-~ s
GRii:€ S,
(
Agrtcult.)
il
paroic
') Ue
les
~o
m ~lll s
étd lenr b.::;wcour> plus curieux que oolls ne·le
fo 'll
11!5
dt!s
vins grus
en général,
&
de Gertáin·s -
uinr
gucs
~n
pdrti culier. J' avoue
que
le mahométi(;.:
me
a
prefqoe fair abaodooner la culture des vignes
dans les'
lit>llx o u il s' ell écabli;
j'<~vouerai méme q~:~Ó
le Í.}l
~
pu
chao;~
r dt!
n:mire;
mais
H
faut aufli con o\.
venir q ue les g o a rs
des
hom'mes foat eocore plus
variables . Srrabon rro uvoir le
vin
de
S
amos detella–
ble i
&
nn us le 111errions dli ns
le dern ier liecle au
rang de5 e Kcellt!ns .mufcars. Auc'un ' 31·lcien n'a loué lé
'!JÍ~
de?
Ténédos, qui palfoit il n' y a pas
lon~-rems
¡mur le mejlleur de l' At•chipel; le
•in .
de
G~ypnqu ~
tcefo1~
mépr.Jíé, faic auj ourd' hui nos- déliaes en Frii!n .
,oe . Las fameux
vignoble~
d' Ale xandrie, d ' Egypre •
•.
qe prod uifent plus de
vins
de nocre goOr; ils font
tqmbés
.da
As
l'oubiiÍ : cependant perfoone n'igoord
1~
cas que faifoient !es aocieJ'!S du
yin
Maréotique; let
vignobl~s
de ce
vi'!
d' Alexandrie
~roient
alors
O
excel-4
leos, que cetce vil! e ell repréfeRcée daos une médail.I
le _d' Adrief!, fur le fymbole
d
1
une fe
mm~
·
qui tientdu bl6 d'uAe main, & une vigne de l'autre. Nous.ne
p.(ifons
guer~ . les ~inJ'
de 8cio, que ·les Romains eij'i,.
01oienr · fi
ngulieremeni, & •que · Caron, fe loo P.line ·
rroqv~
le
f-ecr.etde aqntrefarre aq _point de rromper
les plus.
.fame~x
gourmets. Daos tous les
vins
qui
.fe
traofporroienc des tles de
1'
Arckipel, ' les
~Aciens
.y
"'!~loient
de l'eau de mer, ·pour cor-riger ' leur tr'op ·
g~ande
force & leqr trop grande r-udeffe.
On
fait
et1~
cqre
cec
qfage
aujou~d ' hui,
& voiei
l;a
manier-e dont
ils
fottt
leurs 11ins ' par tour l'Archipel.
·
Chaque partioulier
a
un réfer.voir
.de
la grandeu11
qulil
~uge
a
propos. quarré' bien ' ma<;onné;
revét~
de cimenr;
mai~ ~out
décou\(err,
On
fo ule les raífios
daos
ce
réíervair., apres les y avoirlaiflé fécher pen.¡
dant del! X
Oll
trois jours ;.
a
mefure qUe le modt
COU~le par un trou de
co~iTiunicarion,
daos un . baaio
q.uietl au has du réfervoir, on rem
plic
de ce moOc des
O
litres que Pon. pone
a
1~
ville:
01)
les vuide
dan~¡
des furailles, '
Oll
dao-s de grandes cruches de terré
cuite,,
•On.~errées
jufqo'a l'ouverture, daos lefquelles
ce
t~m
oouveau bout toue
a
fon a1fe fans marc; on
'!
jette rrois ou quarre poignées de
. pl~tre,
fuivant .
\a
~ grandeur
d'é
l·a pie
ce;
fouvouo on y ajoute
u~e
qua–
trieme paPt·ie <J•ea'u . do uce, o u d'eau falée,
felon 'la
commodité des lieux. Apres que le
'rAin
a fuffifam,
ment cuvé, on bouchc; les vaiQeaux , avec du
pl~tro
·glché.
(-D•
.1.
)
'
·
.
VtN
ti~
haflt• pays.,
(
Qomfl~trcr.)
ce fant les
~Ín$
de toutes forces de crus, qui fe recueillent au-detlus
de S. Macaire, qui
ell'
a
7·
lieues au-deffus de Bor..
deaux. On les nomme ainli pour· les diflinguer de
ceux qui
f~
li'ont
dans
la fénérhaullée de Bordeux •
qu'on appelle
'IJÍns- dt' vil/e. (D.
J.)
· Vut, (
CrititpÚ
[4cr;~ ·.
J
ou ernployoit o&dinaire•.
ment cette
llqe~eur
eure daos les t3cri6ces que l'on
Qffroit
a
u Seigoeur; mais' l'ufage en étoit défendq
aux
pr~tres•
pendant qu'ils éroienc dans le tabernaolo
o.ccupés
au
fervice
de
l'·aqtel,
I:évit.
-x..
9·
Ce
mo~
fe prend par métaphore pour la
venge~mce
de Pieo
J
'flrém.
xxv..
1•5.
& pour les bif!ns temporels •
e;,,.,
#q.
/
1.
ubtra
tua
m~tio,r-a
fwst vino.
·
. · ,
· "Entr-e tous les
vin.r-
de
1'
l
dult\ée, le plus ellimé étoit
celui du
,l.,
iban doñp
~al'lle
O.fé~,
xi11.
8.
ll ·croiffoie
fur cerrams c8ceaux de cene monragne .
Pin
de myrrhe
~
'!lyrr11thu.m
t~inum,
Marc,
xv.
23 ,•
écoir une force de liqueur qui fe donoqic aul fuppll-·
ciéi p.our leur caufer. une forte
d~ivreffe,
&
nmorcir.
en eux le feocirn
ent de •a do•ll.eur.
Vo_ry1z.
MnqtHli .
Vin.
parfumé,
cunditmnvin.um,vJ.n
qu'on aromaci .;
foit av,ec d·es parfums pout' le reodre plus
agréable~
il
en ell: parlé dam
Je
Cantiq.
viij.
2.
V
in.
des lib
ations,
vintl111
ltbDminmn.,
e'étoit du
vis~,r
por, choifi , <
J.ll'on ver(oir fur lt!s vittirnei dans les.
facrific'es au Seign.eur.
.
Vin
de cl'.lmpuuéNon,
vinum:
comptmflionJs.,.
défigne..
daos les Pfeaumes , les chiltimens de UJCU qui pro-·
1
duiíent l'amendemeuc du pécheur.
·
Convivimn.
vini,
.Ecct~
xxxj.
•
p ..
m.arq.ue-un fef.
tin, un repas de folemni'té • ou ll'oil
n'~pargne
pas la:
dépeole du
vin.
·
-
1
Le·vin de
la
condt~mnation,
ainli aommé daos Amos,,
·peuc s'erttendre d.u
vin
afloupi.tlant qu'on doonoic, au:r,{
• ri
mineh condamoés
a
mort.
'
'
Ma.isq~ant
au
vi,n·
dope Pé1-rle Zacharie,
_iv.
Iz,_
Kl~
VIO.~~
/
•
1