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VI~~

Lt procl!dt:

d~

cetre elCpérieore réultkoit toujoars

re,•bi~O,

ti

l'on pouvoit avoír Ja touleur pure,

011

qu'on 13 mJc daos les tonncaux fam le dr:Jpeau qui

l':~ccompagoe ;

cJr íl

~ll

tr s-aifé d'éterndre f.J grande

ívo~cíU!

ou fa couleur pourpre par l' (lddirioQ d'un

eu de fuere brtl té, de rob de prunelle fa uva e, dé

ob de chtne, de rob de

~i11,

o o

de

quelqu' aucre

couleur approchanre

rle

celle du .tan, poo r imíter

1~

\luie couleur do

tJÍII

d'Oporto.

Dt

/11

&Oflt'mtrtJtion des

viTJr

par

1~

gt-l;t.

Un art

tnOH)S

onrtu & rr..:s-curieux cll: celuí de

~oncen.trer

1'

r

JG

gelt!e des

vinr,

des IIÍn;Jigres & d es liqueurs

forre, faitcs avec le malt;

&

par cene éoncencrarion

!JU

coodcr)fation 01 vient

a

bo uc de perfeélionncr ces

fortes de liqueur

rap les ; en voieí la mécl)ode fe-

on quelques curieux.

Prenez

une pinte de

v in

rouge ordinaíre d'Opor–

to, merrcz-lll dans une boureille place bien

!,ou~hée,

placez: cnfuice cecee bouceille daos un l)lélange com–

,ofé d'une parrie de

f.el

·tnarín,

&

de deux parries

.(fe neige ou de glace píléc, la partie la plus aqueo–

fe do

VÍif

fe gel era promptement; apres quoí

1/0US

ntirerez tres-ailémeor les parríes du

'Pi11les

plus

épaif~

fes, les plus

color~es

&

les

plus fpirítueufes

1

eq in–

J:1inant fimpl ement la boutejlle ,

Cecee

exp~ríence,

telle que oous venoos de

I~J

dé–

l!rire, eíl: crop prompre, de

fd~OI')

que le!

par.tie~

du

";" les plus épaifles

4

les plus

pr~cíeufes

peuvent

trre

faitfes

~ ret~nue~

daos la glace. Ainfi pour la

~ien

exécurer, U farJt employer

1~

froid narurel de

1a

gelée en l}ivl!r. P¡J r ce 91oye11 , les

"J¡,IJ,

les vi·

naigres

&

les ljqqeurs de malee peuvenr fe

r~duire ~

une quarrieme dt- leur volume orcfioaire lans aocunc:

perre ¡je leurs parrie$ elfehtjelles. l:eaQ ioufile, on

me01e I')Uilible, ét$nt

f~parée

par certe voie , Jaítfe

toutes

kt

parries

fpirí ~ueufes

du

'Pif!

estr~memenr

faines,

&

capsbles de fe collferver par faites pen•

dant plufaeurs an

s, comme oó l'a éprouvé

p!!!-

1ieurs fois, J'ar

U?

ufage

&

une application

pruden~

te

de

cerre

~xptnence

1

ji

ell .aí(é de concevoir les

grands nvanuges_.qu'on pourrQif en rerírer poQr

le

cvmmcrc~

des

'Pt,.,

,

Par

de~

moyens convenables

~

un peu d' adreOe

qu'on acquierr aífémenr

~;¡r

l'expérience' on pe:ut

a

tre~-peu

de frilís réduire, fuivanr

c~rre m~rhode,

une

grande quttnrité de petits

vin¡

a

une moindre de

fli~J

beauct>up plt¡S forts

1

d¡:

m~níere

a

íJUgmenter leur

"Valeur

~ -

prO{!OrtÍQf) QU'Pn diiT)inuera leur v<)lume.

On peut auffi 'ert ré"iterant l'opération plufieurs foís

fe

pro~urer

des

7,1i.,.,

exrr~mement

forts & fpirirueux,

ou

m~rpe

une vrare quiore(cence pour perf¡:é}íonner

les

vinr

les plus foibles .

Oans. !=Ctte

vp ~

il

efl

~

propos de fe

reífouveni~

qu les -pays de

vignobl~s

qui font mooragneu", font

fouvenr cooverts !Je oerge,

&

que par ce moyen oQ

pourroit employer la congélarion artrftcíelle dans le

tems

m~me

de la vendange. Nous n'indiquons ce–

pendane cet

ex

pédient que ponr donn er une

1d~e

fuffi–

fan~e

de cerre méthode,

&

ppur introduire une bran–

che nouvcll e

~

urile au

cqmmer~e;

car

il

n'eft pas

plus d1flrcile de concenrrer le fue des gr·sppes avanr

1a

fet·mentation

&

fur les lieu x

m~mes,

que

d~

con.

t:tnrrer le

vin

apres qu'íl a fermenté .

.

Oo

peor encore ajomer que l'a rr de l¡¡

congéla~

tlon

peu~

autli le 11erfetlionner par un ufage conlle–

fllble d'e,1u

&

de

ft-1

ammoniac; on rerireroir

aif~~

""enr l'un

&

l'au tre enfuire quand on o'en auroit plus

befoin, rnai$ il paroft qu'il faudroit encore quelqué

~hnfe

de plus pour porrer cene expérience

a

fa per-

é}ion , ayec tOllS les avanrages qu'on en peor

re~

ri~r ,

~

o,r

mlllqtlje.r

tlu vinr

&

de

{tt1rt

rtmtdu.

L es 11..

~ueurs

vrn ufes lont du nombre de celles qui s' té–

teroienJ Q4

fe

pu rrétieroient rres-prompte111enr,

l-

1

s n'éroient confervées a e fojr¡ aprts leor (ennen..

tation, fur-rollt

fi,

par qu elque gra nde . commorion

occationn~e

-par la chale\lr, la connexion la plus in..

ti111

des parries .fpirirueufes avec les moltkules fa•

lines · mucilagineufes, ou mtme

távec

les parricu.

'

aqu~uks .

etoit dérªngée ou ioterromp\l\!, paree

4Ju'il arrivero ir que

~oute

la liqueur fe tourrreroir en

vinaigre o u eg u

fubthnce vifqueo{e, corrompue

&

purride. Si au (:ontraire on confe'tve

foign~ufe.,

.,enr en repos l)tle liqueur

qpelconq~e

qQl a fermen.,

&

qu'on la mette

~

l'a b ri des inJnres de l'air

~x·

t~ríeur,

elle cfemeurera

long~tems

dans un érar fa in

&

inco

ptible,

comm~

on

le voi t tous les jours

daqs les

11ins

&

dans les !íqcreurs faíres avec le malr,

VIN

Toares

('es

llqueors fe rmentées réJi tleroiem e nco·

te plus long-rems ame

el

angemens de rem

&

au

dilf~reo~es

fai fo ns de

l 'ann~e,

chaudes o froide

&

a

l'humidire de f' ai r

li

Cil pa-ble de produ ire la fe r:

hJenratioo,

fi

on en ft pa roic l'ea u fu per fi ue p:¡r le

moyen de

1'

,¡rt, de farso n que 13 Ji queur pur er re

coocentrée par elle-m<! me; d os cer écar, ell e pour–

roir

f~

con fc rver ínalrérabl e peo c.lanc pl uiieu r an–

nées , malgré Jes chaleurs de

J'

éré

&

le froid d e

J

'hiv.er

.

Quand oo fait l'analyfe chimique de ces liqueurs,

la premiere partíe qui monte efll'efprit iu.flammdble •

.enfuice le ftegme melé d'acide

&

d 'buile ellcnri elle;

il relle ap

~::s

a u fond de l'al embic

un~

mariere tpaille

ou le rob du

vin :

ce rob M{{J g é de fon humidi ré fu–

pedlue, fe conferve tres-bien : il a beaocou p

.d!!

tar–

tre; mais la fi 111ple mixrion de

s di{férenres par–

eles

l10Í.es

e nremble ne redonne poinr

):¡

liqueur prl–

mi

il ell denc prouvé que ces íub!

lanc.es

~roi.ent

pr~cédemment:

unies enfemble d'une maniere partí·

culíere qui a été dérangée ou dtrruirc dans l"aél ion

de la féparu;on . 11

falloi~

d'ailleurs qu e chacune

d~

ce$ produélions elle re'iu une oouvelle efp.ece d'alté

ration parl:icuJiere daos cetre féparation qui les em–

p~chlt d~

fe

r~unir

comme auparavant'

moins qu•

on n'y aJOUtar une

fubllaoc~

propre intermédiaíre

1

ou qu'on ne les flt fetmenter de nouveao.

On peut

done

conclure des

príncipe~

que nous

ve~

1Jons d'éublir que te

fiÍtJ

naturel

r:orr6lle

en beau–

C"oup d'eau, pne cerraiAe quanríré d'efprir inflamma–

b

un peu d'huíle &tlentíelle, une julle proponion

~1

acide joínre

a

une (ubll¡¡nce mixre ou au

rob

que 8ec)ler appelle

fobl'f;mft

n¡oyer;ne tl11

pin.

Q.uand

ces .différenfé'S

par.tie~ demeuren~

conflamment unier.

enfemble dans une jufte proportíon , le

11in

ell: pour–

lors dan,; fon érat de perfetlion ; mais lorfque leut

cor1 nexror1 fe trouve l!che, ou que quelqu'une de

cés parries ell: défeélueufe en

elle-m~me

ou furabon·

dar)té, alors

le in

efl imparfait

~

fujet

a

de~

chan..

gemens

~

a

des

al~ératiort;

qui p·euvenr le rendre

forr mauvais. Ces obfervafions nous lJpprennenr

te

vérira.bJe fondemeot de

C!'!

lJll

1

on peut appeller

av~c

raifon le bon o u le mauvais état

de~

vin.r.

On voit évidemment qu'une granc!e qua

d'eaq

entre

né€enairemenr daos la compof¡rion du

'flin

or–

·dináire par la

prép~ratíon

des

'Dinr

artifll'iels,

&

la

tongálarion dés narurels

r

mais quoique cerré

grand~

quantité d'eáu

foi~ r¡~ce(J¡¡ I r'e ~

la fermenrarion,

&

fetve

a

la porrer

~

fa

perfeélloo, non-feulement e

lit

u·~fJ:

pos effenrietle aux

'VÍhs,

m:tis rellemer1t érrao·

gerc

~

nuilible

1

qu'elle rend les

1/ifu

fufceptibles .

il'ulle alrériltion,

dor~t

ils n'autoient pas été capa bies

fans

~lle.

On peur ell coneJo re que le préfervatif le

plus fouveraí11, pour

t()os

les

11Ín(

en général, eíl:

de les priver de leur eau fuperfiue pour

h~s

rendre

inaltérables

~-moins

de t¡uelquo accident ímprévd

~

extraord aire.

~··1

efter ce remede etl

a

dlicace.

qu'on n'll plus befoin d'aucun áurre

1

&

que les

'IIÍnt

les plus

áqUeQ~

&

l(s plus foibles peuvent par

mayeo devenir durables

&

acquérir du corps,

La difficulré qu

1

0h1'eur trouver daos l'ufage de

e~

puiOanr re01ede, eu égard

~

la grande quantité dé

vin.t

qui en onr beloin, doit cepeodant faire regar–

der, comme plu$

comrnod~ ~

plus fac;ile

1

une ílfltre

nlt!tMde qu'on e1h ploie quelqudoís; elle confitle

~ '

fe

fervir

d'~fprit-de - 'llit¡

ret\:ilié d:tns une ál1ez

grandé

proponían, pour qu'it púiOe prévenir rous les

ella~.

gemens que les

vittt

pEturroíent fubir ,

&

conferver

res partíes

~()entiell ~s

comme une efpece de

llíe;

maís quand le mj l e!l

lnvétér~,

l'efprír-de-v rout

feul n'eít pas fuffi fá nf, a·moins qu'il ne foit joínc

~

quelqu'autre fubllance qui puille

d~nner

du

cor~s

& de la force aux

'tiÍtU.

Ain{i il ell

a

propos d'avoi('

toujauts une

~eruíne

qpantíté de

vin

tovté prt!te:

il

faut auffi que ce

vi~

Coit affet (ort pour redónnet'

le tnoovernenr qe fe rmenratioo:

d'e~cell em

efprit'–

de-tJÍ1J qu'on ajoute enfuite daos une jutlc propor–

tion ne peat produire qu'un

tr~s-bon etl~r

princi·

paleme~1~

{j

le roút etl forcitié

p~r

un pe11 JI--huí le e!'·

fentlelle de

vÍil,

qui n'ell ilnuis parfaite dan! les

vinr

qai fonr crop aqueux. Cerre

ri'~:tbtdié

étant un e

des príocipált'S d<lhS

les

'I!Íh~,

OU dú·n1oins eelle

a

laquelle taures

lé~

<lutres doivent leur origine , il pcut

~tre

a

propO$ de donoer ici un pracédé qu'on a

trou~

ve!

tr~s-prdpre

pour rernédier

a

cer acci den t .

Prene~

une ancé d' huilt} eOenrlolle de

'I!Íif

tres·

parfaite

i

mt!lez-la par la triroraríon

:~vec

une li vre

de fuere

bien

fec, pour en faire un

oltq· IQ~fha.rum

.

-

.

~· ~~